Noonalepsyne a écrit :
Vraiment ?
et
né de nouveau a écrit :
Bonjour J'm'interroge,
D'un point de vue scientifique, l'état du cerveau est justement LE problème !
Sur le plan scientifique, toutes les pensées de l'humain sont dépendantes d'un organe : le cerveau.
Bonne journée,
Pierre
Essayez de suivre le fil de ma pensée chers amis!
Car si je dois à chaque fois revenir sur ma position et l'expliquer à chacun de mes posts je ne vois pas l'intérêt...
- Le problème tel que je le pose, est le suivant, je formule autrement: "y a t'il ou pas dans les NDE-EMI des preuves manifestes du fait que la conscience et les vécus mentaux se réduisent, ou ne se réduisent pas strictement à une activité cérébrale?" Pour moi c'est ce point qui présente un intérêt. Car si ces expériences ne sont qu'un délire d'un cerveau qui subit un gros stress, pourquoi continuer d'en parler?
Mon point, c'est que si l'on est honnête, la question n'est pas encore tranchée. La science n'explique pas tout de ces "expériences" hors du commun.
La question qui résume ma problématique ("y a t'il ou pas dans les NDE-EMI des preuves manifestes du fait que la conscience et les vécus mentaux se réduisent, ou ne se réduisent pas strictement à une activité cérébrale?") doit être posée dans un cadre théorique rigoureux en vue de vérifications expérimentales afin de trancher définitivement la question.
Si l'on prouve l'une ou l'autre chose, ce débat sera clos d'une manière définitive. Si l'on prouve que la conscience se réduit à l'activité du cerveau, l'on n'arrêtera de perdre son temps avec des questionnements métaphysiques sur l'esprit et sur la possibilité même d'un "Dieu". Ce qui serait sans doute une excellente chose.
Si par contre l'on prouve que non, que l'étude du cerveau ne peut en aucun cas expliquer tous les aspects de l'esprit, cela sera le point de départ de nouvelles recherches passionnantes et plus que ça, la cause d'un changement de paradigmes, en deux mots: une "révolution scientifique".
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Il est très légitime de supposer que ces "expériences" de morts imminentes ne sont dues qu'à une décharge de neurotransmetteurs et que la conscience n'est par conséquent rien d'autre qu'un produit de l'activité cérébrale.
Supposer cela ne me gène pas. Je suis aussi de ceux qui le supposent. Mais si nous le supposons, soyons honnêtes, nous ne faisons que cela, le supposer...
Le problème, puisqu'on en parle, c'est donc non pas de continuer de supposer, mais à la place de cela, de proposer une méthode susceptible de vérifier ce qu'il en est dans les faits, en les considérant tous, sans a priori.
Si après coup cela n'était pas vérifié, ou de fait se révélait être invérifiable (pour ceux qui ne suivent pas: que ces "expériences" de mort imminentes ne sont dues qu'à une décharge de neurotransmetteurs et que la conscience n'est rien d'autre qu'un produit de l'activité cérébrale"), il faudrait alors envisager l'hypothèse que cela puisse ne pas être le cas, dans quel cas, les états du cerveau ne seraient pas les seuls critères.
- Il faudrait envisager qu'il existe en dehors de cet organe fascinant, peut-être dans d'autres "couches" de la réalité, inaccessibles à nos instruments actuels, des structures capables d'intégrer et ou au moins de mémoriser de l'information.
----- Je rappelle que le support de la mémoire n'a toujours pas été trouvé. On sait qu'il ne s'agit pas que d'une histoire de connexions synaptiques.
Amicalement