Merci de la précision, je sais ainsi mieux répondre, en féminisant mes adjectifs.
abida a écrit :
Les exemples que vous citez soulèvent chacun une question à débat, mais je vais essayez d'être concise, pour ce qui est du mariage avec un non-musulman, c'est logique, dans l'Islam, le mariage est la moitié de la foi, comment peut-on sauvegarder alors sa foi si le conjoint n'a pas la même croyance que nous, après tout c'est une question de choix personnel, celui qui tient vraiment à sa foi et à améliorer sa relation avec Dieu va choisir un conjoint de même foi, s'il (elle) tient à se marier avec un(e) non-musulman(e), c'est son choix, et cela est aussi fréquent.
C'est très bien l'explication, mais alors elle confirme tout à fait qu'il y a zèle et exagération dans la pratique de la religion de bien des musulmans/musulmanes.
Si l'on a peur de céder aux croyances de ses parents et à adopter celles de son conjoint qui n'est pas devenu musulman... c'est que l'on manque de confiance en soi, en ses convictions, et en plus de façon détournée on transforme l'amour qui lui est DIVIN sans aucune contestation possible en une pauvre expression égoïste.
abida a écrit :
Pour ce qui est de ne pas manger avec un convive qui boit du vin, c'est tout à fait compréhensible, la religion interdit la consommation d'alcool, pour tous les effets néfastes que cela peut engendrer (pas besoin de vous donner des détails), si l'on ne s'assoit pas près de qqn qui en boit, c'est d'abord pour éviter la tentation, mais aussi pour ne pas avoir le sentiment de culpabilité, c.a.d l'impression d'approuver le fait que l'autre consomme de l'alcool et ainsi en subisse les effets néfastes, ce qui va à l'encontre de nos moeurs.
Encore du zèle et de l'exagération dans la pratique de la foi. Si l'on consomme
avec modération, ce ne sont pas de effets néfastes
mais positifs qui sont retirés de la consommation d'un bon vin.
Et en plus de faire preuve de non tolérance envers son convive, on l'oblige par contrainte effective s'il souhaite poursuivre son repas en compagnie d'un musulman A NE BOIRE QUE DE L'EAU ou d'une musulmane (là c'est plus compliqué car ce serait haram... ce qui est une autre expression de l'exagération de la pratique de la foi aussi, car ce n'est pas parceque l'on mange un méchoui avec une femme musulmane que l'on devrait lui sauter dessus a la fin du repas
)
Et si tu te réfères a quelque chose de "contraire aux moeurs" là... tu t'éloignes de la Foi... et ramènes au culturel..ce qui est censé être cultuel.
abida a écrit :
Pour l'exemple du voile, c'est une question qui demande des expliquations plus approfondies, le voile est un symbole de pudeur et non de soumission, comme le crie haut et fort ceux qui n'y comprennent rien, dans l'Islam la femme a une grande place, elle est très respectée, c'est une perle précieuse qu'on se doit de préserver, c'est pourquoi le voile lui a été prescrit pour l'éloigner des regards malsains et de la convoitise.
La pudeur serait une exclusivité de "tenue" féminine ?
Le voile n'a pas le monopole de la pudeur !
Dans le non-islam la femme a autant de place et est tout aussi respectée et bien plus perle précieuse,
avec un avantage supplémentaire la gent masculine n'a pas besoin d'exagération dans la pudeur de son alter-égo... pour en avoir le respect ni de zèle dans la surveillance vestimentaire de la femme pour se comporter correctement envers ce joyau en effet
qui pour moi est et sera toujours la plus belle création de Dieu dans toutes les acceptions du terme.
Le fait de cacher cette création DIVINE est une preuve de faiblesse encore une fois masculine, un zèle dans la lecture des textes soi disant divins, et une exagération quand du voile simple on passe a la burka ou à l'abaya.
Tout le monde connaît les raisons du début du voile... peu clairs d'ailleurs quant à son mode et si c'est réellement un voile dans les textes.
Tu ne pourras pas me citer un seul texte disant qu'il doit couvrir les cheveux.
abida a écrit :
Enfin, le prophète Mohamad est un exemple à suivre jusqu'à la fin des temps, il est le meilleur exemple de piété et de sagesse, et nous avons d'autant plus besoin de suivre ce grand homme à notre époque ou règne le vice et la débauche qu'il y a qqs siècles.
Zèle et exagération en effet, merci de nous le confirmer une fois encore.
Et je ne vais pas entrer dans cette discussion dans les exemples de non correction de cet exemple parfait... car ce serait un hors sujet manifeste.
Conclusion : oui, pratiquer l'Islam avec fondamentalisme et conviction comme tu viens de nous le préciser c'est avoir du zèle dans l'application des normes dictées par les textes et de l'exagération dans leur application.
Quand à diviniser comme vous le faites Mahomet... c'est sans vous en rendre compte pécher contre votre propre Foi qui vous commande de n'adorer que Allah et personne d'autre.
Quant au vice et la débauche... désolé... mais si l'on doit suivre l'exemple d'un homme qui peut avoir une vie de polygame officiel et
non officiel... il me semble que c'est au contraire pousser au vice
"autorisé" par décret... prophétique humain...