Avant de te répondre, je tiens déjà à te remercier de relever le niveau. Merci "mazaléeé.
J'm'interroge a écrit : ↑24 août20, 07:40
Beaucoup de gens qui ont en vécu une deuxième disent à leur "retour" qu'ils avaient oublié à quel point cela dépasse tout ce que l'on peut en dire.
- C'est bien qu'ils ne s'en souvenaient pas vraiment.
Il n'est pas certain que le cerveau puisse mémoriser ce qui est vécu lors d'une E.M.I. ou d'une O.B.E. authentiques, sans altérer, déformer et perdre de l'information.
'mazalée' a écrit : ↑24 août20, 08:38
Donc pour toi le souvenir des EMI n'est pas l'EMI même. C'est possible car j'ai entendu dire que si on ne se souvient pas des rêves c'est parce que le cerveau ne peut pas le superposer à la réalité, ce serait perturbant, donc il préfère les oublier.
Une E.M.I. n'a rien à voir avec un rêve. Mais concernant le non souvenir des rêves c'est peut-être un peu à cause de cela, mais c'est surtout parce que les rêves ne sont pas mémorisés de la même manière que les expériences de la vie en veille.
Je me suis rappelé d'un rêve (c'était un rêve lucide) où je me suis rappelé d'une série de rêves sur le même thème, dans le même décor, série de rêves dont je n'avais aucun souvenirs jusque là.
Pour ce qui est des E.M.I. et autres expériences de ce genre, le cerveau pourrait être -
c'est hypothétique - dans une toute autre incapacité de mémoriser, si c'est le support non corporel de la conscience se déconnectant du corps, qui enregistre ce qui est vécu dans cet état. Dans ce cas, ces souvenirs autres passeraient dans cerveau en subissant nécessairement des pertes, des altérations, des déformations et des traductions en schèmes exploitables par lui.
Autre hypothèse qui rejoint plus ce que tu dis : l'expérience serait tellement déconcertante que le cerveau ferait de lui même un gros tri, ne retenant que ce que ses structures neuronales adaptées à traiter les infos utiles à l'expérience ordinaire en partie culturellement conditionnée, ces seules infos qu'il est capable d'intégrer. Les conséquences seraient les mêmes : pertes de contenu, altérations et déformations du contenu de l'expérience, à quoi s'ajouterait des interprétations diverses pas forcément pertinentes.
(Cette hypothèse n'est pas inconciliable avec la première.)
(C'est ce qui se passe aussi dans le cas des transes chamaniques.)
J'm'interroge a écrit : ↑24 août20, 07:40
Ils auraient bien du mal. Ils ne se rendent déjà pas compte qu'il y a toujours une conscience, quoi qu'il se passe. Ils confondent inconscience et absence de souvenir et ils parlent de la conscience d'un point de vue théorique extérieur à la conscience, en la faisant dépendre exclusivement d'un fonctionnement corporel... Et ils croient que c'est la vérité.
Si le néant n'existe pas, comment pourrait-il ne plus y avoir de conscience ?
Il ne sont pas logiques c'est athées là !
'mazalée' a écrit : ↑24 août20, 08:38
Donc pour toi il y a conscience dans l'inconscience apparente même en l'absence de souvenir.
C'est le cas notamment pendant une anesthésie générale. L'on rêve, mais l'on ne s'en souvient pas.
En phase de sommeil profond et dans certains états comateux, du point de vue de la conscience le temps subjectif ne s'écoule pas, autrement dit : la conscience sort de ces états comme si de rien, sans avoir subi d'interruption dans son fil (ou continuum).
'mazalée' a écrit : ↑24 août20, 08:38
Mais pourquoi la conscience ne se manifeste t-elle chez les humains que lorsque le corps est viable pour le permettre ?
Bien ce n'est pas quelque chose de prouvé.
Le truc c'est que tant que le cerveau est en activité même très réduite, la conscience ne reçoit pas beaucoup d'autres informations et capacités que celles qu'elle doit au fonctionnement du cerveau et donc du corps en activité.
'mazalée' a écrit : ↑24 août20, 08:38
La conscience aurait besoin d'un support pour exister ? Puisqu'il n'y a rien qu'il n'existe pas...
Bien évidemment, mais il n'y a pas forcément en elle notion de cela.
'mazalée' a écrit : ↑24 août20, 08:38
Et si tu me dis oui comme je le soupçonne, il faut expliquer comment arriver à savoir cela consciemment... Sauf à vivre une EMI où les gens qui l'on vécu semble avoir oublié cette problématique...
Pour le savoir, il n'y a que des raisonnements bien menés tenant compte des connaissances objectives scientifiques et des expériences conscientes elles-mêmes dont celles non-ordinaires. Ceci dit, notre science n'a pas encore tous les éléments...
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vic a écrit : ↑24 août20, 08:23
Illusion collective , à partir d'un idée erronée extrapolée .
'mazalée' a écrit : ↑24 août20, 08:42
Mais pas du tout, tu montres la photo à quelqu'un qui n'a jamais vu un désert de sa vie et il te dira : "tient là il y a de l'eau". C'est pas une illusion. Il le voit.
Attention ! L'erreur d'interprétation c'est de conclure à une présence d'eau là ou le mirage est vu. Le mirage c'est ce que l'on voit et qui peut être identifié à tort comme une présence d'eau. L'on ne voit pas de l'eau, l'on interprète ce qui est vu comme étant de l'eau. Ce n'est pas une perception mais un jugement.
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vic a écrit : ↑24 août20, 08:59
Mais lorsque qu'un mirage est vu , il n'est plus un mirage au même instant , donc le mirage n'est jamais vraiment vu .
'mazalée' a écrit : ↑24 août20, 09:25
ça dépend de celui qui en parle.
Bien pour celui qui ne sait pas que c'est un mirage qu'il voit, il peut interpréter cela comme de la présence d'eau, car cela lui rappelle par exemple : des étendues d'eau qu'il a déjà vues. En cela il se trompe.
Mais celui qui voit un mirage et y reconnait un mirage, c'est bien un mirage qu'il voit et il voit EXACTEMENT la même chose que ce que l'autre voit mais qu'il ne reconnait pas comme tel. Il le voit. C'est un mirage, il sait que c'est un mirage, il l'appelle un mirage, et il ne CESSE PAS DE VOIR exactement la même chose que l'autre.
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