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Posté : 04 avr.07, 04:16
par raphael-rodolphe
Ilibade a écrit :Il n'y pas une âme unique, mais une âme universelle unique et une infinité d'âmes individuelles.
Bonjour,

Pour bien vous comprendre Ilibade, l'âme unique est celle de Dieu, et les âmes individuelles sont les Enfants du Père.
Ou alors, est ce dans cette âme universelle que vivent les âmes individuelles car issues de Un ?
D'après ce que j'ai pu constater dans d'autres débats concernant la réincarnation, voici ce qui était dit (grosso modo).
Un seul Créateur, Dieu; Créateur -Père- de toute Âme.
Chaque âme est composée de plusieurs âmes, chacune à des cycles, niveaux d'évolutions différentes, de tel façon que nous ne pouvons nous souvenir de toutes les vies passées (heureusement), et que tout cela fasse parti d'un ensemble.
Je comparerai volontiers les vies à des pièces d'un puzzle, la finalité étant l'intégralité du tableau, donc de l'Amour Universel.
Le karma interviendrait directement dans chaque âme...

Posté : 04 avr.07, 04:25
par septour
:roll:

Posté : 04 avr.07, 04:37
par raphael-rodolphe
J'ai mis pour Ilibade, mais bien sur, pour vous Septour et plus...

Posté : 04 avr.07, 09:10
par Ilibade
Le schéma métaphysique, tel qu'on peut le reconstituer en Orient, mais aussi à partir de la Genèse est un schéma à 3 niveaux :
Niveau Zero : Non-Etre absolu. Ce Non-Etre est l'infini véritable, illimité, unique et par cette absoluité, il est strictement néant. Ce degré de la réalité est immuable, immobile et ne peut donc rien exprimer, car tout y est mêlé de façon indistinctible et silencieuse. C'est ce qu'on appelle le chaos et le Vide. Dans la Bible c'est EL et en Inde Brahma. El correspond au Suprême Brahma.

Cependant, on peut imaginer, que sans Le transformer, un des possibles de sa Possibilité infinie soit le commencement d'une conception logique d'ordonnancement des possibles en une réalisation imagée de lui-même. Le zéro va tendre vers l'infini à travers cette image de lui-même. Cette possibilité spéciale est le principe de négation, dont on sait aujourd'hui qu'il est le fondement de la logique. Toute opération logique peut s'écrire avec seulement un opérateur, qui est la négation.

Par exemple, l'affirmation logique est une double négation, car A = Non(Non(A)), et ainsi de suite.

Pour que le zéro, qui est pur néant puisse tendre vers l'infini, il faut qu'il se prenne pour "quelqu'un". C'est pourquoi, le Zéro va donner le UN logique. Ce UN va s'exprimer sous deux formes :

* L'unité , comprenant en elle son contraire, la division --> ELOAH , vu comme le Tout sans partie distincte.
* L'unicité, comprenant en elle son contraire la multiplicité --> ELOHIM, vu comme une multiplicité agissante de manière ordonnée et cohérente, comme UN seul. Elohim correspond au Non-Suprême Brahma.

C'est donc Elohim, qui préorganise logiquement les possibilités en lui, dans une succession qui est "ontologique". Mais cela se déroule sans transformation d'EL, car EL, ELOAH ou ELOHIM ne sont que trois états logiques du même néant. Le UN n'y est vu que comme un principe. Toutefois, même si Dieu ne change pas, les possibilités se mettent en tension, prêtes à s'acter sous l'action de la négation. Cette actualisation du possible n'est qu'une illusion du Zéro qui se prend pour un UN, mais cette illusion va conduire à créer la conscience afin que le UN apparaisse et soit le résultat du multiple. C'est très subtil, mais très logique.

Niveau UN Conscient : C'est Adam ou Vishnu. C'est cette conscience, qui, bien qu'illusoire, sera l'image de cette réalisation ontologique, mais non plus comme une succession logique, mais cette fois-ci temporelle. Au début, elle est très peu consciente, mais elle dispose des moyens de désirs et d'intelligence perfectibles, et tous les êtres possibles et imaginables sont potentiellement contenus dans Adam, chacun selon son espèce, ses propriétés, etc.. Adam va être le producteur-conservateur de cet Etre conscient universel. Il est Ame vivante, alors que Dieu n'a pas d'Ame au sens où nous l'entendons. Dans cet état universel, tout s'y déroule comme dans un présent conscient, et le temps est un continuum au présent. Tout y apparaît comme une somme logique, en même temps que l'UN et le multiple cohabitent.

Niveau Multiple : C'est le domaine de Shiva. Remarquez l'inversion VISH par SHIV, typique de la façon dont les langues anciennes marquaient les contraires. A ce Shiva correspond IHWH, principe dual de l'individualité, séparant le moi de l'autre. A la fois constructeur et destructeur, il est le principe qui gère chaque forme, chaque individu. Sa dualité, il la porte en lui, car il a un adversaire Satan, comme Shiva a sa parèdre Kali.

Vouloir tout mettre en un seul niveau, c'est la tentation des monothéismes, qui sont nécessairement dualistes à l'extrême. Cela est alors une occultation de bien des thèmes de réflexion. C'est peut-être assurément plus simple, mais cela n'est pas logique. L'exemple de la main est mal choisi, car dans la forme individuelle, c'est la conscience individuelle qui fixe sa propre réalité. Le Dieu invisible n'entre pas dans notre illusion, mais c'est lui qui fournit le cadre matériel et l'énergie de nos réalités. Les êtres individuels forment entre eux une immense hiérarchie, mais aucun de ces niveaux individuels n'est du niveau universel. Le plus gros assemblage d'individus est ce qu'on appelle le général, qui est la collection intégrale des individus. L'universel est par principe ce qui est sans forme, qui unifie tout, et cela est l'Etre et la Vie. Que l'universel interfère dans l'individuel, cela est évidence. Mais le contraire n'est pas encore vrai.

Lorsque la fusion universel-Individuel se produit, il y a communauté de corps, mais association sans confusion de l'âme universelle et des âmes individuelles. Chacun se voit lui-même et interpénètre les autres dans une contemplation libre et sans limite. C'est la conscience de plénitude, qui connaît les contraires et admire leur union.

Posté : 04 avr.07, 19:57
par melchior
L'enseignement et l'application de la fausse doctrine.....SONT l'ANTICHAMBRE DE L'ENFER!

Posté : 05 avr.07, 02:05
par Ilibade
Raphael-Rodolphe, vous m'aviez annoncé un débat houleux, et je constate une mer calme et navigable. Alors continuons !
Un autre passage est célèbre :
Mat 11,12 Depuis les jours de Iohanân l’Immergeur, jusqu’à maintenant, le royaume des ciels se force, et les forts s’en emparent.
13 Car tous les inspirés et la tora jusqu’à Iohanân ont été inspirés.
14 Et si vous voulez accueillir ceci: voici, c’est lui, Élyahou qui vient.
15 Qui a des oreilles entende.

et aussi
Mat 17,10 Ses adeptes le questionnent et disent: «Que disent donc les Sopherîm, qu’Élyahou doit venir en premier?»
11 Il répond et dit: «Certes, Élyahou viendra et restaurera tout.
12 Je vous dis: Élyahou est déjà venu, mais ils ne l’ont pas reconnu. Ils l’ont traité comme ils ont voulu. Ainsi le fils de l’homme va souffrir par eux.
13 Les adeptes comprennent alors qu’il leur parle de Iohanân, l’Immergeur.

La question de la réincarnation d'Elie est généralement éludée par les adversaires de la réincarnation pour la raison qu'Elie a été pris au Ciel et qu'il n'est pas mort. Il a été pris en entier, "avec son corps physique". Et Jean le Baptiste serait donc la restitution d'Elie sur terre.

C'est ignorer bien vite que Jean le baptiste est né de père et de mère humains, et qu'il est très difficile, sauf si on m'explique comment, d'admettre qu'un être humain soit doté à la fois d'un nouveau corps physique lié à sa naissance, et en même temps la réincarnation d'un autre homme charnel. Ce serait là plus que la réincarnation de l'âme. Ce serait la réincarnation de la chair elle-même.

Or Jésus enseigne lui-même que Jean-baptiste est Elie et ses adeptes, futurs apôtres, "comprennent" qu'Elie est Jean-Baptiste. Il faut donc admettre que cela signifie que Jean-Baptiste soit Elie réincarné.

Nous trouvons encore ce passage curieux :
Luc 9,18 Et c’est quand il prie à l’écart, ses adeptes sont près de lui. Il les interroge et dit: «Qui les foules disent–elles que je suis?»
19 Ils répondent et disent: «Iohanân l’Immergeur»; d’autres: «Élyahou»; d’autres encore: «Un inspiré parmi les anciens s’est levé.»
20 Il leur dit: «Et vous, qui dites–vous que je suis?» Petros répond et dit: «Le messie d’Elohîms.»
21 Il les rabroue et leur enjoint de ne dire cela à personne.

Si la réincarnation était une doctrine erronée au temps de Jésus, ce dernier avait là une excellente occasion de relever l'erreur de ses disciples. Or il n'en fait rien, et la possibilité que Jésus soit une réincarnation est seulement écartée par son alternative donnée par Pierre : Jésus est le messie d'Elohim et il ne peut pas être réincarné. Cette réponse, bien que ne niant pas la réincarnation, présente une autre réalité caractéristique de Jésus.

En Jean 3,16, on trouve l'expression "monogenous huiou tou Theou" qui est traduite généralement par "fils unique de Dieu". Si on remarque que "huiou" signifie le "fils" ou le "suivant" (comme par exemple un fils spirituel), le mot monogenous est alors rapporté à la traduction du mot "unique" alors que le mot est composé de "monos + genous", qui implique l'idée d'une génération unique ou spéciale.

En Jean 1,18, on trouve l'expression "Ho monogenes huios ho on eis", mais cette version semble très controversée, car d'autres manuscrits comportent "Ho monogenes theos ho on eis" et plusieurs Pères du christianisme semble reconnaître cette seconde expression. Chouraqui se range à cette seconde version et traduit ainsi :
Jean 1:18 Elohîms, personne ne l’a jamais vu; l’unique Elohîms dans le sein du père, lui, entraîne.
Malgré le caractère trop littéral de sa traduction, on voit qu'il reconnaît Theos (Elohim) derrière le mot unique. Mais le mot monogenès de ce verset marque par la forme génitive génès une dépendance au préfixe "monos" du mot. Comme généo est en grec la procréation du genre, la "génération", on devrait traduire "monogenès" par "né de l'unique" ou "né une seule fois" en tenant compte que monos signifie "Un, un seul, une seule fois". Or monogenès s'applique ici à "theos ho on" qui signifie "Dieu l'étant", c'est-à-dire le dieu qui a l'Etre.

Ainsi Jean 1,18 est
Theon oudeis heopake popote. Ho monogenes huios, ho on eis ton kolpon tou patros, ekeinos exegesato.
que l'on peut traduire par
Aucun homme n'a jamais vu Dieu ; par une naissance unique, Dieu se rend Etant (visible) ; vers le sein du Père (invisible), il transforme l'inconnaissable en connaissable.

Elohim est le Dieu unique invisible, infini, inconnaissable et néant, sans être. Il est la cause universelle de l'Etre universel. Le Christ est cet Etre universel dont la naissance relève d'une seule conception. Jésus est dans l'être individuel ce qui relève de cette conception unique. Il est l'Etre de l'individu. Cet Etre ne nait qu'une seule fois. Toutes les autres composantes des êtres individuels sont temporelles et cycliques. De même, Jésus est ce qui révèle le Père inconnaissable dans l'individu.

Posté : 05 avr.07, 03:14
par septour
:roll:

Posté : 06 avr.07, 16:41
par Ilibade
Réponse à Septour
J'expose au maximum les choses en m'appuyant sur la métaphysique. Cela est parfois compliqué, mais c'est biblique. Toutefois, la religion peut bien, dans certaines phases, vouloir ne considérer que le niveau universel. Mais alors, on tombe dans un écueil qui est celui de l'Inde. Les hindous sont devenus "fatalistes", car ils ont poussé trop loin l'enseignement de la réincarnation, au lieu de seulement l'expliquer en rapport avec les "descentes du divin", c'est-à-dire les avataras. Comme ce sujet sortirait du cadre chrétien, je ne l'aborde pas. Mais la voie du repentir, qui est la voie de la remontée, impose un minimum d'amour de soi. Car c'est par une attention particulière sur soi, qu'on peut mieux atténuer le moi.

Voici encore un passage du NT :
Jean 9
2 Ses adeptes le questionnent et disent: «Rabbi, qui est fautif, lui ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle?»
3 Iéshoua‘ répond: «Lui–même n’est pas fautif, ni ses parents; mais c’est pour que les oeuvres d’Elohîms se manifestent en lui.


Les disciples semblent poser une question bien naturelle. "Est-ce la faute des parents, ou bien chacun est-il seulement coupable pour lui-même ?"

Dans un précédent post, j'avais introduit cette contradiction entre
Ezéchiel 18:20 L’être fautif mourra. Le fils ne portera pas le tort du père, le père ne portera pas le tort du fils. La justice du juste sera pour lui–même, le crime du criminel sera pour lui–même.
et
Deutéronome 5:9 Tu ne te prosterneras pas devant elles, tu ne les serviras pas, oui, moi–même, IHVH–Adonaï, ton Elohîms, l’Él ardent, je sanctionne le tort des pères sur les fils, sur les troisièmes et sur les quatrièmes, pour mes haineux.
Mais si l'aveugle de naissance est né aveugle, il semble qu'Ezéchiel laisse entendre que c'est à cause de son péché, alors que Moïse fait remonter la faute possible aux parents.

La clé de ces deux passages pour lever le doute des disciples est que Moïse parle des cycles de la conscience au cours d'un cycle d'existence incarnée, alors qu'Ezéchiel parle d'un jugement de fin de cycle d'existence incarnée. C'est cela qui rend plausible les deux possibilités de la question des disciples. On pourrait s'attendre à ce que l'une des deux soit fondée. Or de façon curieuse, Jésus répond : "Personne n'est fautif" et voilà que ni Ezéchiel, ni Moïse n'ont raison !

Comment comprendre ce dilemne ?

La faute a été le résultat du Serpent qui est assimilé à l'adversaire particulier de Jésus, Satan. C'est donc Satan qui juge fautif(s) soit les parents, soit l'aveugle lui-même, soit à la fois les parents et l'aveugle. La dualité qui sépare les contraires de façon constante est induite par la loi de Moïse qui impose de distinguer le bien du mal, le pur de l'impur, etc.. Mais Jésus est le principe contraire, et naturellement, il ne voit pas le pur et l'impur, mais les oeuvres d'Elohim, ces oeuvres du Père que l'homme ne sait pas voir parce qu'il est aveuglé par ses sens et son esprit dualistes. Pour Jésus, il s'agit que les oeuvres d'Elohim soient rendues manifestes dans le pêcheur à travers toutes les conséquences du bien et du mal séparés par la conscience aveugle de l'homme. La maladie, les démons, les souffrances, bien que conséquences de l'erreur au sein de cette création, témoignent malgré tout que cette création est bien aussi celle d'Elohim, qui avait tout conçu et qui pouvait donc prévenir l'homme avant la faute en toute connaissance de sa conception.

Jésus ne juge pas, ne distingue pas entre le bien et le mal !
Jean 8:15 Vous, vous jugez selon la chair; mais moi, je ne juge personne.
Il ne condamnera pas la femme adultère :
Jean 8:11 Alors Iéshoua‘ lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne faute plus!»
Il ne lui dit pas de ne plus commettre l'adultère, mais "ne faute plus !". Cela veut dire :
Soit tu conçois que c'est une faute, alors ne le fais pas, soit tu ne considères plus que c'est une faute, et alors tu ne fauteras pas, quoi que tu fasses ! Si tu distingues le bien du mal, alors ne fais pas le mal ! Si tu ne distingues pas entre le bien et le mal, comme le petit enfant, alors tu ne fautes pas !. Le chrétien est un innocent en puissance. Mais cela dépend de lui, et non du Christ.

On voit donc que le passage de Jean 9 à propos de l'aveugle de naissance, n'est aucunement un argument contre la réincarnation, mais au contraire une confirmation, que la réincarnation, telle qu'elle est dépeinte à travers les divers versets, est la façon de Satan de faire perdurer les cycles de souffrance, de maladies et de démons, à travers des existences incarnées multiples. Jésus va, lui, instaurer le processus qui affranchit l'homme de ces cycles d'incarnation et qui est la résurrection. Les deux sont l'oeuvre d'Elohim !

Méditation : Qui du Christ ou de Satan a inspiré les commandements à Moïse ? Lequel est le mieux placé pour jouer le rôle de l'accusateur ?

Posté : 06 avr.07, 19:14
par Ami
Ilibade,

Nous ne pouvons que vous remerciez de ce travail pointu qui incite " le chrétien" à méditer sérieusement sur l'Etre UNiversel ainsi que cette vision intéressante sur la réincarnation "des existences incarnées multiples" vers "le processus qui affranchit l'homme de ces cycles d'incarnation et qui est la résurrection".

Fraternellement en Christ. :)

PS: J'attend la réponse à votre question:
Qui du Christ ou de Satan a inspiré les commandements à Moïse ? Lequel est le mieux placé pour jouer le rôle de l'accusateur ?

Posté : 07 avr.07, 00:19
par septour
ilibade
si on prend la bible pour base de reflection on s'enferme dans un livre dont on ne connait ni l'exactitude ni la provenance ni les auteurs.
encore une fois dieu nous parle sans arret et qui veut bien ecouter et apprendre est a la source de tout ce qui est.
rester logique,ne rien accepter qui ne soit passé au tamis de cette logique, rester ouvert et corriger au besoin.
la réincarnation est un fait simple et verifiable, j'ai pratiqué le spiritisme pendant qq années et mon pére avant moi, il a recueuilli quantité d'enregistrements malheureusement dispersés aujourd'hui. je ne puis pas douté de ce que j'ai vu et entendu et rien n'est compliqué ni alambiqué comme vos explications, toutefois tres fouillées et bien ordonnées.
dieu n'est pas compliqué a comprendre, il se met tjrs a votre portée et au fur et a mesure de votre évolution( je devrais dire de ce que vous REAPRENEZ, CAR NOUS SAVONS DEJA TOUT) il devient plus precis et plus subtil. :)

Posté : 07 avr.07, 00:37
par melchior
septour a écrit :ilibade
si on prend la bible pour base de reflection on s'enferme dans un livre dont on ne connait ni l'exactitude ni la provenance ni les auteurs.
encore une fois dieu nous parle sans arret et qui veut bien ecouter et apprendre est a la source de tout ce qui est.
rester logique,ne rien accepter qui ne soit passé au tamis de cette logique, rester ouvert et corriger au besoin.
la réincarnation est un fait simple et verifiable, j'ai pratiqué le spiritisme pendant qq années et mon pére avant moi, il a recueuilli quantité d'enregistrements malheureusement dispersés aujourd'hui. je ne puis pas douté de ce que j'ai vu et entendu et rien n'est compliqué ni alambiqué comme vos explications, toutefois tres fouillées et bien ordonnées.
dieu n'est pas compliqué a comprendre, il se met tjrs a votre portée et au fur et a mesure de votre évolution( je devrais dire de ce que vous REAPRENEZ, CAR NOUS SAVONS DEJA TOUT) il devient plus precis et plus subtil. :)
Le "spiristisme " est une doctrine de démon et beaucoup pour l'avoir fréquenté en garde des chaîenes et des liens ,dont seule une véritable repentance et approche du Christ , peut délivrer......
C'est donc loin d'être une vertu que d'y avoir "mangé et bu"....
Si on continue sur ce forum, on mettra bientôt la table pour Satan en personne.....au détriment de la chair et du sang de Christ!
Demain ,on annoncera quoi?Comment devenir "Vaudou"?Ou quoi encore?

Maudit soit celui qui annonce un autre évangile.....

Posté : 07 avr.07, 01:17
par Ilibade
Bonjour.
Si nous ne connaissons pas bien l'origine de la Bible, il faut quand même noter que certains de ses livres sont parmi les plus anciens que nous ayons, et que durant plus de 30 siècles, les commentaires ont été constants. C'est donc un ouvrage qui a beaucoup d'importance et qui est reconnu. A une époque où l'écriture était difficile et peu répandue, il faut relever l'importance spéciale de ce qu'on avait à transmettre à la postérité. Ce n'est pas comme aujourd'hui.

Si Dieu parle, il le fait sans agir, et pour cela, il est obligé de se maintenir derrière le voile. Les techniques spirites sont le plus souvent l'exploration de niveaux de réalité en concordance avec les âmes charnelles. Des résidus de ces âmes charnelles peuvent fort bien persister dans des mondes voisins de notre monde physique, et interagir avec les volontés conscientes ou inconscientes des spirites participant à une séance. Moi aussi, j'ai assisté à de telles séances auprès de ma famille. Il s'avère que selon mes recherches, le spiritisme n'apporte rien en religion. D'ailleurs, tous les mystiques le disent clairement. Il faut déchirer le voile, et cela impose bien davantage que d'exciter quelques résidus psychiques avec lesquels on se sent momentanément en symbiose. De même, la réincarnation ne prend pas sa source dans les doctrines spirites. Elle constitue le principe de la pérennité dans le temps cyclique. Mais elle se manifeste en-deça de l'être éternel. Or si le spiritisme est lié à des manifestations phénoménales temporelles, la religion, elle, ne s'intéresse qu'à ce qui est immortel en nature.

Maintenant, il est vrai que nous devons nous souvenir à nouveau de notre réalité profonde. C'est là le niveau le plus simple de notre être. Partant de l'âme compliquée, sensible aux phénomènes, nous devons explorer notre réalité invisible, et renforcer notre sensibilité nouménale. Alors, le voile finira par craquer. Ce n'est donc pas Dieu qui se met à notre portée, mais nous qui nous rapprochons de Lui, dans nous-mêmes.

A lire : l'erreur spirite de René Guénon.

Posté : 07 avr.07, 03:48
par septour
ILIBADE
il y aura tjrs des detracteurs et des adeptes pour tout. il ne suffit pas de dire ceci ou cela au sujet de ceci ou cela, il faut l'avoir vecu, alors on parle en connaissance de cause. l'experience d'autrui ne remplacera jamais la notre et elle ne peut pas servir de base a des affirmations ou comme preuve. seule l'experience nous permet d'en dire qq chose.ceci dit le "rideau" entre ce qui vit dans un corps et ce qui en est departi n'est pas etanche, la communication a tjrs existée et bien des choses filtrent vers nous. la vie n'a pas de cesse.

a MELCHIOR. tu n'as donc pas compris que ton Église ne peut en aucune façon se voir contredire. elle rejetera systematiquement tout ce qui devie de ses dogmes ou régles qui ne sont bien souvent que des inventions dont les buts sont tjrs les mémes: faire peur et provoquer la culpabilité.donc tout ce qui sort de l'enseignement de l'Église sera consideré comme demoniaque,.... comme de raison pour faire peur.. :(

Posté : 07 avr.07, 04:11
par Gilles
Point nécessairement Septour :roll:
Ceux qui savent ce qui arrives a beaucoup qui se sont amusez a jour a cela _ ((spiritiste))ne prennne point cela a la légère _Et devant trés souvent les causes de leurs sèquelles occultes provoqués part des entités qu'ils coyaient o.k au départ ,leurs seul refuge demeures le sacrement de l'exorciste de l'Église :shock:
L'histoire le démontres qu'il y a des choses qu'ont doit fuir :
La voix du spirite n'est point la voix chrétienne n'est-ce point !

Posté : 07 avr.07, 04:36
par Ilibade
Septour a écrit :ceci dit le "rideau" entre ce qui vit dans un corps et ce qui en est departi n'est pas etanche
Ceci est faux ! Tous les mystiques avancés ont décrit une impossibilité de franchir ce voile dans des conditions normales. Cette impossibilité est d'ordre physique, magnétique. Dans les différents niveaux de conscience, les niveaux élevés sont "protégés". Il le sont naturellement par le degré de synchronisme à la fréquence originelle. La clarté logique y est apparente seulement si l'esprit s'accorde à ce niveau. Cela demande à la conscience une telle fluidité vibratoire, que notre conscience habituelle n'a aucune chance de voir cela. Prenons un exemple !

On définit la seconde comme la durée de 9.192.631.770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de Césium 133. Cela correspond à un nombre de périodes très élevé par rapport à nos pauvres moyens sensibles. Par des appareillages techniques, on peut mieux mesurer ces fines périodes, et on réalise ainsi des horloges atomiques au césium. Mais la conscience du Trône correspond à un nombre de périodes bien plus élevé encore, et même avec une horloge atomique, on ne pourra pas les compter. Le mystique est capable à un moment de s'évader de ces limites, afin de changer d'espace-temps. Mais cela demande une extinction des appareillages classiques de la conscience, tant physiques que psychiques.

Pour atteindre une sensibilité d'un phénomène de fréquence très élevée, il faut disposer d'un appareil de fréquence supérieure. C'est là une règle constante. Vous ne pouvez mesurer une longueur de 20 cm avec un mètre, que si les graduations sont en décimètres, centimètres ou millimètres. C'est l'absence de graduations fines qui empêche d'aller au-delà du voile.

La plupart des gens peuvent expérimenter facilement un autre espace-temps inclus dans notre monde physique et qui coïncide assez exactement à notre espace-temps habituel. Ces réalités n'atteignent cependant pas le niveau au-delà du voile, sauf dans des conditions particulières. Ces conditions sont celles des grands comateux et des personnes ayant expérimenté la mort. Par l'exercice du parfait abandon de soi, lors de méditations pures, il est possible d'ouvrir le sanctuaire. C'est alors la nuit mystique, qui rétablit la conscience à un niveau vibratoire bien plus élevé. Les expériences de l'astral ou les phénomènes magiques ne sortent jamais de la sphère psychique.

C'est aussi ce qui permet d'écarter bien des spiritualités basées sur le psychisme, dont le spiritisme fait partie, mais aussi la plupart des congrégations chrétiennes, qui laissent une trop large part à l'émotionnel. La voie de la dévotion, ou voie de l'amour, pour réussir, doit se démarquer de tout ce qui est terrestre pour qu'elle soit valide. Il faut donc discerner à travers les "vécus". Toute sensibilité dépend des fenêtres de fréquences des moyens d'observation.
Melchior a écrit :C'est donc loin d'être une vertu que d'y avoir "mangé et bu"....
Ce n'est pas non plus une vertu que d'en parler sans savoir. Jésus n'a jamais comdamné personne, même pas les spirites.