Pion a écrit :J'avais écris quelque chose de mieux hier, mais le forum est tombé hors-ligne probablement pour qu'on y fasse une maintenance et j'ai tout perdu mon texte....
Ca ressemblait a ceci: Les idée évolues et l'idée de normalité n'est plus la même que ce qu'elle était, par conséquent les normes changent aussi, la définition du mariage ne sera plus la même demain et déjà celle d'aujourd'hui n'est plus celle d'hier, c’est a chacun d'y trouver son compte pour ce qui concerne les raisons, du coté légal il faut s'adapter au courant de notre société je suppose et on dirait que c'est surtout sur ce point que tu veux élaborer la question, non?
Tu parles de s'adapter aux courants de la société au sens où "la majorité allant dans un sens, le reste doit suivre"? Où est donc la pluralité des opinions? Et si la majorité va dans le mur, la minorité n'a-t-elle pas un devoir de s'exprimer?
Je constate que le mariage, privé de sa fonction structurelle du couple face à la société et de la relation entre les générations a perdu complètement son sens premier. Pire, il n'existe dès lors plus de contrat spécifique allant dans ce sens et désormais, les enfants de la société sont à la fois les enfants de tout le monde et de personne. Si aujourd'hui, on peut être l'enfant de deux hommes ou de deux femmes au mépris de la biologie, je trouve ça extrêmement grave et c'est en cela que je me suis exprimé en parlant de dérive vers la décadence.
La loi n'a pas à répondre aux desiderata des gens. Je trouve tout à fait juste cette phrase qui n'est pas de moi.
La loi est un cadre rigide au sein de laquelle on peut tout faire tant qu'on n'en sort pas. Cette loi ne me parait pas un élargissement du cadre mais l'explosion d'une des barrières, c'est sur ça que je m'exprime.
Pion a écrit :Pourquoi pas? Mon père partageait cette même obsession, les temps ont changés, les choses aussi et a la fin de sa vie, il ne me laissait plus croire que cela avait pour lui la même importance, mais peut-être qu'il s'était senti obliger de taire cette passion, vu le déroulement des choses en ce qui me concerne, (je n'y avais jamais pensé avant aujourd'hui), il a du faire son deuil en silence lui qui les avait retrouvé tant de siècles en arrières, il les perdait maintenant avec moi....
Je n'ai pas tout compris. Toujours est-il que c'est une obsession (avec de nombreuses autres que la plupart du temps, je suis obligé de taire car elles sont justement très mal perçues par la plupart des gens) qui me tient à cœur et sur laquelle je ne veux pas démordre. Je ne sais pas comment je réagirai avec l'age, mais je ne veux pas lâcher sur ce point à l'heure actuelle.
Pour te dire, si l'émigration était une solution, je la choisirais.
samuell a écrit :A mon avis, mieux vaut une loi, même si elle est un peu bancale. D'ailleurs, je suis persuadé que le nombre de personnes vraiment concernées est très faible.
Ça ne posera pas de problèmes énormes !
Justement, créer une loi spécialement pour une très faible minorité avec comme excuse que les cas problématique seront rares à cause de ça ne me parait pas suffisant. La loi est faite pour tous et doit refléter un idéal. La justice et la jurisprudence se chargeaient déjà de faire preuve de souplesse sur le terrain (parfois trop même). Nous ne gagnons rien à rendre la loi encore plus molle.
samuell a écrit :vive la démocratie !
Marrant d'être pour la démocratie que quand elle va dans notre sens. Je te pose la même question que j'ai posée plus tôt dans le débat. Si nous avions eu un referendum et qu'il avait débouché sur un refus de la loi, aurais-tu accepté ce verdict?
samuell a écrit :normal ,
avec les excités de l'intolérance et les excités liberticides .
Tu ne serais pas soixante-huitard toi? L'idéologie nauséabonde qui consiste à dire qu'il est interdit d'interdire, celle qui nous a mis dans le climat de libéralisme et de libertarianisme d'aujourd'hui (deux principes que je trouve aussi dangereux que le totalitarisme). Je vais te dire, je suis tellement démocrate que j'applique la non-rétroactivité de la loi. Même si la loi devait partir, ces unions célébrées ne seront pas annulées.
Mais sans rire, parler de liberticide alors que nous sommes dans un pays où la liberté serait même trop prononcée (et invoquée pour tout et n'importe quoi) relève soit de la farce, soit de la naïveté, soit du militantisme pro-libertarien.
En conclusion, je souhaite profondément que ces couples n'aient pas l'intention de faire d'adoption plénière.