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Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 23 sept.14, 04:02
par medico
13 הוּא עָלָה לְהַר וְקָרָא אֵלָיו אֶת הָאֲנָשִׁים שֶׁרָצָה בָּהֶם, וְהֵם בָּאוּ אֵלָיו. 14 אָז הֵקִים קְבוּצָה בַּת שְׁנֵים־עָשָׂר אִישׁ, שֶׁאוֹתָם כִּנָּה שְׁלִיחִים, כְּדֵי שֶׁיִּתְלַוּוּ אֵלָיו וְשֶׁיִּשְׁלַח אוֹתָם לְבַשֵּׂר 15 וְשֶׁתִּהְיֶה לָהֶם סַמְכוּת לְגָרֵשׁ שֵׁדִים.

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 01 mars18, 14:54
par sebastiencote2018
Le nom le plus important du judaïsme est le tétragramme hébreu:



יהוה





Ce nom apparait près de sept mille fois dans l’ensemble de la Bible hébraïque.





(י)=Y (ה)=A[1] (ו)=OU[2] (ה)=H





(l’hébreu se lit de droite à gauche)





יהוה=Yahouh



[1] ה étant matres lectionnis (c'est-à-dire voyelle) ה se prononce "A."

[2] ו étant aussi matres lectionnis, ו peut se prononcer avec le son "OU" ou le son "Ô," comme dans:

הושוע



( H - Ô - CH - OU - A )



ה=(H) ו=(Ô) ש=(CH) ו =(OU) ע=(A)





Pour reconnaître si ה ו י indiquent des consonnes ou des voyelles: Si ה ו י portent une voyelle, elles font fonction de consonne. Si ה ו י ne supportent pas de voyelle elles indiquent une voyelle longue. Et lorsque ה est placée en fin de mot, la lettre ה est muette, sauf si elle est ponctuée en son milieu par un daguèche (accent): הּ



Nous avons principalement deux sources pour tenter de reconstruire la prononciation antique du tétragramme: les papyrus juifs d'Éléphantine et de Qumrân. Il semble alors que la prononciation était "Yahouh." On peut aussi se baser sur le fait qu’Élie se prononce en hébreu Eliyahou (Mon Elohîm [c'est] Yahouh).



La forme écrite retrouvée dans les papyrus juifs à Éléphantine et datant du 5ième siècle avant notre ère, est "יהו" et on y parle du temple de "Yahou."



Le nom "Yahou" est mentionné 77 fois dans la Bible, dans les noms théophores hébraïques tels que: Adonias (Adonyahou), Amasias (Amasyahou), Élie (Eliyahou), Ézéchias (Hizqyahou), Godolias (Guedalyahou), Isaïe (Yesha'yahou), Josias (Ioshyahou), Jérémie (Irmeyahou), Ochozias (Ahazyahou), Ozias (Ouzyahou), Sédécias (Sidpyahou).



Giuseppe Riccioti (1890-1964) ecclésiastique catholique, érudit bibliste, archéologue, sémitiste et historien du christianisme, soutient dans son "Histoire d'Israël" le fait que le nom "Yahouh" était probablement la lecture la plus correcte du tétragramme: יהוה (Histoire d'Israël, Tome 2: De l'exil à l'an 135 ap. J.-C. Paris: Picard, 1948. Volume 2, page 174.)



SAINT CLÉMENT D'ALEXANDRIE né à Athènes vers 150 et mort en Asie Mineure vers 215 (Lettré grec chrétien et Père de l‘Église). Cette figure est une des plus brillantes de l’antiquité chrétienne. Les plus grands éloges lui ont été prodigués :

Eusèbe l’appelle admirable Clément. (Preparatio evangelica , I. II, c. II.)

Saint Cyrille voit en lui un homme des plus doctes et des plus érudits, qui possédait, mieux que personne peut-être, les écrits des Grecs. (Cyrille d'Alexandrie, Contra Julianum, I. VII, p. 231, édit. Paris., 1638. Cf. I. X, p. 342.)

D'après saint Jérôme, ses livres sont pleins d’érudition et éloquence; tout y respire une connaissance profonde des littératures sacrée et profane. (Catal., c. XXXVIII.)

Théodoret parle aussi de sa sainteté et de l’étendue de sa science , qui n’avait point d’égale. (Hæretic. fab., I. I, c. VI.)

Ailleurs, on lui donne le titre de très-saint prêtre de l’église d’Alexandrie. (Chronicon Paschale, p. 7.)



SAINT CLÉMENT D’ALEXANDRIE écrit dans Stromates V :



À l’entrée du Saint des Saints, dans le Temple de Jérusalem, quatre colonnes annoncent le tétragramme sacré de l’Ancien Testament. Ce tétragramme se lit Iahouh : Celui qui est et Celui qui sera.[1]



[1] Ferrière, Émile , Paganisme des Hébreux jusqu'à la captivité de Babylone. Paris: Félix Alcan, 1884. p.150.







Pour nommer la divinité d’Israël, j'utilise le nom d’origine et de culture hébreu : "Yahouh" (יהוה) ; plutôt que le nom d’origine et de culture grecque: θεὸς (Dieu). Et pour: ιησοῦς (traduit par Jésus) j'utilise plutôt une translittération basée sur sa forme hébreu d'origine:

יהושוע



(Yahouchoua')

י=(Y) ה=(A) ו =(OU) ש=(CH) ו =(OU) ע=(A)





יהושֻׁע



(Yahouchoua')

י=(Y) ה=(A) ו =(OU) שֻׁ=(CHOU) ע=(A)





La distinction entre la forme longue du nom Yahouchoua' (יהושוע et יהושע) et la forme courte Ychoua' (ישוע) n'existe pas en grec ; et la forme courte (hébreu tardive): Ychoua' (ישוע) s’est développée en hébreu mais pas en araméen. (David Talshir, "Rabbinic Hebrew as Reflected in Personal Names", Scripta Hierosylamitana vol. 37, Magnes Press, Hebrew University in Jerusalem, 1998.)

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 12 avr.18, 22:37
par l_leo
medico a écrit :Elohim n'est pas un nom propre.tout comme Dieu en français.
Ælohîm n'est pas un nom propre, qu'est-ce alors?
Ce terme, est accolé, chap.1, v.5, à (Yod- Hè-°Waw-Hè) (Aleph-Lamed-Hè-Yod-Hè)

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 03 mai18, 08:15
par Galileo
El est un dieu cananéen
Elohim semblerait signifier "dieu" même si c'est un pluriel. La bible regorge de référence à l'elohim des cananéens (El), l'élohim des philistins, des assyriens (Marduk), des babyloniens et des perses (Ahura Mazda). Chacune de ces nations avait son "élohim", son dieu national, qui était bel et bien un dieu différent de yahvé (ou yahou).
Avant de devenir monothéiste, le judaïsme était une monolâtrie. Le judaïsme reconnaissait l'existence de dieux étrangers. Yahou lui même avait une paraitre (son Ashéra), dieu secondaire mais dieu quand même.
Accoler Yahvé à Elohim, pour en faire des synonymes en quelque sorte, est une tentative tardive de gommer la nature polythéiste des textes plus anciens. Mais ces textes ont gardé les traces de ces autres dieux, surtout dans la septante, texte grec mais plus ancien que la bible massorétique.

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 03 mai18, 09:45
par l_leo
La Genese en écriture carrée est issue d'un texte samaritain, lors de la première mashore, vers -500 et des poussières. La Septante en grec est la première traduction connue. La seconde a pour auteur St-Jerome, ayant séjourné en Alexandrie, près d'un rabbin, etc.
Concernant ce qu'il est convenu d'appeler Dieu, cette entité est affublé de noms mettant avant ses différents appects.

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 04 juin18, 10:13
par Lucifer9631
El = SATURNE
YHWH = JUPITER /Jéhovah /Jesus

EL=Saturne est devenu le Satan de la bible...

À la fin des temps Jesus va faire 1 avec le Père alias Saturne EL

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 09 juin18, 22:21
par Galileo
D'où sors-tu tout ça ?

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 18 juin18, 11:14
par Recherches22
Galileo a écrit :El est un dieu cananéen
Elohim semblerait signifier "dieu" même si c'est un pluriel. La bible regorge de référence à l'elohim des cananéens (El), l'élohim des philistins, des assyriens (Marduk), des babyloniens et des perses (Ahura Mazda). Chacune de ces nations avait son "élohim", son dieu national, qui était bel et bien un dieu différent de yahvé (ou yahou).
Avant de devenir monothéiste, le judaïsme était une monolâtrie. Le judaïsme reconnaissait l'existence de dieux étrangers. Yahou lui même avait une paraitre (son Ashéra), dieu secondaire mais dieu quand même.
Accoler Yahvé à Elohim, pour en faire des synonymes en quelque sorte, est une tentative tardive de gommer la nature polythéiste des textes plus anciens. Mais ces textes ont gardé les traces de ces autres dieux, surtout dans la septante, texte grec mais plus ancien que la bible massorétique.
Bonsoir,
Intéressant. Merci.

- Deutéronome 32:8, 9 (Bible de Jérusalem) : Quand le Très Haut donna aux nations leur héritage, quand il répartit les fils d'homme, il fixa les limites des peuples suivant le nombre des fils de Dieu ; mais le lot de Yahvé, ce fut son peuple, Jacob fut sa part d'héritage.
Une meilleure traduction serait :
- Deutéronome 32:8, 9 (traduction proposée) : Lorsque Elyon départagea les nations, lorsqu'il répartit les hommes, il fixa les frontières de peuples selon le nombre des fils de El. La part de Yahweh fut son peuple Jacob, son héritage fut Israël.

Yahvé serait un fils de EL...

Crd,

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 18 juin18, 23:12
par l_leo
La Genèse, livre fondateur indique:
Ælohîm , que l'on doit traduire par Lui-les-Dieux. EL/lui exprime l'idée de tout ce qui est éloigné, ultérieur, placé au-delà. Dans le Sepher berechith il est écrit, non pas El... mais Al... ce qui tend vers un but : vers, pour, contre, sur, dessus.
La translitération en caractères latins, et "l'idée" du terme Aleph-Lamed-Hé-Yod-Mem final est Ælohîm ou Æ recouvre l'idée de volonté en puissance indépendante de tout objet, la volition.

Ce terme, est accolé, chap.2, v.5, à (Yod- Hè-°Waw-Hè) (Aleph-Lamed-Hé-Yod-Hé) : Lui-les-Dieux, l'Être-qui-suis-qui-fus-et-qui-serai.

Nota:
l'Être-qui-suis-qui-fus-et-qui-serai: le targum chaldaïque rend l'Être-qui-suis-qui-fus-et-qui-serai. par: Yod-Yod-Yod , les trois éternités.
Yod (I ou J) étant le signe de la manifestation..... !

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 15 févr.20, 07:19
par Patrice1633
Ilnnina que un seul YHWH

Re: EL N'EST PAS YHWH

Posté : 21 mai20, 02:47
par Marmhonie
Il y a deux récits de Genèse, datés de la même époque, le récit Elohim & le récit Yahviste. Dhorme a choisi le récit Elohim, d'autres le récit Yahviste. Les Bibles grand public offrent les deux récits sans que personne ne s'aperçoive de la répétition.
Les TMN, les Bibles Segond, ont les deux récits.

El est évidemment YHWH, le Dieu des hébreux est unique. En cela, le Coran est bien une redite talmudiste.