Donc on peux nier les chambres à gaz ou caricaturer des juifs dans les camps de concentration parceque c'est UNE OPINION.
Oui, on peut.
Mais il faut ensuite assumer les conséquence de ces propos.
S'il s'agit d'un propos lancé devant des potes une soirée de bithure, il y a fort à parier que cela sera sans conséquences.
Si c'est dans un article de presse ou autre, il en sera différent.
Dans tous les cas, on est libre de dire ce qu'on veut, et on a le devoir d'assumer les conséquences de nos propos.
Ce qui signifie qu'on peut dire que tel homme politique est impliqué dans trafic d'armes. Mais que cet homme politique peut porter plainte pour diffamation, et aura gain de cause si on est incapable de prouver ce qu'on a affirmé.
C'est exactement ce que j'ai voulu exprimer Ryuujin: si la liberté d'expression est ce que tu as exprimé, elle ne vaut guère mieux que celle de se faire braquer.
Je ne vois aucune logique dans ton propos. Je ne vois même pas d'analogie possible entre une "liberté de braquer" et la liberté d'expression.
Un braquage, c'est une aggression. Ca n'est pas "vrai" ou "faux", ou "subjectif".
Et le braqueur ne laisse aucune liberté à la victime, puisque qu'elle ne lui laisse aucun choix.
La liberté d'expression est réelle, et il est absolument normal qu'on doive assumer les conséquences de nos propos.
Donner son opinion est une chose (et à ce propos, on a parfaitement le droit de dire qu'on crois qu'il n'y a pas eu de chambres à gaz, ou de dire qu'on crois qu'untel a fait du trafic d'arme, même si l'on est pas en mesure de le prouver !!).
Lancer une affirmation en est une autre ; lorsqu'on se livre à cet exercice, il est normal de devoir en assumer les conséquence, et de devoir être capable d'en apporter les preuves.
C'est bien le sens de la liberté : être libre ne signifie pas avoir le droit de faire n'importe quoi sans en assumer les conséquences ! Mais avoir le droit de faire ce que l'on veut, et en assumer les conséquences indépendamment de l'opinion des un ou des autres.