Je considère que le mécanisme évolutif n'est pas démontré (sélection naturelle, etc.), par contre, l'évolution des espèces est démontrée. Il reste seulement à en trouver les modalités exactes.agecanonix a écrit : ↑15 févr.21, 23:49 Tu donnes toi même la réponse en disant : " il se pourrait que "
Ce n'est donc pas démontré, c'est du domaine du possible mais affirmer que cela s'est produit est un mensonge.
Et puis, une fois qu'on a dit ça, quelles preuves avancer pour expliquer que cela accélère tellement à différents moments qu'il n'y a aucun fossile qui subsiste. Car n'oublions pas que même accéléré, cela prend des millions d'années quand même.
Tu vois bien que pour contrer les énormes lacunes tu dois trouver une théorie et qu'elle n'existe que pour cela.
Et on ne peut pas dire qu'aucun fossile ne subsiste. Rien qu'en étudiant les différentes espèces qui constituent la famille homo (qui est sans doute la plus étudiée), on ne peut pas dire qu'il manque d'importants chainons.
Cette apparition plus ou moins abrupte (tout dépend des espèces) ne veut pas dire qu'elle se soit réalisée de but en blanc à partir de la poussière du sol.Dis moi donc ce qui, génétiquement, pourrait expliquer une accélération des mutations non pas sur une espèce, ou deux, mais toutes les espèces en même temps car si ton accélération ne concernait qu'une seule famille d'animaux, alors les autres produiraient des fossiles et il n'y aurait pas de lacunes..
Cette explication des équilibres ponctuées date de 1972 quand même, 51 années et pourtant, aucune preuve n'a été avancée pour la valider, c'est une simple théorie, admise par tous les évolutionnistes, mais jamais démontrée.
Voici un article intéressant de wiki:
- Le gradualisme expliquait que si les fossiles et les couches géologiques ont des « blancs », ce n'est pas parce que les changements d'ères furent violents et rapides, mais simplement parce que le grand livre de la Terre avait perdu des pages (pertes dues à la rareté de la fossilisation, au manque de dépôts sédimentaires ou à l'érosion). C'étaient les fameux « chaînons manquants ». Mais les partisans de la théorie des équilibres ponctués affirment que ces manques sont très marqués dans les archives géologiques : la plupart d'entre eux ne peuvent pas s'expliquer de façon satisfaisante uniquement par la rareté de la fossilisation, le manque de dépôts et l'érosion, et le gradualisme ne pouvait expliquer ni les changements brutaux de faunes d'une couche géologique à l'autre, ni les changements tout aussi violents du climat, inscrits dans ces mêmes couches. Selon les partisans de la théorie des équilibres ponctués, le gradualisme est en contradiction avec le contenu des archives fossiles : selon eux, celles-ci ne contiendraient en fait que rarement les formes intermédiaires unissant une espèce à l'autre. En réalité, les espèces se caractériseraient à la fois par une apparition abrupte dans le registre fossile (ce qui peut signifier qu'elle s'est étendue sur quelques milliers d'années, un temps géologiquement court par rapport aux millions d'années postulés par le gradualisme phylétique) et par une grande stabilité à la suite de leur apparition. Cette période de stagnation morphologique des espèces (s'accompagnant tout au plus de quelques modifications mineures et réversibles) est appelée « stase » par les ponctualistes. Gould ira jusqu'à écrire que « l'extrême rareté des formes intermédiaires est le secret professionnel de la paléontologie ».
Pour info, le gradualisme, défendu un temps par les évolutionnistes, s'oppose au catastrophisme défendu par les créationnistes évangéliques. Le catastrophisme fut combattu par les théories gradualistes pour lesquelles l'évolution, aussi bien géologique (Charles Lyell, Richard Owen) que biologique (Charles Darwin, Ernst Mayr) n'agissait que très lentement sur d'immenses durées, notre monde actuel n'étant que le produit de l'accumulation de tout petits changements graduels.
Lisez bien en détail ce texte assez pertinent. En réalité, les espèces se caractérisent à la fois par une apparition abrupte dans le registre fossile (...) et par une grande stabilité à la suite de leur apparition. Voilà le secret professionnel des paléontologistes. Ce sont les faits.
Et la théorie des équilibres ponctuées est la théorie pour les expliquer..
Qu'observe t'on donc : une apparition abrupte des espèces.. le secret des paléontologiste..
Il est quand même plus simple, et plus conforme aux faits scientifiques, d'imaginer que les nouvelles espèces sont apparues suite à une modification de l'ADN parental en réponse à un mécanisme particulier. Gould en a proposé un. S'il n'est pas concluent, cela ne change rien aux faits.
La question est seulement de découvrir ce qui a conduit cet ADN à se diversifier de cette manière abrupte, car en effet, la sélection naturelle, même si elle contribue indéniablement à la diversification des espèces, n'est sans doute pas suffisante pour en rendre compte.