Re: Soumettez-vous à la seule et unique foi, mes frères !
Posté : 23 sept.09, 02:04
N' importe quoi, çà devient hallucinant.Est ce que cette théorie aide des gens à se sentir bien?
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N' importe quoi, çà devient hallucinant.Est ce que cette théorie aide des gens à se sentir bien?
Erwan, je te rappelle que le coran contient beaucoup d'affirmations concernant notre monde réel. Et aussi des règles de vie et politiques très concrètes.erwan a écrit :Les textes religieux ,n'ont pas pour objectif d'expliquer le fonctionnement des choses "matériels". ceci est réservé à la science.
Alors ne vous laissez pas appeler "athée".glub0x a écrit : j'aime pas cette vision. nous ne croyons rien justement
Effectivement, l'athée n'a pas de démarche du tout. Il est urgent d'attendre.glub0x a écrit : Le croyant CROIT sans pouvoir le prouver. L'athée lui ne CROIT PAS il attend que les chose se manifestent ou soient détecté pour les tenir comme réel. Ça n'a absolument rien à voir comme démarche.
Merci pour le rappel.marcel a écrit : Erwan, je te rappelle que le coran contient beaucoup d'affirmations concernant notre monde réel.
Là c'est un autre sujet , qui n'a pas de rapport avec la science.marcel a écrit :... Et aussi des règles de vie et politiques très concrètes.
Eh bien ! pour quelqu'un qui ne croit à rien, cela fait beaucoup de confession foi et beaucoup de préjugés sur D-ieu, qu'Il soit béni pourles siècles des siècles.glub0x a écrit : Ensuite je suis athé car je rejette les visions de dieu que les religions nous offre. Je rejette la possibilité d'une conscience infini, l'omniscience est absurde pour une conscience. je rejette l'idée de jugement qui est totalement absurde aussi et très manichéenne. Je rejette l'idée d'un dieu qui attend quoi que ce soit de moi, un architecte assez puissant pour creer le monde n'aurait que faire des petits hommes qui le peuple. bref la liste est tres longue et le dieu qui traine un peu partout sur ce forum m'à surtout l'air en manque de confiance en lui vu le nombre de bénédiction qu'il recoit/ attend.
Ne vous laissez pas appeler athée.glub0x a écrit : Apres encore une foi le mot Dieu n'ayant pas de définition, c'est absurde de dire qu'on y croit pas. absurde car on ne dit pas qu'on ne croit pas en kjsfjkshf ni en qskjzuij, et encore moins en pooepfksd qui sont aussi des mots sans définitions.
dieu, un autre "moi"?Je crois en un D-ieu personnel qui comme toute personne possède des attributs, des qualités, peut-être des défauts, des talents, des goûts..
Sur quel critère fais-tu le choix de lire tel ou tel texte de façon littérale ou interprétative?pauline.px a écrit : Mais ce n'est pas un parcours obligé de prendre le livre de la Genèse au pied de la lettre.
N'identifiez pas tous les croyants à ce qui vous paraît le plus absurde.
L'absence de preuve est une preuve en soi. Dans n'importe quelle enquête, ou raisonnement, lorsqu'il n y a pas de preuve de l'existence d'un fait, on ne prend pas ce fait pour acquis. Les religieux font exception.Pourtant l'athée sait prendre parti en absence de preuve, notamment chaque fois qu'il doit se projeter dans l'avenir. L'absence de preuve est une banalité de la vie quotidienne. Pourquoi la question de D-ieu, béni soit-Il, serait à ce point sacrée qu'il ne faille pas suivre son intime conviction ?
Ce serait plutôt le religieux qui singularise le sacré, le mystique, comme un domaine réel, et qui le confondent avec ce domaine réel, comme s'il en faisait partie.En définitive c'est l'athée qui singularise le religieux comme un domaine sacré.
Pour les croyants il y a continuité, le religieux n'est pas un domaine à part où on laisse parler comme ailleurs son instinct, ses sentiments, son intuition, sa raison, sa sensibilité, sa fantaisie...
Je ne crois pas avoir de critères bien définis.tguiot a écrit : Sur quel critère fais-tu le choix de lire tel ou tel texte de façon littérale ou interprétative?
Merci de ta réponse.pauline.px a écrit : Je ne crois pas avoir de critères bien définis.
En quelques lignes voici approximativement ma grille de lecture.
D’abord, par intime conviction et sans preuve scientifique (seulement des témoignages humains) j’ai accordé ma foi en tout ce qui ressemble à des témoignages dans le Très Saint Évangile et les Actes des Apôtres. Je crois également que les épîtres décrivent assez bien les péripéties de l’Église naissante.
Je n’attache pas grande importance à l’attribution de ces textes à des auteurs uniques et identifiés, la rédaction de chaque texte est réalisée par des communautés et s’étend peut-être sur des dizaines d’années, même les épîtres ont pu être remaniées plusieurs fois et/ou très vraisemblablement compilées. Mais la période de fluidité des textes néotestamentaires est assez modeste, à mon avis une cinquantaine d’années tout au plus, et ce dans une Église naissante pleine d’enthousiasme dans sa foi primitive et qui n’avait, par conséquent, aucune raison de faire évoluer le kérygme et n’en avait pas encore le pouvoir.
Pour le Testament Premier la variété des styles, des sujets, des formes, des projets littéraires est considérable.
Parfois on se demande légitimement si les descriptions ou les épisodes traduisent une réalité événementielle.
Pour la Torah, il me semble que ces cinq livres sont des œuvres liturgiques, des enseignements spirituels qu’une lecture trop littérale pervertirait si tant est que cette lecture soit réalisable. Les lectures interprétatives, plurielles, sont de rigueur. Et très instructives au plan spirituel car je pense que la Torah est un texte qui a, très probablement, été bien respecté par les générations successives en dépit des thèses de la trop fameuse théorie documentaire. Ce sont des textes fondateurs d'une foi et d'une spiritualité, et peut-être même des textes fondateurs d'un peuple à la destinée singulière.
Pour les autres écrits ou passages à caractère « historique » du Testament Premier, il pèse sur certains d’entre eux le poids des catastrophes militaro-politiques qu’a connues le peuple Juif, aussi j’imagine volontiers que les textes ont eu largement le temps de connaître des enjolivements pour magnifier un passé beaucoup moins lamentable que le présent. Surtout que le pouvoir politique détenait aussi le pouvoir éditorial.
Enfin, je n’attache guère d’importance aux textes ou passages « militaro apocalyptiques » qui ressortissent à un genre très littéraire qui a fait florès à partir de l’époque des Maccabées.
Cette question mériterait beaucoup de détails, je fais court pour l'aborder.marcel a écrit : Adam et Ève, tu considères ça comme un symbole?
Sinon comment le concilier avec avec l'évolution?