dan26 a écrit : ↑05 juil.19, 08:34
après avoir dit cela :Je ne comprends pas cette affirmation ,
le théisme etant la croyance en un seul dieu interventionniste , est forcement religieux .
je te parle de théisme , et tu réponds par le déisme conceptions de dieu totalement différente
Pas tant que ca: le Dieu du déisme n'a pas certaines propriétés du Dieu des religions, mais il a les autres; Mettons ABC au lieu de ABCDE.
Théisme: toute affirmation d'un Dieu, interventionniste ou non.
Déisme: Dieu non interventionniste.
Le déisme est donc un cas particulier de théisme. Bien des philosophes théistes sont irréligieux. Mais le Dieu des philosophes n'est pas essentiellement non interventionniste, donc on ne les classe pas déistes.
archi faux excuse moi , tout croyant ne connaissant pas l'athéisme de raison, lie l’étique à une croyance , comme si il ignorait que les humanistes n'ont pas besoin d'une divinité pour aimer les hommes , et les respecter
amicalement
Faux. La morale d'Aristote, fondateur de la philo morale, est indépendante de la religion, et elle est au Coeur de la morale catho (bonheur, vertus cardinales, classification des vertus, role de la joie et de la peine etc.)
tu n'a donc pas lu Epicure!
Pas si clair. Epicure dit:
« Car les dieux existent : évidente est la connaissance que nous avons d’eux. Mais tels que la foule les imagine communément, ils n’existent pas : les gens ne prennent pas garde à la cohérence de ce qu’ils imaginent. N’est pas impie qui refuse des dieux populaires, mais qui, sur les dieux, projette les superstitions populaires. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89picure#Les_dieux
Vieux chat a écrit : ↑11 juil.19, 09:08
Les interlocuteurs qui s'appuient sur des idées philosophiques sans prétendre avoir de preuve concrète n'utilisent pas ce genre de preuves (sauf méconnaissance de ma part), donc avec eux le dialogue est possible et même éventuellement constructif.
Donc on distingue les preuves concrètes des preuves abstraites. Mais en fait ce sont 2 types de fondements, et ce n'est pas (ou plus) pcq les preuves sont catégoriques (car les preuves abstraites le sont) que tu ne peux discuter.
Ce que tu écris ici est tout-à-fait logique et exact.
Dans le cas des propriétés du Dieu des chrétiens, j'en ai une idée parce que les croyants, leurs dogmes et leurs credos mentionnent au moins celles-ci: toute-puissance, omniscience, éternité, faculté de créer.
absolument
ChristianK a écrit: croire que Dieu n'existe probablement pas est une position métaphysique.
Je l'ai simplement écrit sans intention d'en discourir. Oui, tu le peux le définir ainsi si tu veux.
c"est le sens commun philosophique. Mais tu as raison, les mots sont conventionnels et on peut en changer si c'est utile
Oui, tu as as raison, j'aurais du écrire la seule façon de s'approcher de ou de tendre vers la vérité est de se baser sur des faits constatables et prouvés.
Parce que, comme tu le soulignes, tout le monde se base sur des vérités. Seulement les vérités ne sont pas toutes universellement acceptées comme telles.
Par exemple la parole de Dieu est considérée une vérité par certains, mais pas par d'autres.
Idem pour les miracles.
Cordialement.
Tout à fait. Sauf que des nuances sont nécessaires. Il faut distinguer croire et savoir. On sait par preuve, mais on croit sur fondements: eg. il n'y pas de preuve démonstrative que César est mort le 15 mars, que des témoins à croire (argument d'autorité). Pourtant il est déraisonnable d'en douter, c'est une forme de connaissance, mais non démonstrative (prouvée).