Re: Quelques questions sur l'evolution
Posté : 15 oct.09, 07:06
L'intelligence cellulaire, c'est elle qui organise la vie, les systèmes vitaux, et qui sont d'une complexité et d'une corrélation inouïes. Rien que voir un oeil, une oreille interne, ou n'importe quoi d'autre, il faut qu'il y ait une intelligence prévisionnelle ne serait-ce que pour les ailes des oiseaux ou d'une mouche par exemple. Ca ne peut donc pas être un hasard, puisqu'il faut qu'il y ait une prévision de pouvoir être utilisé, sinon ça ne sert à rien, et ça ne s'inscrit pas génétiquement. D'où le fait qu'il ne peut pas y avoir d'ébauches qui ne servent à rien, avec l'idée qu'arriver au terme de l'évolution de cette ébauche servirait à quelque chose, comme de voler par exemple. Il faut que l'aile soit complète, suffisament légère, musclée dans un sens comme dans l'autre, avec un rythme de battements régulier et adéquat. Par conséquent, tout cela doit être prévue avant que n'ait lieu cette évolution. Cette intelligence est donc prévisionnelle et fonctionnelle, et ne peut pas se tromper. Bien sûr, elle "fait" parfois des erreurs, mais l'évolution ne fixe et ne retient génétiquement que ce qui est utile et conforme à une réalité, même si celle-ci nous échappe, elle n'échappe cependant pas à l'intelligence cellulaire. Si une mutation quelconque, une anomalie, un accident vient modifier cette intelligence cellulaire au niveau du génôme, qui différencie les cellules qui supportent cette intelligence cellulaire, au bout d'une ou deux générations, elle disparait et se désinscrit génétiquement. Car si elle est inutile, auquel cas, elle est donc létale ou récessive. Il y a un nettoyage permanent au cours des siècles et des millénaires car on ne peut pas prendre un morceau de vos tissus quelque part (par exemple la peau) en se disant, c'est inutile.
Pour l'évolution, il y a plusieurs hypothèses:
Il y a ceux qui, comme Christian de Duve et Michael Denton, affirment que la vie est un phénomène inévitable, inscrit dans les lois de l’univers («un impératif cosmique» a écrit de Duve) et non un accident improbable comme le pensait Monod.
Il y a ceux qui remettent en question le statut de l’ADN et la toute puissance des gènes dans le modèle actuel expliquant les phénomènes héréditaires, comme Rosine Chandebois ou Andras Paldi.
Il y a ceux qui montrent comme Brian Goodwin et Remy Chauvin, les limites de la sélection naturelle dont les darwiniens voudraient faire une panacée universelle permettant d’expliquer toutes les adaptations les plus subtiles des organismes à leur environnement.
Il y a ceux, comme Anne Dambricourt qui mettent en lumière l’existence de processus qui se déroulent sur le très long terme et qui semblent avoir une logique propre, qui se situe hors d’atteinte des modifications de l’environnement. Ainsi la cause de la bipédie se situe dans une « tendance lourde » (une flexion des embryons de primates qui se produit toujours dans la même direction pendant 60 millions d’années) et non dans des modifications ponctuelles de l’environnement dans lequel vivaient les ancêtres des australopithèques (la théorie de «l’East Side Story» liée à l’effondrement de la Rift Valley), ce que semblent confirmer des trouvailles récentes comme celles de l’équipe de Michel Brunet.
Tout cela nous montre une chose: les postulats de base de la théorie darwinienne selon lesquels les principaux facteurs qui dirigent l’évolution sont des mutations se produisant au hasard et triées par la sélection naturelle sont bien trop limités. Ils permettent certes d’expliquer de très nombreux phénomènes. Mais ce qui est intéressant pour l’avenir de la biologie, c’est justement ce qu’ils n’expliquent pas.
On se trouve ici dans une situation semblable à celle de la mécanique newtonienne. Celle-ci devait tout expliquer; et certes elle semblait tout expliquer. Parce que la recherche se concentre sur les phénomènes les plus faciles à expliquer, cela permettant de gérer rapidement des résultats.
Dans un deuxième temps seulement les progrès des connaissances ont montré qu’il existait des phénomènes plus subtils qui ne pouvaient être expliqués ainsi. Mais alors les tenants des conceptions classiques se sont livrés à «un tir de barrage» pour défendre le caractère universel de leurs concepts. Nous vivons exactement une période identique en biologie où les non-darwiniens sont la cible des critiques, voire du mépris des darwiniens.
Néanmoins, l’actualité de la recherche nous apporte sans cesse des preuves que la Vie est un phénomène bien plus subtil que ce à quoi les tenants du neodarwinisme voudraient la réduire. La plus spectaculaire, s’est produite au moment de la mise sous presse de cet ouvrage. Une équipe anglo-saxonne vient de découvrir un nouveau mécanisme génétique dans le vivant: «l’interférence de l’ARN»; il s’agit de minuscules fragments d’informations génétiques présents dans les cellules sous formes d’ARN et capables d’interférer dans la lecture de l’information biologique contenue dans l’ADN au point de désactiver certains gênes.
Pour l'évolution, il y a plusieurs hypothèses:
Il y a ceux qui, comme Christian de Duve et Michael Denton, affirment que la vie est un phénomène inévitable, inscrit dans les lois de l’univers («un impératif cosmique» a écrit de Duve) et non un accident improbable comme le pensait Monod.
Il y a ceux qui remettent en question le statut de l’ADN et la toute puissance des gènes dans le modèle actuel expliquant les phénomènes héréditaires, comme Rosine Chandebois ou Andras Paldi.
Il y a ceux qui montrent comme Brian Goodwin et Remy Chauvin, les limites de la sélection naturelle dont les darwiniens voudraient faire une panacée universelle permettant d’expliquer toutes les adaptations les plus subtiles des organismes à leur environnement.
Il y a ceux, comme Anne Dambricourt qui mettent en lumière l’existence de processus qui se déroulent sur le très long terme et qui semblent avoir une logique propre, qui se situe hors d’atteinte des modifications de l’environnement. Ainsi la cause de la bipédie se situe dans une « tendance lourde » (une flexion des embryons de primates qui se produit toujours dans la même direction pendant 60 millions d’années) et non dans des modifications ponctuelles de l’environnement dans lequel vivaient les ancêtres des australopithèques (la théorie de «l’East Side Story» liée à l’effondrement de la Rift Valley), ce que semblent confirmer des trouvailles récentes comme celles de l’équipe de Michel Brunet.
Tout cela nous montre une chose: les postulats de base de la théorie darwinienne selon lesquels les principaux facteurs qui dirigent l’évolution sont des mutations se produisant au hasard et triées par la sélection naturelle sont bien trop limités. Ils permettent certes d’expliquer de très nombreux phénomènes. Mais ce qui est intéressant pour l’avenir de la biologie, c’est justement ce qu’ils n’expliquent pas.
On se trouve ici dans une situation semblable à celle de la mécanique newtonienne. Celle-ci devait tout expliquer; et certes elle semblait tout expliquer. Parce que la recherche se concentre sur les phénomènes les plus faciles à expliquer, cela permettant de gérer rapidement des résultats.
Dans un deuxième temps seulement les progrès des connaissances ont montré qu’il existait des phénomènes plus subtils qui ne pouvaient être expliqués ainsi. Mais alors les tenants des conceptions classiques se sont livrés à «un tir de barrage» pour défendre le caractère universel de leurs concepts. Nous vivons exactement une période identique en biologie où les non-darwiniens sont la cible des critiques, voire du mépris des darwiniens.
Néanmoins, l’actualité de la recherche nous apporte sans cesse des preuves que la Vie est un phénomène bien plus subtil que ce à quoi les tenants du neodarwinisme voudraient la réduire. La plus spectaculaire, s’est produite au moment de la mise sous presse de cet ouvrage. Une équipe anglo-saxonne vient de découvrir un nouveau mécanisme génétique dans le vivant: «l’interférence de l’ARN»; il s’agit de minuscules fragments d’informations génétiques présents dans les cellules sous formes d’ARN et capables d’interférer dans la lecture de l’information biologique contenue dans l’ADN au point de désactiver certains gênes.