MonstreLePuissant a écrit :
Parce que les hommes présents n'étaient pas moins pécheurs que la femme adultère. Etaient-ils bien placés pour la juger ?
(Jean 8:15) Vous jugez selon la chair; moi, je ne juge personne. 16 Et si je juge, mon jugement est vrai, car je ne suis pas seul; mais le Père qui m’a envoyé est avec moi.
Aucune idée ! Si tu le sais...
Jésus nous renseigne très bien sur la manière d'agir de Dieu à la fin. Ce sera comme aux jours de Noé, ou comme aux jours de Lot. Si tu vois dans ces deux évènements de la miséricorde pour ceux qui n'avaient pas sa faveur, moi je n'en vois pas.
En ce qui concerne la femme adultère, il y avait suffisamment de témoins de son péché pour la condamner et la lapider selon les termes de la loi qui ne demandait pas un avocat pour adoucir la peine ou absoudre la fautive dans un tel cas !
Si la foule était indigne, Jésus aurait pu nommer un groupe parmi ses disciples pour accomplir les ''hautes oeuvres'' en la mettant à mort par la main de justes. Or, il ne l'a pas fait. Pourquoi ?
Parce que cette scène est un enseignement sur la misèricorde divine et la justice pratiquée par le Christ.
Le salut apporté à Noé et à sa famille illustre aussi les manières d'agir de Yah.
Si tu relis les textes de la Genèse, tu verras qu'il est dit que Noé était juste, mais aucune précision quant à la justice du reste de sa famille.
Or Dieu a sauvé sa femme, ses fils et ses belles filles.
Après le déluge, Cham sera jugé coupable d'immoralité...
Il eb est de même pour Lot, sa femme et ses filles aux jours de Sodome et Gomorrhe.
Une autre leçon à retenir quant au droit de Dieu de faire grâce à qui il veut malgré des transgressions évidentes, est dans Jonas.
Ce dernier était chargé d'annoncer la destruction de Ninive dans 40 jours.
Mais au bout du compte, les Ninivites ont été épargnés, à la grande colère du prophète !
Si tu le souhaites, nous pouvons reprendre point par point tous les éléments de cet argumentaire pour établir que la Volonté divine est de sauver et non pas de détruire coûte que coûte. 2 Pierre 3:9
Présenter YeHoWaH comme un Dieu vengeur assoifé de sang ne le glorifie pas et ne sanctifie pas son Nom.
Si les pécheurs invétérés auront le traitement qu'ils méritent, ce sera après qu'ils auront refusé toutes les possibilités de miséricorde divine.
Dans la parabole des brebis et des boucs, il est surprenant que ces derniers soient condamnés pour ne pas avoir apporté de l'aide aux frères de Jésus. Cette inaction n'est quand même pas un péché grave comme le meurtre ou la fornication et ne justifie pas le retranchement éternel.
C'est donc que la parabole a une signification plus profonde.
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Salut à toi Monstre
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