Chers amis et vous tous qui participez à ce forum,
Depuis le début où je suis intervenu sur ce fil, j'ai voulu vous faire comprendre qu'israël était encore le peuple de Dieu, et c'est ce que je crois toujours car en parcourant la Bible dans son ensemble il est évident qu'il ne peut en être autrement. Aussi, quel ne fut pas ma joie de trouver un extrait de brochures confirmant mes dires et l'auteur de cette brochure est fort crédible car c'est un serviteur de Dieu qui a en lui cet amour de la vérité. Je vous joint donc un extrait de cette brochure que l'on peut aussi trouver sur internet (dont je ne manquerai pas de vous fournir le lien car c'est tout a fait normal):
MESSAGE DU MOIS POUR LE CHRETIEN
Introduction:
Chaque mois, nous vous proposons un message d'édification et d'exhortation, en vue de fortifier votre foi, de vous donner une nourriture spirituelle saine pour devenir un vrai disciple de Jésus-Christ qui plaise à son Maître, et vous permettre de vous préparer pour son soudain retour. Ce mois-ci, le sujet du message sera:
Israël : le peuple que Dieu a choisi
Avant d'aller plus loin dans ce chapitre, il est indispensable que nous examinions la signification de cette expression biblique « peuple choisi », donnée par Dieu à Israël. Son véritable sens n'ayant pas été saisi, elle fut incomprise, galvaudée, tournée en dérision, dénigrée et même rejetée catégoriquement par beaucoup.
La Bible déclare à maintes reprises qu'Israël est le peuple choisi de Dieu : « Car tu es un peuple saint pour l'Eternel, ton Dieu ; l'Eternel, ton Dieu, t'a choisi, pour que tu sois un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre » (De 7:6). « Car l'Eternel s'est choisi Jacob, Israël, pour qu'il lui appartienne » (Ps 135:4). « Je vous ai dit : C'est vous qui posséderez leur pays ; je vous en donnerai la possession : c'est un pays où coulent le lait et le miel. Je suis l'Eternel, votre Dieu, qui vous ai séparés des peuples » (Lé 20 :24).
La Parole de Dieu atteste continuellement et sans équivoque qu'Israël est choisi par Dieu et qu'il ne perdra jamais ce statut particulier. La destinée unique d'Israël, décidée par Dieu, est d'accomplir Sa volonté sur cette terre. C'est là d'ailleurs le thème dominant des prophéties. Les passages concernant le Messie sont inextricablement liés à son peuple Israël. C'est par cette nation que le Messie, en tant que Juif, devait venir.
1. Dieu est-il impartial en « choisissant » Israël ?
Que le monde ait des difficultés à comprendre ce choix divin, cela peut se concevoir, mais que de nombreux chrétiens de nos jours puissent se demander si Israël possède encore ce statut de « peuple choisi de Dieu », cela devient franchement inquiétant et alarmant. En outre, certains d'entre eux admettent de plus en plus difficilement que la terre d'Israël appartient aux Juifs. Ils attestent maintenant que si Dieu a « choisi » Israël, cela signifie qu'il est injuste et qu'il fait du favoritisme, alors qu'il est écrit que Dieu ne fait point acception de personnes (Ac 10:34).
Comment concilier l'impartialité de Dieu avec l'élection d'un peuple ? Le Seigneur, en de nombreuses occasions, a clairement affirmé qu'en choisissant Israël, il ne faisait « acception de personnes ». Le peuple d'Israël n'est pas une nation favorite, mais une nation choisie. L'Eternel ne fait point de favoritisme (De 10:17). Toutes ses voies sont justes ; c'est un Dieu fidèle et sans iniquité, il est juste et droit (De 32:4).
Il a choisi ce peuple en dépit de son indignité et de son peu d'attrait, et non parce que les Juifs étaient plus sympathiques ou méritants que les autres. En fait, ils étaient au contraire rebelles, et ne méritaient rien d'autre que le jugement. C'est justement à cause de leur indignité que Dieu en a décidé ainsi ; il révèle de cette façon au monde entier son amour, sa grâce et sa miséricorde.
Ecoutons comment l'Eternel parle d'Israël par la bouche de ses prophètes : « Ce n'est point parce que vous surpassez en nombre tous les peuples, que l'Eternel s'est attaché à vous et qu'il vous a choisis, car vous êtes le moindre de tous les peuples. Mais, parce que l'Eternel vous aime, parce qu'il a voulu tenir le serment qu'il avait fait à vos pères (Abraham, Isaac et Jacob), l'Eternel vous a fait sortir par sa main puissante, vous a délivrés de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d'Egypte » (De 7:7,8).
Ainsi, le choix d'Israël n'a pas été motivé par la grandeur de ce peuple, mais par l'amour de Dieu à son égard. Cette élection cruciale contraste précisément avec la petitesse d'Israël qui, loin de s'enorgueillir, est exhorté à faire preuve d'humilité, de reconnaissance et de fidélité envers l'Eternel.
2. Le « choix » d'Israël est une pure grâce de la souveraineté divine
Israël a été mis à part et choisi pour exécuter les desseins importants de Dieu. Sa sélection, en vue de cette haute destinée, ne dépendait ni du nombre d'habitants (car, après la mort de Joseph, ils n'étaient qu'une poignée d'individus) ni de leurs mérites extraordinaires (car ils avaient souvent eu une conduite perverse et indigne), mais résultait d'une alliance et d'une promesse faites à leurs pères. Ce choix était aussi destiné à faire connaître le salut et la gloire de Dieu à toute l'humanité, en lui communiquant le meilleur des bénédictions divines.
Le Seigneur avait l'intention de révéler sa bonté au monde entier et, pour cela, il fallait bien qu'il la manifestât de prime abord à quelques-uns. Dieu a choisi la terre d'Israël et le peuple Juif, non pas en vertu des mérites de ce dernier, mais uniquement pour mettre en exergue sa grâce souveraine et ses desseins pour le monde entier.
Personne n'est en mesure de condamner Dieu en ce qui concerne sa manière d'agir, car il est parfait et juste dans toutes ses voies. L'apôtre Paul récuse l'idée que Dieu pourrait être injuste en déclarant : « Que dirons-nous donc ? Y a-t-il en Dieu de l'injustice ? Loin de là ! ...O homme, toi plutôt, qui es-tu pour contester avec Dieu ? Le vase d'argile dira-t-il à celui qui l'a formé : Pourquoi m'as-tu fait ainsi ? Le potier n'est-il pas maître de l'argile, pour faire avec la même masse un vase d'honneur et un vase d'un usage courant ? » (Ro 9:14-21).
Le raisonnement de Paul est logique. Qui sommes-nous pour argumenter avec Dieu ? Il est le potier et nous sommes l'argile. Dieu est plus sage que nous et nous serions bien insensés en voulant contester sa volonté ou lui résister, car sa volonté est bonne, agréable et parfaite (Ro 12:2). « O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu ! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou qui a été son conseiller ? Qui lui a donné le premier, pour qu'il ait à recevoir en retour ? C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Ro 11:33-36).
3. Juifs et non-Juifs ne peuvent pas expérimenter la grâce divine par leurs propres mérites
La Bible répète sans cesse que les Juifs, comme le reste de tous les hommes, sont rebelles et foncièrement indignes. C'est pourquoi Dieu bénit Israël, non pas à cause de ses mérites, mais uniquement par grâce et cela en fonction des promesses qu'il a faites à Abraham, à Isaac et à Jacob. De plus, la grâce de Dieu n'est rendue possible que par l'oeuvre rédemptrice de Jésus, le Messie.
On prétend de nos jours, et cela même dans certains milieux chrétiens, que le retour de millions de Juifs dans leur pays n'est qu'un hasard de l'histoire, et qu'il n'y a aucune signification prophétique à en tirer. Dieu, pense-t-on, ne peut pas les avoir ramenés en Israël, parce qu'ils ne le méritent pas. Certes, Israël a été rebelle dès le commencement et sa condition actuelle n'est pas nouvelle. Dieu l'a puni pour ses péchés. De plus, un autre grand jugement est encore à venir et ce dernier aura lieu durant la grande tribulation qui se terminera par la bataille d'Harmaguédon. Cependant, les promesses faites à Abraham, à Isaac et à Jacob demeurent et seront accomplies par la seule grâce de Dieu. Car si la bénédiction divine n'était accordée qu'à ceux qui en sont dignes, alors toute l'humanité serait condamnée, parce que la Bible nous rappelle que « tous ont péché » (Ro 3:23 ; 5:12), et « qu'il n'y a point de juste, pas même un seul » (Ro 3:10).
Aucun acte humain ou religieux ne peut laver un Juif ou un non-Juif de ses péchés. Pour qu'une telle chose fût possible, une décision d'envergure s'imposait : il fallait un homme sans péché, capable de porter le jugement que le coupable méritait. C'était la solution divine pour enrayer le problème du mal, et ce rôle fut endossé par Jésus, le Messie. C'était sa mission. C'est par sa mort pour nos péchés qu'il a jugé et condamné Satan, d'où la Bonne Nouvelle de l'Evangile : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ep 2:8-9).
Une partie du jugement de Dieu sur Israël dans le passé a été sa dispersion parmi les nations. Il les ramène maintenant dans leur pays en nombre considérable, non à cause de leurs mérites, mais à cause de ses promesses faites à Abraham, à Isaac et à Jacob. Ce phénomène moderne est comparable à l'exode originel d'Israël hors d'Egypte vers la Terre Promise de leurs ancêtres.
4. Un événement prophétique moderne d'une ampleur phénoménale : l'exode de milliers de Juifs de Russie vers Israël
De nos jours, une extraordinaire prophétie s'est accomplie en Israël prouvant que nous sommes bien dans « les derniers temps ». En effet, ces dernières années, un événement particulier a étonné le monde entier : ce fut l'effondrement du communisme et le démantèlement du « rideau de fer ». A cause de cela, des centaines de milliers de Juifs sont retournés en Israël, s'exilant du bloc de l'Union Soviétique, alors que ce pays, il y a peu de temps, refusait obstinément de les laisser partir.
Les médias ont parlé d'un afflux journalier d'immigrants heureux arrivant à l'aéroport de Tel-Aviv. Ils provenaient de toutes les parties du monde, mais spécialement du nord de la Russie. Ce fut extrêmement émouvant de voir beaucoup d'entre eux, à la sortie de l'avion, embrasser le sol tout en pleurant de joie. Ces événements ne peuvent que nous faire penser à cette merveilleuse prophétie biblique vieille de 2500 ans et qui s'accomplit sous nos yeux aujourd'hui :
« Car ainsi parle l'Eternel : Poussez des cris de joie sur Jacob, éclatez d'allégresse à la tête des nations ! Elevez vos voix, chantez des louanges, et dites : Eternel, délivre ton peuple, le reste d'Israël ! Voici, je les ramène du pays du septentrion (c'est-à-dire du nord, et la Russie se situe au nord d'Israël), je les rassemble des extrémités de la terre. Parmi eux sont l'aveugle et le boiteux, la femme enceinte et celle en travail ; c'est une grande multitude, qui revient ici. Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications ; je les mène vers des torrents d'eau, par un chemin uni où ils ne chancellent pas ; car je suis un père pour Israël, et Ephraïm est mon premier-né. Nations, écoutez la parole de l'Eternel, et publiez-la dans les îles lointaines ! Dites : Celui qui a dispersé Israël le rassemblera, et il le gardera comme le berger garde le troupeau. Car l'Eternel rachète Jacob, il le délivre de la main d'un plus fort que lui. Ils viendront, et pousseront des cris de joie sur les hauteurs de Sion » (Jé 31:7-12).
Pourquoi cette prophétie s'est-elle accomplie pendant notre époque désignée notamment comme celle des « derniers jours » ? C'est une question cruciale pour le sujet de notre étude. Pour que le Seigneur vienne en Israël, à la fin de la grande tribulation, délivrer son peuple en pleine guerre, il est impératif qu'Israël soit rétabli au préalable en tant que nation dans son propre pays. Car c'est pour Israël que Jésus, le Messie, revient au milieu de la bataille d'Harmaguédon, pour l'arracher des mains de ses ennemis déterminés à le détruire.
Ce jour-là approche-t-il à grands pas ? En cette période particulière de l'histoire, l'accomplissement des anciennes prophéties, concernant le retour des Juifs en terre d'Israël, est un signe avant-coureur du retour de Jésus-Christ.
L'Eternel ne viole pas ses promesses. S'il n'accomplissait point sa Parole, que ce soit pour apporter une bénédiction ou un jugement, son caractère en serait terni et son saint nom déshonoré. Les prophètes ont souvent parlé de la détermination de Dieu à ramener Israël dans son pays dans les derniers temps : « C'est pourquoi dis à la maison d'Israël : Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Ce n'est pas à cause de vous que j'agis de la sorte, maison d'Israël ; c'est à cause de mon saint nom, que vous avez profané parmi les nations où vous êtes allés » (Ez 36:22).
Quel « signe » extraordinaire que le retour d'Israël dans son pays après 2500 ans ! Aujourd'hui, en voyant la réalisation des prophéties, les yeux de toutes les nations se tournent anxieux vers ce pays apparemment si insignifiant. Il sera, comme il a été prédit, une « coupe d'étourdissement » pour toutes les nations qui ne sauront que faire devant la complexité de ce problème. Mais Dieu est souverain, il contrôle toutes les nations. C'est son plan qui aboutira et non celui des hommes.
(Extrait de la brochure N°6 de la collection « L’Amour de la Vérité », « L’avenir d’Israël et de Jérusalem selon les prophéties bibliques » de Samuel et Dorothée Hatzakortzian disponible dans le catalogue du site)
et comme promis voici le lien:
http://www.compassion-france.com/messag ... efault.asp
Cordialement.
Bradford
Et Shalom à mes amis juifs et à tous ceux qui aime la vérité.