a écrit :Mic a dit : MLP, pourquoi Dieu ne serait il opas psychopathe ? Peut etre l'est il ? Il n en serait pas moins notre Pere/Mere.
Parfait , devenons tous psychopathe en suivant ce dieu psychopathe imaginaire et le monde ira mieux .
Si on te disait qu'un dieu imaginaire t'ordonne de sauter du haut de la falaise , tu le fais ?.
Tu ne peux en aucun cas vérifier son existence , et tu peux tout aussi bien imaginer tout autre chose , mais tu vas faire le choix de croire en ce dieu psychopathe dont tu n'as pas la preuve de l'existence simplement parce qu'il y a des légendes selon laquelle il te punirait en enfer ?
Mais des légendes il y en des tonnes , dans l'histoire , des millions de légendes en tout genre .
La raison nous dit qu'il n'y aucune raison de croire en une légende plutôt qu'une autre , et qu'il faut des preuves avant de suivre quelqu'un ou quelque chose qui dirige le fondement de notre vie . Sinon , on peut croire en n'importe quoi .
Bouddha invitait à ne pas croire à ce qu'on ne peut vérifier par soi même .
Bouddha ne faisait confiance qu'aux faits qu'on peut vérifier par soi même et non aux croyances perpétuées .Il invitait à se détourner des histoires ou légendes non vérifiables .
Lis ce petit soutra :
https://www.forum-religion.org/viewtopi ... 23&t=60260
Il y a également le sutta des kalamas .
Les Kalamas, habitants de Kesaputta, interrogent Gautama Bouddha : différents maîtres énoncent différentes doctrines, et ils ne savent qui croire. Le Bouddha leur répond qu'on ne peut se fier :
ni à ce qui a été acquis du fait de l'avoir entendu de façon répétée ;
ni du fait de la tradition ;
ni du fait de la rumeur ;
ni du fait que ça se trouve dans une écriture ;
ni du fait d'une supposition ;
ni du fait d'un axiome ;
ni du fait d'un raisonnement spécieux ;
ni d'un parti-pris en faveur d'une notion à laquelle on a pu réfléchir ;
ni du fait de l'apparente habileté de quelqu'un d'autre ;
ni du fait de la considération « Le moine est notre maître ».
À la place de ces éléments peu fiables, Gautama leur propose d'abandonner les choses dont ils savent par eux-mêmes qu'elles sont mauvaises, blâmables, condamnées par les sages, et qu'elles conduisent au malheur.