Zouzouspetals a écrit :Et qu'est-ce qui vous permet d'affirmer qu'en Mt 6:9, lorsque Jésus dit : "Notre Père, que ton nom soit sanctifié", sans prononcer le Tétragramme hébraïque ou un équivalent grec, il aurait en fait, par cette expression "que ton nom soit sanctifié", prononcé le nom divin ? Où lisez-vous "Jéhovah" dans la prière modèle ?
BuddyRainbow a écrit :C'est à vous que la question est posée. J'ai pour ma part répondu à
votre première question, accepterez-vous de répondre à celles-ci : Qu'est-ce qui vous permet de dire que cette expression contenue en Mt 6:9 est identique à celle de Mt 28:19 ? L'expression ne prend-elle pas un sens particulier quand elle fait référence à une personne qui porte un nom propre ? Toutes les expressions faisant référence au nom divin se comprennent-elles comme celle contenue en Mt 28:19 ?
En Mat. 6:9 comme en Mat. 28:19, il est question du "nom de..." C'est vous qui estimez que, dans le premier cas, cette allusion au "nom de" implique forcément la prononciation du nom divin (sous quelle forme, mystère), alors que, dans le deuxième cas, tel n'est pas le cas. Le fait est que, dans les deux cas, on ne trouve aucun nom propre dans le texte, ni celui de Dieu, ni celui de l'Esprit Saint.
C'est comme dans le "Rebecca" de Daphne du Maurier. Pas une seule fois n'est cité le prénom de la narratrice, la seconde Mme de Winter, par opposition à celui de la première épouse, Rebecca. Sans doute pas parce qu'elle n'en aurait pas. Mais il n'apparaît pas. Il en va de même dans le Nouveau Testament. Ce n'est pas tant que Dieu n'a pas ou plus de nom ; mais ce nom n'est jamais cité dans le texte néo-testamentaire.
BuddyRainbow a écrit :L'AT et le NT ont-ils été inspiré par le même auteur ? Selon vous, a-t-on besoin de prononcer le nom de quelqu'un pour lui accorder de l'importance ? Oui ou non.
Zouzouspetals a écrit :L'auteur peut être le même sans forcément porter le même nom, surtout lorsque l'un est en hébreu, l'autre en grec.
BuddyRainbow a écrit :?
Du fait même que les deux Testaments sont rédigés dans deux langues différentes, pourquoi le nom de l'Auteur s'écrirait-il et se prononcerait-il de la même façon dans l'AT et le NT ?
Quant à votre seconde question, que veut-elle dire ? Accorder de l'importance au nom sans le prononcer, ou à la personne sans prononcer son nom ? Le fait est que, dans le Nouveau Testament, ni Jésus ni aucun des rédacteurs néo-testamentaires ne prononce ou n'écrit le nom qui était présent près de 7000 fois dans l'Ancien Testament.
BuddyRainbow a écrit :Les deux mon général.
A-t-on besoin de prononcer le nom de quelqu'un pour accorder de l'importance à ce nom ? Non.
A-t-on besoin de prononcer le nom de quelqu'un pour accorder de l'importance à ce quelqu'un ? Non.
Le fait de prononcer un nom n'est pas le gage ou le témoin de l'importance que l'on accorde à ce nom ou à la personne qui le porte. Parce que, si tel était vraiment le cas, combien de fois et à quelle fréquence faudrait-il prononcer ce nom pour assurer de son importance ?
"Notre Père Jéhovah, que ton nom, Jéhovah, soit sanctifié. Que ton règne, Jéhovah, ô Jéhovah, vienne. Que ta volonté, Jéhovah, soit faite, Jéhovah, sur la terre, Jéhovah, comme au ciel, Jéhovah..."
Serait-ce là témoigner davantage d'importance au nom divin et à Dieu lui-même que la prière modèle contenue en Matthieu 6:9 ?