Noonalepsyne a écrit :
Oui, le langage à utiliser doit être scientifique.
Noonalepsyne a écrit :
Là je comprends un peu moins. L'étude du vivant s'appuie sur les grands principes physico-chimiques : il faut donc garder une cohérence entre l'étude du vivant et celle de la matière pour qu'il y ait validité. Par exemple, les électrons des couches électroniques inférieures à la couche de valence n'influent pas sur les propriétés chimiques, donc sur les interactions moléculaires. Seuls influent le rayon des atomes et les électrons de la couche de valence. De même, les gaz inertes sont ...inertes chimiquement. Le rôle des micro-tubules ainsi que des autres organites présents dans les neurones a été largement étudié à l'échelle cellulaire.
Je sais tout ce que tu me dis là!
Mais pose toi la question: tous les phénomènes du vivant reposent-ils uniquement sur les liaisons covalentes et les phénomènes faisant intervenir la couche de valence des atomes? En est tu sûr?
- Et même si c'était vrai au niveau des phénomènes biologiques, la conscience ne pourrait-elle pas quant-à elle relever également de phénomènes plus fondamentaux? Micro-physiques?
----- (Pour les gaz inertes, je me référais à des textes de science fiction...(mettant en scène des extraterrestres qui auraient partagé des éléments de leur connaissance scientifique à travers des lettres adressées à des scientifiques, des religieux... sur près de quatre ou cinq décennies...) Laisse tomber...
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> Plus sérieusement, on sait que les microtubules très nombreuses dans les neurones (axones principalement), ont des propriétés "micro-quantiques" (supraconductivité et autres) portées à l'échelle macro. Ça ce sont des faits avérés! Alors pourquoi ces propriétés ne pourraient-elles pas être exploitées par le vivant? Cela expliquerait beaucoup de choses comme par exemple la "non-localité" apparente de certains aspects ou fonctions de la pensée au niveau de l'encéphale.
Noonalepsyne a écrit :L'étude atomistique nourrit l'étude moléculaire, elle-même base de l'étude cellulaire, dont l'organisation se répercute à l'échelle macroscopique (structures cérébrales du cerveau). S'il y a un niveau où l'on manque de données observables pour corréler les hypothèses, c'est entre l'échelle cellulaire et l'échelle macroscopique.
Oui ce n'est pas faux, mais il y a aussi des tas de phénomènes du vivant à l'échelle moléculaires et infra-moléculaire où les bizarreries de la mécanique quantiques pourraient avoir un "rôle".
Noonalepsyne a écrit :Par ailleurs, que cherches-tu à expliquer par ces processus micro-physiques ? Quelle anomalie ou autre observation t'ammène à les considérer comme importants dans le domaine du vivant ?
Principalement le phénomène de la conscience, ce qui n'est pas rien! Et cette "non-localité" constatée de certaines fonctions de la pensée notamment.