'mazalée' a écrit : ↑07 mars22, 08:20
Et donc Poutine pour ne pas être viré, il a décidé de faire entrer son pays en guerre en sachant très bien que le reste du monde allait lui tomber dessus puissance 1000 par rapport à l'histoire de la Crimée.
Donc histoire de redorer son blason à l'intérieur de son pays, il a décidé de le mettre dans une merde pas possible.
Non Mazalée, au contraire, Poutine ne s'attendait justement pas à une telle réaction de l'Occident justement parce que la Russie n'avait pas vraiment souffert des sanctions précédentes.
Il a donc misé sur la mollesse des occidentaux en n'ayant pas conscience de ce qu'ils pouvaient faire.
Par exemple, la banque centrale russe avait constitué un trésor de guerre pour éviter toute dévaluation et attaque sur sa monnaie, elle n'avait pas envisagé un instant qu'on pourrait l'empêcher de s'en servir en bloquant les transactions !
D'autre part, Poutine croyait en une guerre éclair, l'armée ukrainienne fuyant devant l'ampleur des moyens et l'importance des troupes russes.
Si tout s'était passé en deux/trois jours, Poutine aurait annoncé triomphant que la grande Russie avait balayé les nazis d'Ukraine et avait montré au monde sa grandeur retrouvée.
La preuve la plus éclatante c'est qu'en France on a un cuisant souvenir du "général Hiver" qui a combattu contre Napoléon mais il y a en Ukraine, en quelque sorte, le "général Printemps", au mois de mars, il y a le dégel, la pluie et tout devient impraticable pour une armée en marche.
Donc, à cette saison, Poutine ne pouvait envisager qu'une guerre éclair.
S'il est aujourd'hui dans une position délicate, c'est parce qu'il ne croyait pas à la possibilité de la situation actuelle.
Mais le pire pour lui reste à venir puisque ce qui est désormais en discussion c'est, quelqu'en soit le prix pour l'Europe, de bloquer le gaz et le pétrole russe et de trouver d'autres solutions.
Sur le plan écologique, ça pourrait être une excellente opportunité de booster des solutions alternatives mais, cela voudrait dire une énorme catastrophe pour l'économie russe.