Re: Tu ne consommeras pas du sang
Posté : 21 déc.15, 04:32
*** w92 15/10 p. 30 Questions des lecteurs ***
Tôt dans l’histoire de l’homme, le Créateur a ordonné aux humains de ne pas manger de sang (Genèse 9:3, 4). Il a déclaré que le sang représente la vie, qui est un don de sa part. Le sang provenant d’un animal ne pouvait servir que pour les sacrifices, comme ceux qui étaient offerts sur l’autel. Cette exception mise à part, le sang d’un animal devait être versé sur le sol, en quelque sorte pour le rendre à Dieu. Les serviteurs de Dieu ne devaient pas se maintenir en vie en consommant du sang. Dieu décréta: “Vous ne devrez manger le sang d’aucune sorte de chair, car l’âme de toute sorte de chair est son sang. Quiconque le mangera sera retranché.” (Lévitique 17:11-14). L’interdiction divine de manger le sang a été réitérée aux chrétiens (Actes 15:28, 29). Aussi les premiers chrétiens ne devaient-ils pas manger d’aliments contenant du sang, tels que de la viande d’animaux étouffés ou du boudin.
Cependant, dans la pratique, comment ces chrétiens montraient-ils leur détermination à ‘se garder du sang’? (Actes 21:25.) Devaient-ils simplement appliquer ces paroles de l’apôtre Paul: “Continuez à manger de tout ce qui se vend au marché aux viandes, sans poser aucune question à cause de votre conscience”?
Non. Ces paroles contenues en 1 Corinthiens 10:25 se rapportent à de la viande qui pouvait provenir d’un animal sacrifié dans un temple dédié à une idole. À l’époque, le surplus de viande provenant des temples était vendu à des commerçants, qui le vendaient en même temps que d’autres viandes. Paul voulait montrer que la viande issue d’un temple n’était pas mauvaise en elle-même ni contaminée. Il semble qu’il était de coutume de saigner les animaux sacrifiés sur les autels païens et d’en utiliser le sang. Par conséquent, si certains excédents étaient vendus au marché sans qu’il y ait un lien évident avec un temple ou les croyances erronées des païens, les chrétiens pouvaient simplement en acheter comme une viande commercialisée qui était saine et qui avait été convenablement saignée.
Cependant, le cas aurait été différent si les mêmes chrétiens avaient su que de la viande d’animaux étouffés (ou du boudin) était proposée dans certains magasins de leur ville. Il leur aurait fallu être prudents dans le choix de la viande qu’ils allaient acheter. Ils auraient peut-être pu reconnaître les produits à base de viande qui contenaient du sang s’ils avaient une couleur caractéristique (de même qu’aujourd’hui on reconnaît habituellement le boudin dans les pays où il est couramment vendu). Ou les chrétiens auraient peut-être cherché un boucher qui avait une bonne réputation. S’ils n’avaient aucune raison de penser qu’une certaine viande contenait du sang, ils pouvaient sans hésiter en acheter et la manger.
Paul a également écrit: “Que votre comportement de personnes raisonnables soit connu de tous les hommes!” (Philippiens 4:5). Cela pouvait s’appliquer à l’achat de la viande. Ni la Loi donnée à Israël, ni le décret émis par le collège central chrétien du Ier siècle n’ont exigé des serviteurs de Dieu qu’ils déploient des efforts démesurés pour se renseigner sur la viande, voire qu’ils deviennent végétariens s’ils avaient le moindre doute quant à la présence de sang dans la viande disponible.
Tôt dans l’histoire de l’homme, le Créateur a ordonné aux humains de ne pas manger de sang (Genèse 9:3, 4). Il a déclaré que le sang représente la vie, qui est un don de sa part. Le sang provenant d’un animal ne pouvait servir que pour les sacrifices, comme ceux qui étaient offerts sur l’autel. Cette exception mise à part, le sang d’un animal devait être versé sur le sol, en quelque sorte pour le rendre à Dieu. Les serviteurs de Dieu ne devaient pas se maintenir en vie en consommant du sang. Dieu décréta: “Vous ne devrez manger le sang d’aucune sorte de chair, car l’âme de toute sorte de chair est son sang. Quiconque le mangera sera retranché.” (Lévitique 17:11-14). L’interdiction divine de manger le sang a été réitérée aux chrétiens (Actes 15:28, 29). Aussi les premiers chrétiens ne devaient-ils pas manger d’aliments contenant du sang, tels que de la viande d’animaux étouffés ou du boudin.
Cependant, dans la pratique, comment ces chrétiens montraient-ils leur détermination à ‘se garder du sang’? (Actes 21:25.) Devaient-ils simplement appliquer ces paroles de l’apôtre Paul: “Continuez à manger de tout ce qui se vend au marché aux viandes, sans poser aucune question à cause de votre conscience”?
Non. Ces paroles contenues en 1 Corinthiens 10:25 se rapportent à de la viande qui pouvait provenir d’un animal sacrifié dans un temple dédié à une idole. À l’époque, le surplus de viande provenant des temples était vendu à des commerçants, qui le vendaient en même temps que d’autres viandes. Paul voulait montrer que la viande issue d’un temple n’était pas mauvaise en elle-même ni contaminée. Il semble qu’il était de coutume de saigner les animaux sacrifiés sur les autels païens et d’en utiliser le sang. Par conséquent, si certains excédents étaient vendus au marché sans qu’il y ait un lien évident avec un temple ou les croyances erronées des païens, les chrétiens pouvaient simplement en acheter comme une viande commercialisée qui était saine et qui avait été convenablement saignée.
Cependant, le cas aurait été différent si les mêmes chrétiens avaient su que de la viande d’animaux étouffés (ou du boudin) était proposée dans certains magasins de leur ville. Il leur aurait fallu être prudents dans le choix de la viande qu’ils allaient acheter. Ils auraient peut-être pu reconnaître les produits à base de viande qui contenaient du sang s’ils avaient une couleur caractéristique (de même qu’aujourd’hui on reconnaît habituellement le boudin dans les pays où il est couramment vendu). Ou les chrétiens auraient peut-être cherché un boucher qui avait une bonne réputation. S’ils n’avaient aucune raison de penser qu’une certaine viande contenait du sang, ils pouvaient sans hésiter en acheter et la manger.
Paul a également écrit: “Que votre comportement de personnes raisonnables soit connu de tous les hommes!” (Philippiens 4:5). Cela pouvait s’appliquer à l’achat de la viande. Ni la Loi donnée à Israël, ni le décret émis par le collège central chrétien du Ier siècle n’ont exigé des serviteurs de Dieu qu’ils déploient des efforts démesurés pour se renseigner sur la viande, voire qu’ils deviennent végétariens s’ils avaient le moindre doute quant à la présence de sang dans la viande disponible.