BenFis a écrit :C'est exact mais la théorie de l'évolution ne fait que retarder le problème auquel tu veux me confronter : d'où vient la vie première ? Comment a-t-elle surgit du "néant", sans lien aucun avec le vivant ?
Non, je ne veux pas te confronter avec le problème du début de la vie sur terre, mais seulement avec le fait évolutif. Car pour l’instant on ne sait pas d’où provient la vie, alors que l’évolution semble le chemin emprunté par la nature et/ou par Dieu pour parvenir à la diversité des êtres vivants.
L’histoire biblique d’Eve tirée d’une côte d’Adam démontre qu’il est préférable à Dieu, de se servir du matériel génétique existant que de le créer de toute pièce.
C'est ce que s'était imaginé Darwin. Cette précision "avec le temps" permet de minimiser les objections puisque personne n'était là pour voir. Sauf que les témoignages fossiles sont une photographie du passé et leur consultation est sans appel : il n'y a pas d'évolution graduée.
Oui, je suis assez d’accord avec cette constatation des témoignages fossiles mais pas vraiment avec la déduction que tu tires. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas une évolution parfaitement graduelle d’une espèce vers une autre, qu’il n’y a pas d’évolution. Cela peut démontrer que la sélection naturelle n’est pas le seul moteur de l’évolution.
Tu remarqueras que, étrangement, on se situe bien dans la fourchette de cette étude.
Oui, en changeant les paramètres de départ on peut faire reculer le curseur à sa guise. Mais comme je l’ai souligné plus haut le premier ancêtre commun n’est pas obligatoirement le 1er ancêtre de l’espèce. Entre ces 2 ancêtres il peut s’être écoulé des milliers d’années ou quelques jours. L’étude en question ne peut pas nous renseigner sur ce point.
Comment "ce chiffre" est-il défini ? Ca m'intéresse de le savoir. La paléontologie a très peu d'éléments et est très conjoncturelle, contrairement à d'autres disciplines, et repose enfin sur une hypothèse : que l'homme a évolué sur des millions d'années.
…
Je t'invite à lire quelques articles au sujet de ces découvertes, datations et interprétations, tu t'apercevras que c'est le sujet est controversé, même parmi les spécialistes, et que la préhistoire est sans arrêt tricotée et détricotée parce que c'est une science hautement conjecturelle.
Le chiffre est défini sur la base des différentes méthodes de datation, stratigraphique, radio-éléments, génétiques…
A ma connaissance, aucun paléontologue (du XXIeme siècle) ne fixe les débuts de l’Homo sapiens vers -4000 av J-C.
La théorie de l'évolution est la grille de lecture de la recherche en général. Quand je lis les découvertes et études des uns et des autres, toutes disciplines confondues, je m'aperçois que beaucoup ébranlent cette théorie, tout en restant évolutionnistes, et il en ressort au final une grande confusion qui, pour ma part, me laisse perplexe et me donne à penser que la théorie de l'évolution ne tiendra pas encore longtemps dans sa version traditionnelle.
Mais cela fait déjà longtemps que la théorie de Darwin a été remise en question et continue de l’être. Cependant elle fait partie intégrante du fait évolutif, même si d’autres mécanismes sont en jeux.
Justement, en t'appuyant sur la génétique, tu dois partir de l'idée que les mutations sont extrêmement rares et qu'elles se font par petite touche, donc on est nécessairement dans une évolution graduelle ; et là, on en revient au même problème : aucune trace fossile de ce phénomène.
Par ailleurs, on se demande bien comment, au sein d'une espèce, une génération va réaliser ce processus si complexe de concevoir sa progéniture - avec un placenta - contrairement à la génération précédente qui le faisait jusqu'alors sans placenta ?!
Il y a quelque chose qui défie la logique et le bon sens. Même avec toute la bonne volonté du monde.
Selon ma propre logique, j’estime plus crédible de tirer une nouvelle espèce d’une plus ancienne que d’en créer une ex nihilo.
Comme tu le dis, les mutations sont certainement rares, mais un petit changement de code dans le génome peut produire des résultats impressionnants. Si ce résultat est transmissible à la génération suivante, la sélection naturelle pourra le privilégier par rapport à une situation antérieure.
Il est normal de ne pas trouver les fossiles correspondants à un très petit nombre d’individus qui sont au départ noyés dans la masse de fossiles bien plus nombreux des espèces dont elles sont issues
Ce que tu oublies BenFis, c'est que les capacités d'intelligence des animaux n’évoluent pas. : Il reste tel quel.
Aucun n'est sujet à se différencier et tendre vers celui de l'homme: il y a une limite.
Le seul cas où cette limite a été dépassée c'est " dans la planète des singes ".
Bien sur tout le monde sait que c'est de la science-fiction et que le premier singe qui parlera c'est pas pour demain.