sceptique a écrit :
C'est pas sûr ça, Camille! Le fait qu'Adam et Ève ne savaient pas ce qu'étaient le bien et le mal avant de manger du fruit défendu ne prouve aucunement que ces derniers étaient "sans péché" avant d'en manger... cela prouve uniquement qu'ils étaient inconscients de l'existence de la loi de Dieu au tout début de leur vie... c'est tout. Ce faisant, ils pouvaient très bien transgresser les justes lois du Créateur sans le savoir!.. étant donné qu'ils ignoraient tout de la loi de Dieu!
Nuance... ils ont juste désobéi à l'ordre de Dieu concernant l'arbre de la connaissance du bien et du mal qu'il y avait dans le jardin d'Éden. De toute évidence, le but de Dieu était donc "d'enfermer tous les hommes dans la désobéissance afin de faire miséricorde à tous!.. y compris à Adam et Ève! (Rom 11,32)
Te rends-tu compte que si nos premiers parents n'avaient jamais mangé du fruit défendu qu'ils n'auraient jamais su ce qu'étaient le bien et le mal selon les justes critères de Dieu?
Le péché originel est le résultat de la déobéisance.
Adam et Éve ne péchaient pas car rien n'était interdit seulement le fruit de l'arbre.
Romains 3:20 Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché.
Et savoir ce qui est le bien et le mal est aussi ce résultat comme la crainte.
La faute d’Adam et d’Ève a eu cinq conséquences :
L’attitude de l’homme à l’égard de Dieu a été marquée par la honte et la peur (#Ge 3.7; Jn 3.20), la colère de Dieu contre le péché a été révélée (#Ge 3.24) ; toute la race humaine a été contaminée par le péché (voir paragraphe suivant) ; la terre physique subit la malédiction prononcée sur l’homme (#Ge 3.17; Ro 8.20) ; la mort a été introduite dans l’humanité comme la sanction du péché. (#Ge 2.17; 3.19).à
L’universalité du péché. Le péché d’Adam a eu une répercussion profonde sur toute la race humaine, ce que souligne Paul dans #Ro 5.12ss. Il explique que tous ont péché en Adam, c’est-à-dire qu’il y a en Adam une solidarité raciale du fait qu’il était le représentant de la race humaine. Ce n’est pas simplement que tous pèchent et sont par conséquent coupables ; ni qu’il y a une sorte d’infirmité héréditaire qui nous rend pécheurs. Tout comme les chrétiens sont « sauvés » par le Christ, le « représentant » des hommes qui s’est sacrifié lui-même pour eux, comme le dit Paul, ainsi tous les humains sont pécheurs au travers de leur premier « représentant », Adam. L’expérience morale consécutive de tous est de commettre des péchés, de sorte qu’en pratique tous contreviennent aux normes morales fixées par Dieu (#Ro 3.23). Le principe selon lequel s’accomplit notre salut et qui fait de nous des héritiers de la vie éternelle est de la même espèce que celui par lequel nous sommes devenus pécheurs et héritiers de la mort. (#1Co 15.22).
Nous n’existons jamais séparés du péché d’Adam considéré comme le nôtre (#Ps 51.5) ; quel que soit l’angle sous lequel on considère l’humanité, on y constate l’absence de ce en quoi Dieu prend plaisir. Tous sont devenus corrompus et ont « les tendances de la chair ». (#Ro 8.5). En d’autres termes, il n’y a aucun aspect de la vie humaine qui ne soit affecté par notre nature déchue, et donc aucun qui puisse servir de justification possible devant Dieu et la loi. Bien entendu, l’on constate des différences d’un individu à l’autre. Certains se livrent corps et âme au mal (#Ro 1.24), mais pour d’autres la conscience et l’influence de la loi de Dieu peuvent promouvoir une justice civile (#Ro 2.14). Cependant de telles actions ne sont pas suffisantes pour plaire à Dieu et par là acquérir le salut éternel (#Ro 8.7).
Une nature impossible à changer. La nature pécheresse ne peut être changée par des efforts humains. Nous ne pouvons, de nous-mêmes, obéir à la loi de Dieu (#Ro 7) ni même discerner sa vérité (#1Co 2.14). Selon l’expression de Jésus, de mauvais arbres ne peuvent produire de bons fruits (#Mt 7.18). La seule possibilité de changement réside en ce que Dieu nous attire à lui (#Jn 3.3; 6.44). Recevoir les choses de l’Esprit de Dieu est pour l’homme naturel une impossibilité psychologique, morale et spirituelle, d’où l’insistance sur la grâce de Dieu dans le NT.