ChristianK a écrit:
Au fond un théorie contractuelle parle des intérêts et essaie dèn déduire le bien. Mais si le bien est autre chose ca va pas au fond.
ChristianK a écrit:
Les grandes philos morales (les 4 -5 principales: du bonheur-perfection (aristote), du devoir (Kant), dela pure vertu (stoiciens), utilitariste (JS Mill), hédonistes (Epicure, utilitaristes), sont toutes élaborées dans le cadre de raisonnements objectifs au sens philosophique du terme
Si le bien c'est autre chose pour toi, donne moi en une définition objective acceptable par tous.
...
Nous ne parlons pas de la même chose.....
@jminterroge
Exact! Effectivement ce n'est pas la même objectivité. tu te souviens que pour moi et le droit mon témoignage en justice comme seul témoin du meurtre n'est pas scientifique mais n'est pas non plus subjectif ni une croyance, autrement il serait rejeté. Nous retrouvons bien sur cette question et ce sera à répétition.
1) La cause de ca réside dans ta méthode: ta philo des sciences, strictement limitée aux sciences empiriques , est certainement défendable. Mais au lieu de la faire entrer dans l'épistémologie générale (philo de la conaissance), tu tentes de faire rentrer l'épistémologie générale dans la philo des sciences, et la ca va nécessairement accrocher dans les coins, tu ne pourras traiter de la connaissance esthétique, ca marchera pas, tu vas être obligé de dire que cette connaissance n'en est pas une, mais les spécialistes de l'art, ils connaissent l'art, et avec une certaine objectivité, ca n'a pas de sens de le nier. Et connaissance non objective, ou subjective, qu'est ce que ca voudrait dire au juste sinon l'ignorance de l'objet-art? Or ce sont pas des ignorants, ils en connaissent bien plus que les physiciens en art.
Donc il est plus réaliste de placer la philo des sciences comme une partie de la philo de la connaissance, car toute connaissance n'est pas scientifique. En un sens connaissance objective est un pléonasme.
2) IL est normal que tu parles de définition objective acceptable par tous, mais je ne veux pas aller hors sujet et ce n'est pas nécessaire. Effectivement en science empirique l'intersubjectivité (je crois que c'est important dans ta conception de l'objectivité bien que je ne sois pas sur à quel point précis) est cruciale, mais 2 remarques:
-seulement certains objets se prêtent à ca empiriquement, comme compter des boules de billard dans une salle. La question de savoir si le monde existe en dehors de notre esprit ne permet pas de vérificatiion de labo, c'est d'un autre ordre, ca va utiliser des faits, mais ca va être du domaine intelligible et argumentatif, logique, sans retour aux faits.
-Aussi et surtout, l'intersubjectivité n'est rien d'autre que le consensus, et defacon assez piquante, ce n'est rien d'autre qu'un argument d'autorité ! (on voit tout de suite Feyerabend dans le fond qui dit que la science est une religion) ! C'est une subjectivité multipliée, rien d'autre, et on espère qu'ainsi on colle davantage à l'objet. De soi, logiquement, être d'accord ne prouve pas. Au fond c'est assez pragmatique.
3) Enfin un argument que j'utilise souvent sur le positivisme: c'est une philo, pas une science. Quand tu fais de la science, pas de problême, tu exiges les faitss objectifs et l'intersubjectivité, mais quand tu fais de la philo des sciences tu te places exactement dans la position ou je suis en morale car tu n'est plus en science, il y a des théories de philo des sciences (celle de Feyerabend peut être) différentes de la tienne, donc il n'y a pas objectivité ou intersubjectivité scientifiques, il n'y a que des raisonnements "objectifs" comme en philo morale. ET tu ne pourras pas trancher entre les théories de philo des sciences par ce que tu appelles les faits objectifs acceptables par tous.
Pire encore: ta propre demande de faits objectifs acceptables par tous en morale n"est pas un énoncé scientifique, mais philosophique (cet énoncé est il acceptable par tous et objectif?). Tu es pris dans le bain philosophique, hors du bain scientifique.