Lilix77 a écrit :Pourquoi ne pas battre grandvent à ses propres armes?
Il se pose en victime et clame dans tous les abîmes;
ses sentences incongrues, il les répète dans les nues.
mais dis-moi pourquoi, pourquoi cette obstination
De vouloir jouer les trublions?
Te sens-tu par nous menacé?
Pourquoi venir ainsi nous insulter?
Penses-tu que la conquête soit notre ambition?
Mais d'ou germe donc ces idées iniques? (désolée, pas de rime)
Je ne te cherche point querelle
Las, nous sommes simplement rebelles
À contre-courant de flots majoritaires
Se déversant à grand bruit des grandes chutes d'hier
Conviction point n'est unique
Il te faut accepter ce fait tacite
Et d'accepter de dialoguer
Fait grandir par l'échange des pensées
Refuse les idées toutes faites,
N'accepte pas qu'on veuille te fasse croire ceci ou cela
"Vils athées qui n'aurez que la défaite"
Fi donc! Les athées ne guerroient pas.
Ils guerroient en parole,
si on les attaque
D'autres répliquent en parabole
D'autres y feront obstacle.
Je ne draperai pas le tout d'amour suranné
je ne t'aime pas, puisque je ne te connais pas
je n'offre pas mon amour à une universalité
mais cela ne m'empêche pas de souhaiter pour toi;
La cessation de cette haine qui t'englouti et la réussite de tes espoirs (non haineux, bien sur!).
Désolée, c'est un peu boiteux, mais peut-être préfère-t-il les vers à la prose comme réponse?
Heureux comme moi celui qui vit chez soi
Pourquoi donc suis-je là sur ce sol qui n’est pas mien
Et pourquoi donc encore ces armes là entre mes mains
Rien que dans le but d’éliminer tous ces lointains
Contre ma volonté alors qu’avec eux je n’ai aucun lien
Moi je voudrai bien vivre le restant de ma vie heureux
Et non pas mourir bêtement comme un chien galeux
Qu’on rapatrie et enterre avec des larmes aux yeux
Et qu’on récompense avec un drapeau et des salves de feu
Pourtant pas plus tard qu’hier dans mon pays j’étais bien dans ma peau
Chaque week-end je prenais des pots accompagnés de rôtis de veau
Je rigolais je chantais je dansais avec une folle envie
Entouré de mes amis de toute ma famille et me souriait la vie
Mais pourquoi donc je me blâme
Moi qui suis plus faible que fort
Ne suis-je pas venu de moi-même défier la mort
Pour la pousser à accaparer mon corps et mon âme
Tout cela parce que certaines lois me dominent
Ces lois que j’ignore et lesquelles m’assassine
Malgré moi en me faisant marcher au pas
Jusqu’à faire de moi ce que je ne suis pas
Il est grand temps que me débarrasse dare-dare de ce dard
En brandissant de gaieté de cœur ce bel étendard
Qui exhortera tous les gens à faire du bien à vivre d’amour
À renier de leur vocabulaire le mot guerre pour toujours
À abolir ces lois qui les obligent à devenir des polichinelles
Malgré eux rien que pour défendre une cause qu’est l’injustice réelle
Pour laquelle des gens qui ne se connaissent pas en amas passent à trépas
Au profit d’autres gens qui se connaissent et qui ne s’entretuent pas
Et faire en sorte à ce qu’à l’avenir en foulant le sol de quelqu’un d’autre
On doit l’honorer avec des roses dans la main et rien d’autres