Mormon a écrit :
1/ il n'y a pas de Bible mormone, pas de TMM chez nous. C'est la version second 1910.
2/ Jésus est ressuscité avec un corps de chair et d'os tangible, ayant donc vaincu la mort pour tous.
La Bible n'est pas une usine à gaz.
Heureusement !
RÉSURRECTION
Le mot grec anastasis signifie littéralement “ action de se lever, de se mettre debout ”. Il est employé fréquemment dans les Écritures grecques chrétiennes en rapport avec la résurrection des morts. Hoshéa 13:14, passage des Écritures hébraïques repris par l’apôtre Paul (1Co 15:54, 55), parle de l’abolition de la mort et de la neutralisation du shéol (héb. : sheʼôl ; gr. : haïdês). Plusieurs versions rendent sheʼôl par “ tombe ” ou “ fosse ”. Il est dit que les morts y vont (Gn 37:35 ; 1R 2:6 ; Ec 9:10). Comme en témoignent son emploi dans les Écritures et celui de son équivalent grec haïdês dans les Écritures grecques chrétiennes, il ne désigne pas une tombe en particulier, mais plutôt la tombe commune aux humains (Éz 32:21-32 ; Ré 20:13 ; voir HADÈS ; SHÉOL). Neutraliser le shéol signifie desserrer son étreinte sur ceux qui sont en lui, ce qui impliquerait de vider la tombe commune aux humains. Bien entendu, il faudrait pour cela une résurrection, c’est-à-dire un relèvement à partir de l’état de mort ou hors de la tombe pour ceux qui s’y trouvent.
Par Jésus Christ. Ce qui précède montre que l’enseignement de la résurrection figure dans les Écritures hébraïques. Néanmoins, il fallait que Jésus Christ ‘ répande la lumière sur la vie et l’incorruptibilité par le moyen de la bonne nouvelle ’. (2Tm 1:10.) Jésus déclara : “ Je suis le chemin, et la vérité, et la vie. Personne ne vient vers le Père sinon par moi. ” (Jn 14:6). La bonne nouvelle concernant Jésus Christ mit en lumière comment viendrait la vie éternelle, et plus que cela encore, l’incorruptibilité pour certains. L’apôtre affirme que la résurrection est une espérance certaine par l’argumentation suivante : “ Or, si Christ est prêché — qu’il a été relevé d’entre les morts, comment se fait-il que certains parmi vous disent qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? Si vraiment il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’a pas été relevé. Mais si Christ n’a pas été relevé, notre prédication, bien sûr, est vaine, et notre foi est vaine. Et même nous sommes trouvés de faux témoins de Dieu, parce que nous avons attesté contre Dieu qu’il a relevé le Christ, alors qu’il ne l’a pas relevé si vraiment les morts ne doivent pas être relevés. [...] De plus, si Christ n’a pas été relevé, votre foi est inutile ; vous êtes encore dans vos péchés. [...] Cependant, maintenant Christ a été relevé d’entre les morts, les prémices de ceux qui se sont endormis dans la mort. Puisqu’en effet la mort vient par un homme, la résurrection des morts vient aussi par un homme. ” — 1Co 15:12-21.
Alors qu’il se trouvait sur la terre, Christ opéra des résurrections (Lc 7:11-15 ; 8:49-56 ; Jn 11:38-44). La résurrection, et ensuite la vie éternelle, ne sont possibles que par Jésus Christ. — Jn 5:26.
Un dessein certain de Dieu. S’adressant aux Sadducéens, secte qui ne croyait pas à la résurrection, Jésus Christ montra que, dans les Écritures hébraïques, qu’ils possédaient et auxquelles ils prétendaient croire, les écrits de Moïse prouvent qu’il y a une résurrection ; Jésus expliqua qu’en se présentant comme “ le Dieu d’Abraham et le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob ” (des hommes bel et bien morts), Jéhovah considérait ces hommes comme vivants en raison de la résurrection qu’il se proposait de leur accorder en qualité de “ Dieu, non pas des morts, mais des vivants ”. Du fait de son pouvoir, Dieu “ rend la vie aux morts et [...] appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient ”. Paul mentionne cela en parlant de la foi d’Abraham. — Mt 22:23, 31-33 ; Rm 4:17.
Dieu est capable de ressusciter les morts. Pour Celui qui a la faculté et le pouvoir de créer l’homme à son image, avec un corps parfait et la capacité d’exprimer pleinement les merveilleuses caractéristiques implantées dans la personnalité humaine, la résurrection d’un humain ne devrait pas poser de problème insurmontable. Si les scientifiques peuvent utiliser les principes physiques que Dieu a établis pour conserver et restituer une scène visible et audible par le moyen d’une bande vidéo, il va de soi que le Grand Souverain de l’univers et Créateur n’a aucun mal à ressusciter une personne en imprimant la même personnalité à un corps nouvellement créé. Quand il annonça que Sara retrouverait à un âge avancé la vitalité nécessaire pour donner naissance à un enfant, l’ange dit : “ Y a-t-il quelque chose qui soit trop extraordinaire pour Jéhovah ? ” — Gn 18:14 ; Jr 32:17, 27.
Comment la résurrection devint nécessaire. Au départ, il n’y avait pas besoin de résurrection. Ce n’était pas un aspect du dessein originel de Dieu concernant l’humanité, parce que la mort n’était pour les humains une chose ni naturelle ni prévue. Au contraire, Dieu indiqua que la terre était destinée à se remplir d’humains vivants, et non pas d’une espèce mortelle qui dégénérait. Son œuvre était parfaite, donc sans défaut, sans imperfection et sans maladie (Dt 32:4). Jéhovah bénit le premier couple humain, lui demandant de se multiplier et de remplir la terre (Gn 1:28). Cette bénédiction n’incluait certainement pas la maladie et la mort ; Dieu ne fixa pas à l’homme une espérance de vie limitée, mais il dit à Adam que c’était la désobéissance qui causerait la mort. Cela implique qu’autrement l’homme aurait vécu éternellement. La désobéissance entraînerait la défaveur de Dieu et la suppression de sa bénédiction, ce qui apporterait une malédiction. — Gn 2:17 ; 3:17-19.
Par conséquent, la mort fut introduite dans la race humaine par la transgression d’Adam (Rm 5:12). En raison de l’état de péché de leur père et de l’imperfection qui en résultait, les descendants d’Adam ne purent hériter de lui la vie éternelle ; de fait, ils n’avaient pas même l’espérance de vivre éternellement. Jésus déclara : “ Un arbre pourri [ne peut] produire de beaux fruits. ” (Mt 7:17, 18 ; Jb 14:1, 2). La résurrection fut introduite, ou ajoutée, pour remédier à ce handicap à l’intention de ceux des enfants d’Adam qui désireraient obéir à Dieu.
Le but de la résurrection. La résurrection ne montre pas seulement le pouvoir et la sagesse illimités de Jéhovah, mais elle montre aussi son amour et sa miséricorde, et elle le fait apparaître comme Celui qui garde en vie ceux qui le servent (1S 2:6). Ayant le pouvoir de ressusciter, Jéhovah peut aller jusqu’à montrer que ses serviteurs lui seront fidèles jusqu’à la mort. Il est ainsi à même de répondre à cette accusation de Satan : “ Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme. ” (Jb 2:4). Jéhovah peut laisser Satan recourir à des actes extrêmes, voire tuer certains humains dans une vaine tentative de confirmation de ses accusations mensongères (Mt 24:9 ; Ré 2:10 ; 6:11). Le fait que les serviteurs de Jéhovah sont disposés à donner jusqu’à leur vie à son service atteste qu’ils le servent non pas en raison de considérations égoïstes, mais par amour (Ré 12:11). Cela prouve également qu’ils reconnaissent en lui le Tout-Puissant, le Souverain de l’univers et le Dieu d’amour qui est capable de les ressusciter. Cela démontre qu’ils vouent à Jéhovah un attachement exclusif en raison de ses qualités merveilleuses, et non pour quelque motivation matérielle égoïste (voir quelques-unes des expressions de ses serviteurs en Rm 11:33-36 ; Ré 4:11 ; 7:12). La résurrection est aussi un moyen par lequel Jéhovah fait s’accomplir son dessein concernant la terre, tel qu’il avait été présenté à Adam. — Gn 1:28.
Indispensable pour le bonheur des humains. La résurrection des morts, faveur imméritée de la part de Dieu, est indispensable pour le bonheur des hommes et pour la réparation de tous les dommages, de toutes les souffrances et de toute l’oppression dont le genre humain a été affligé jusqu’à ce jour. Ces choses sont sur l’homme autant de conséquences de l’imperfection et de la maladie, des guerres, des meurtres et des atrocités qui ont été le fait d’humains méchants, à l’instigation de Satan le Diable. L’homme ne peut être réellement heureux s’il ne croit pas à une résurrection. L’apôtre Paul exprima ce sentiment en ces termes : “ Si c’est dans cette vie seulement que nous avons espéré en Christ, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. ” — 1Co 15:19.
À quand remonte l’espérance de la résurrection ? Après qu’Adam eut péché et se fut attiré la mort, et ainsi l’eut fait apparaître pour ses descendants futurs, Dieu dit, s’adressant au serpent : “ Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon. ” — Gn 3:15.