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Re: Pourquoi les Témoins de Jéhovah ne fêtent pas Noël

Posté : 09 mars16, 18:55
par medico
Giova a écrit :Certain chrétien ne fête pas noël aussi, après tout ce n'est pas une recommandation qui nous est demandé de faire.
Tout à fait la seul obligation c'est la commémoration de la mort de Jésus.

(Luc 22:14-20) 14 Finalement, quand l’heure arriva, il s’étendit à table, et les apôtres avec lui. 15 Et il leur dit : “ J’ai beaucoup désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ; 16 car je vous le dis : Je ne la mangerai plus jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse dans le royaume de Dieu. ” 17 Et, acceptant une coupe, il rendit grâces et dit : “ Prenez ceci et faites-le passer parmi vous, de l’un à l’autre ; 18 car je vous le dis : À partir de maintenant je ne boirai plus du produit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu arrive. ” 19 Il prit aussi un pain, rendit grâces, le rompit et le leur donna, en disant : “ Ceci représente mon corps qui va être donné pour vous. Continuez à faire ceci en souvenir de moi. ” 20 La coupe aussi de la même manière après qu’ils eurent pris le repas, [et] il disait : “ Cette coupe représente la nouvelle alliance grâce à mon sang, qui va être répandu pour vous [...]

Re: Pourquoi les Témoins de Jéhovah ne fêtent pas Noël

Posté : 10 mars16, 20:13
par Ikarus
medico a écrit :Si tu lis bien l'article il question aussi du jour de naissance de Jésus , donc du jour de Noël car pour la chrétienté il serait né ce jour là!
Il faut bien lire avant de juger.
Tiens, tu change de discours. Je croyais que c'était une fête païenne.

Re: Pourquoi les Témoins de Jéhovah ne fêtent pas Noël

Posté : 10 mars16, 20:46
par medico
Mais c'est bien une fête païenne ou tu vois que j'ai changé de discours ? :(

Re: Pourquoi les Témoins de Jéhovah ne fêtent pas Noël

Posté : 11 mars16, 04:15
par Ikarus
Bah, je sais pas, lorsque les premiers ont dérivé sur les anniversaire, tu les as censuré, prétendant quelle problème de noël c'était d'être une fête païenne et que ça n'avait donc rien a voir avec les anniversaires.

Tiens, la page même si du coup, avec ta censure total, c'est difficile de refaire le lien si on a pas en mémoire les propos
http://www.forum-religion.org/temoins-d ... 4-255.html

Re: Pourquoi les Témoins de Jéhovah ne fêtent pas Noël

Posté : 11 mars16, 05:22
par medico
Forcément il sortait du sujet sur Noël pour les derives il faut aller sur la section WT.

Re: Pourquoi les Témoins de Jéhovah ne fêtent pas Noël

Posté : 21 mars16, 21:31
par medico
Noël : les apocryphes ou l'art de raconter des histoires
On leur doit la crèche de la nativité, le bœuf, l'âne et la couronne des rois mages. Les textes apocryphes ne sont pas sacrés, mais ils ont des idées…
PAR CATHERINE GOLLIAU
Publié le 22/12/2015 à 06:13 - Modifié le 22/12/2015 à 07:16 | Le Point.fr
Sans eux, Jésus ne serait pas né dans une crèche, et Marie n'aurait pas eu un papa qui s'appelait Joachim. Sans eux, pas de Joseph père aimant et cocu magnifique. Sans eux, pas de récit de l'enfance du Christ, pas d'anecdotes, pas de chair, pas de jus, et un christianisme franchement trop sérieux pour plaire aux foules. Bref, sans eux, c'est sûr, Jésus, le fils de Dieu, ne serait pas devenu le héros de la première religion au monde. Pourtant, qui rend grâce à l'Évangile du Pseudo Thomas ou à L 'Histoire de Joseph le charpentier, ces évangiles dits « apocryphes » ? Apocryphe : un nom d'origine grecque (« caché ») pour désigner ces nombreux textes nourris aux évangiles officiels autant qu'aux récits populaires qui, aux premiers temps de l'Église, entendaient donner leur propre version de la vie et du message du Christ. Considérés comme des sornettes par l'Église officielle qui, en 367, les exclut de sa liste de textes « canons », c'est-à-dire reconnus comme inspirés et authentiques, ces ouvrages qui se présentent aussi bien comme des éproprement dits que des épîtres ou des actes continueront néanmoins de nourrir la foi populaire... Et de véhiculer les opinions et les visions dissidentes.
Si l'on se réfère à la liste qu'en dresse le Décret de Gélase (IVe siècle), les apocryphes entrent dans trois catégories : les plus anciens, issus du judéo-christianisme, portent le nom des communautés qui les ont élaborés (É vangile selon les Hébreux, Évangile des Ébionites, traditions de Mathieu, Évangile des Égyptiens…). Ils imitent souvent les Évangiles de Marc, Mathieu et Luc auxquels ils agrègent des idées déviantes. D'eux, il ne reste quasiment plus rien, si ce n'est des bribes ou des citations dans les écrits des pères de l'Église.
« Gnostiques »
Plus romanesques, les apocryphes qui racontent la vie de Jésus et de ses proches. Nous leur devons la crèche de la nativité, le bœuf et l'âne, la couronne des rois mages ainsi que certains miracles. Très riches en anecdotes plus ou moins miraculeuses, certains d'entre eux ont profondément influencé le christianisme populaire. Le Protévangile de Jacques a ainsi joué un rôle déterminant dans l'élaboration du culte marial. Comme le rappelle France Quéré (É vangiles apocryphes, Seuil, 1983), cet ouvrage présenté comme l'œuvre de Jacques le Mineur (qui serait le demi-frère de Jésus) a été rédigé « dans un but apologétique, pour régler, auprès des Grecs et des Juifs, la question délicate de l'incarnation de Dieu. Or, pas d'incarnation sans pureté absolue, pureté de Marie, non seulement verge avant, pendant et après, mais maintenue dès sa conception dans une sorte d'état angélique. » Marie naîtra donc sans péché. Le texte est à l'origine de plusieurs fêtes liturgiques : la célébration d'Anne et de Joachim, les parents de Marie, la fête de La Conception et de la Nativité de Marie, la Présentation de la Vierge, etc.
Troisième catégorie d'apocryphes, plus intellectuels, mais aussi plus dangereux aux yeux des gardiens du dogme : les « gnostiques », comme le célèbre Évangile de Thomas, dont un papyrus a été découvert en 1946 à Nag-Hammadi en Égypte. Écrit en copte au IIe siècle et probablement d'origine syrienne, ce texte contient 114 paroles inédites de Jésus et il est suffisamment riche pour que les chercheurs l'aient considéré un temps comme un cinquième évangile « authentique ».
Textes « cachés »
L'élaboration du Canon au IVe siècle ne débarrassa l'Église ni des hérésies ni des apocryphes. La Réforme apporta au mot lui-même un éclairage nouveau… en en changeant le sens. Les protestants l'utilisèrent en effet pour qualifier les textes les plus récents de l'Ancien Testament, ceux que les juifs avaient écartés comme non-inspirés au Ier siècle après Jésus Christ, et que les réformateurs placèrent à la fin de leurs bibles en langue vulgaire. À partir du XIXe siècle, les textes « cachés » revinrent encore sur le devant de la scène : l'exégèse commençait alors à se vouloir critique et à utiliser la science pour mieux mettre les croyances en perspective. Cette approche montra que les fameux textes « cachés » pouvaient être porteurs parfois d'une part de vérité, et que les textes canoniques n'étaient pas toujours exempts de passages inauthentiques…
De quoi alimenter chez certains le goût pour la théorie du complot, dont les flammes ont rejailli en 2006 avec la publication de l'Évangile de Judas, attribué à l'homme qui a trahi Jésus. Mais les apôtres n'auraient-ils pas dénaturé le message du Christ en faisant un mauvais procès à leur camarade ? Celui-ci, en trahissant ne répondait-il pas au vœu du Christ lui-même ? N'a-t-il pas accepté le sceau de l'infamie pour mieux servir son Dieu ? Vingt-cinq feuilles de papyrus pour changer le sens de l'histoire ? L'éditeur en rêvait, mais la réalité joue comme souvent petit bras. Trouvé dans les années soixante-dix dans une grotte du désert de haute Égypte, passé ensuite de main en main, ce texte en langue copte daté du IIIe ou du début du IVe siècle serait la traduction d'un ouvrage grec aujourd'hui perdu, composé entre 130 et 180 après J.-C. Irénée, premier évêque de Lyon, le dénonce déjà comme une « malfaisance de la secte hérétique des Caïnites » (les héritiers de Caïn) : « Ils déclarent que Judas le traître était bien avisé de ces choses et que lui seul, connaissant la vérité comme aucun autre, a accompli le mystère de la trahison. Ils ont produit une histoire fictive de ce genre, qu'ils ont appelée l'Évangile de Judas. » Les apocryphes, ou l'arme de guerrhttp://www.lepoint.fr/culture/noel-les-apocryp ... _3.php#r_e des hérétiques…