philippe83 a écrit :Zouzou...
Mais qui se plaint de "l'absence"de son maître? L'esclave fidèle ou l'esclave méchant?
Je te rappel que dans ce passage de Mat 24:45-47 il n'y a pas de notion de temps long mais le seul qui dit(qui se dit) que son maitre TARDE c'est l'esclave méchant!
Philippe, il n'y a pas deux esclaves différents, l'un fidèle, l'autre méchant, dans la parabole de Matthieu 24:45-51 ; il n'y a qu'un seul esclave qui, face à l'absence de son maître, pourrait la trouver trop longue à son goût et cesser de s'acquitter des responsabilités qui lui ont été confiées pour commencer à jouer les petits chefs et profiter des ressources de la maisonnée.
Le fait que cette alternative soit clairement posée dans la parabole incline vers une absence longue du maître : généralement, un esclave établi le matin n'aura pas commencé à penser, en début d'après-midi, que son "maître tarde" ; d'autant que son établissement même suggère que le maître ne s'est pas absenté pour quelques heures.
Dans la mesure où le texte ne fournit pas un laps de temps précis à l'absence du maître, les seules suppositions que l'on peut faire au vu du contexte (un esclave établi pour nourrir les domestiques, qui pourrait commencer à se lasser et à n'en plus faire qu'à sa tête), c'est que l'absence du maître n'est pas courte.
philippe83 a écrit :Enfin si tu accepte que l'esclave (collectif) est établi par le maître en 1919(après le début de sa purification) voir Mal 3:1-4 et que les comptes sont réglés lors de son retour(erkhoménon) pendant la grande tribulation(qui est à nos portes) ce n'est pas automatiquement une longue période!
Pour un esclave humain, passer plus de 90 ans à attendre le retour de son maître, ce n'est certainement pas une courte période ; c'est généralement toute sa vie, en fait.
philippe83 a écrit :L'esclave pendant des dizaines d'années depuis 1919 (presque 100 ans) a eu largement le temps de montrer si il nourrissait les disciples de Christ en temps voulue et abondamment !
Jésus peux donc très bien et définitivement approuver cet esclave au moment de son retour invisible lors du jugement qui est très proche vue l'actualité.
a+
Si l'on suit la parabole, "l'esclave fidèle et avisé" est susceptible de se lasser et d'être trouvé méchant par son maître à son retour. Donc, au mieux, votre "esclave fidèle et avisé" peut souhaiter (et travailler à) rester fidèle à la mission que son maître lui a confiée, pas claironner fièrement comme s'il était déjà définitivement approuvé. Parce que, selon la nouvelle explication de la TG du 15/07/13, dorénavant, "l'esclave fidèle et avisé" n'a pas encore été jugé (positivement ou négativement) par le maître, dans la mesure où celui-ci n'est pas encore (ou plus) revenu de sa longue absence.
Sans préjuger de la décision du maître, on peut tout de même s'étonner qu'il ait fallu plus de 90 ans à "l'esclave fidèle et avisé" pour être capable de s'identifier correctement lui-même (si tant est que la nouvelle "lumière" du 15/07/13 ne soit pas amenée à changer encore dans un proche avenir lorsque l'esclave prendra pleinement conscience que décréter qu'il a été établi en 1919 revient à affirmer que Jésus est (re)parti depuis lors).
Sans compter évidemment que cet "esclave fidèle et avisé" a annoncé pendant 90 ans que le maître était rentré, l'avait jugé positivement et établi sur tous ses biens en 1919, alors que maintenant, oups, c'était juste... de l'anticipation ? une illusion ? une méprise ?