Estrabolio a écrit :Le verbe δικαιόω employé ici signifie "rendre juste" tout simplement ! Mettre "sauvé" entre parenthèse comme si c'était un synonyme est tendancieux.
Lorsque le même verbe est utilisé ici Luc 7:29 Et tout le peuple qui l’a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean" est ce que Dieu a été sauvé par les publicains ?
et ici Galates 3:11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra par la foi." est il question d'être sauvé devant Dieu par la loi ?
Que nous dit Jésus ?
"Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu'ils se convertissent. » (Luc 5, 32)
Jésus n'est pas venu pour les justes, parce que les justes, ce sont ceux qui sont ajustés à la volonté de Dieu, observant les commandements qu'ils a donné, dans les tables de la Loi.
Les pécheurs, ce sont ceux qui ne sont pas ajustés à la volonté de Dieu ; car le péché c'est justement, agir contre la volonté de Dieu ; ce qu'on fait Adam et Eve, en s'ajustant à la volonté du Serpent, qui voulaient qu'ils mangent, contrairement à ce que Dieu leur avait ordonné, le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
Jésus est claire :
"L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux captifs leur libération, et aux aveugles qu'ils retrouveront la vue, remettre en liberté les opprimés, (Luc 4, 18)
Le salut que Jésus est venu nous apporter, c'est cette libération, à l'image de la libération que Moïse est venu apporter aux hébreux, devenus captifs du Pharaon et de l'idolâtrie pratiquée par les Egyptiens.
Jésus est venu libérer l'homme, captif du diable et de la tentation auquel le diable le soumet, la tentation du péché avec lequel l'homme s'éloigne de Dieu, et de la Vie que Dieu est venu lui donner dans le fruit de l'arbre de la Vie.
La justification, qui est l'oeuvre que Dieu est venu accomplir en l'homme, est donc bien le salut que Jésus nous apporte, en nous rendant juste devant Dieu, dans la mesure où nous lui obéissons, nous observons tout ce qu'il a prescrit et qu'il a demandé à ses Apôtres de nous enseigner.
Les oeuvres qui permettent nous justification, ce sont ces oeuvres que Jésus a prescrit, et qu'il a demandé à ses Apôtres de nous apprendre à observer :
"Allez donc: de toutes les nations faites des disciples :
1. les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit,
2. leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. (Matthieu 28, 19-20)
L'erreur que commet Logos et nombre de protestants, c'est de croire qu'on devient "disciple de Jésus", en recevant le baptême, qui est pour eux "une profession de foi". Pour les protestants, entrer dans l'eau, se plonger dans l'eau, c'est poser un acte de foi dans l'oeuvre du salut que Jésus a accomplit sur la croix".
Sauf, que l'on devient disciples de Jésus :
1. en recevant son baptême, après avoir proclamé notre foi. On ne se baptise pas, on reçoit le baptême que par les mains de ses Apôtres, ses ambassadeurs, Dieu le Père et son Fils Jésus, nous donnent dans le Saint Esprit : "lui vous baptiser dans l'Esprit Saint et le Feu".
2. en observant tout ce que Jésus a prescrit, tout ce qu'il nous a demandé de faire :
- . aimer son prochain, jusqu'à ses ennemis, ceux qui nous font du mal, nous persécute ; nous demandant de ne pas nous satisfaire d'aimer uniquement ceux qui nous aiment, ceux avec qui on s'entend bien.
. venir recevoir le pardon de nos péchés, quand nous retombons dans l'e péché,
. manger son pain de Vie, par lequel il répand en nous son sang, pour la rémission de ces péchés, leur recul en nous, jusqu'à guérison.
Le salut, c’est le fait d’être sauvé de la culpabilité due aux péchés que j’ai commis, et mieux encore, c’est être sauvé de la racine du péché, de l’état d’esclave dans lequel j’étais par rapport au corps du péché. (Hébreux 7, 19, 25)
La porte d'entrée dans le salut c'est "la justification apporté par Jésus, dans le pardon et la rémission des péchés".
Malheureusement, nombreux ceux qui confondent "pardon" et "rémission des péchés". Le pardon et la rémission des péchés, ce n'est pas la même chose.
Jésus nous justifie en :
1. nous pardonnant nos péchés,
2. en faisant reculer le péché en nous, comme le médecin par le traitement qu'il nous donne, fait reculer en nous la maladie. On parle d'ailleurs, quand la maladie recule en nous, et que les symptomes de la maladie s'estompent, de "rémission" de la maladie[/list].
Le pardon des péchés, Jésus l'a donné dès qu'il a commencé sa mission de salut ; quand à la rémission de nos péchés, il en a parlé, quand il a demandé à ses Apôtres de faire ce qu'il avait fait avec eux, en leur donnant à manger sa chair et à boire son sang, versé pour la rémission des péchés.
L'oeuvre de salut accomplie par Jésus, elle est réalisée :
. par le pardon des péchés, que ses Apôtres vont donner de sa part, à tous ceux qui confesseront leurs péchés, et s'en repentirons
. par la rémission des péchés, c'est à dire "le recul des péchés" en nous, reçu de son sang, qu'il nous donne à boire, à l'image de la rémission d'un cancer, le recul d'un cancer, observé, après que le liquide de la chimiothérapie, mélangé au sang du malade, va aller attaquer "la tumeur", pour la faire disparaître.
Les oeuvres que le malades d'un cancer du poumon, par exemple, en voie de rémission, doit accomplir, c'est par exemple, éviter de reposer les actes qu'il a posé, comme fumer ardemment, et qui ont provoqué son cancer du poumon.
Il est évident que celui qui retombe dans le péché que Jésus lui a pardonné, par la bouche de ses envoyés, ses Apôtres, il compromet ses chances de rémission ; il ne rend pas grâce à Dieu pour le pardon de ses péchés, reçu gratuitement ; et il offense Dieu, qui par son sang répandu en nous, quand il nous le donne à boire pour faire reculer en nous ces péchés, qui sont comme une tumeur spirituelle (tu pèches, tu meurt ; car les péchés que nous commettons, sont une véritable tumeur qui nous conduit à la mort spirituelle).
C'est comme celui qui confesse ses péchés, sans jamais venir boire le sang de Jésus ; à l'image d'un malade venu confier à son médecin, qu'il souffre ; son médecin qui va trouver qu'il a en lui une tumeur cancéreuse qui lui provoque cette souffrance, qui va lui prescrire de la chimio, lui fixer un rendez-vous et ne va pas se présenter pour recevoir cette chimio en lui. Celui-là, c'est le pécheur, qui se sait pécheur, atteint de la maladie qui fait de lui un pécheur, qui va confier à Jésus son péché, sans venir recevoir le pardon de ses péchés, et son sang qui va faire reculer en lui, le péché.
Et c'est ce que fait ce cher Logos, qui croit qu'avoir foi en Jésus, dans l'oeuvre qu'il est venu accomplir, cela suffit à son salut ; oubliant qu'il faut venir manger sa chair, de manière à boire son sang, pour que son péché qu'il a commis, après lui avoir été pardonné gratuitement, recule.
La sanctification apportée par Jésus, elle correspond à l'oeuvre que le médecin accomplit par la chimio, qui au fur et à mesure qu'on la reçoit, sur plusieurs séances, rend de nouveau "sain", notre corps, infecté par la maladie.
On ne devient pas saint pleinement le jour de notre baptême. La sainteté est déposé en nous comme un germe, je dirai comme une gellule, qui va libérer en fondant son produit, qui va venir attaquer la partie de notre corps, qui n'est pas saine ; et dans notre cas, notre âme qui n'est pas saine, parce qu'infectée par le péché.
Dommage que Logos et Estrabolio n'est pas compris cette oeuvre que Jésus est venu accomplir, par "le pardon de nos péchés", suivi de la rémission de ces péchés, leur recul jusqu'à leur disparitation, ces péché qui sont en notre âme, ce que la tumeur cancéreuse est en notre corps.
La justification, c'est être rendu juste, c'est à dire "saint", comme il est saint, par Dieu, grâce au pardon de nos péchés qu'il nous accorde, et à la rémission opérée par son sang répandu en nous, qu'il nous faut accueillir, et par le renoncement au péché, qui, nous le savons très bien, ne se fait pas du jour au lendemain ; d'où la nécessité de revenir, pour de nouvelles séances de chimio, le baptême étant la première séance de chimio que nous recevons ; et qui sera suivi des séances de chimion reçues le dimanche, quand nous participons à la célébration du sacrement de l'Eucharistie.