Chercheur de dieu a dit :
Au fait, tu sais quel est l'objectif de la compassion des bouddhistes pour les malheureux ? La sortie du samsara. C'est plutôt individualiste et très égoïste. Le chrétien, le musulman et le juif doivent secourir le nécessiteux par amour gratuit. Surtout le chrétien pour qui le prochain est celui dont il se fait lui-même proche. La compassion bouddhiste, franchement, c'est un écran de fumée. Et tu t'es bien fait avoir ! Tes capacités d'analyse des religions sont médiocres, très médiocres. Mais tu es très sévère vis-à-vis des monothéismes en étant dans le même temps très positif vis-à-vis du bouddhisme.
Méconnaissance totale du bouddhisme , et avis totalement subjectif ,la compassion de tout les êtres est l'aspect central du bouddhisme , quand on ne connait pas le bouddhisme on s'abstient d'en raconter n'importe quoi , bouddha a toujours mis la compassion au centre de son enseignement .
Chercheur de dieu a dit :
L'individu n'existe pas réellement et n'a aucune utilité à exister et donc à être considéré. C'est pour cela que les bouddhistes ont un réel mépris pour le corps.
Où as tu vu que les bouddhistes disaient que l'individu n'existe pas réellement ?
Ce que dit le bouddhisme c'est que tout est interdépendant et que nous n'existons pas d'une manière autonome , nous n'avons pas d'existence propre .
Nous existons parce que nous respirons de l'oxygène , parce qu'on mange , etc....., nous n'avons pas d'existence autonome c'est tout .
Il ne faut pas confondre" non existence propre" avec "non existence" , le bouddhisme est très subtil .
le bouddhisme est la voie médiane , il n'existe aucun excès , le rejet du corps est un excès , tout comme la passion pour le corps est un excès .
De même les bouddhistes ne rejettent pas l'individualité , ils ne s'y attachent pas non plus . L'égo vient du fait qu'on soit dans un de ces excès , glorification du moi ou son rejet .
Chercheur de dieu a dit :
Comment peux-tu souligner un tel sentiment, qui ne consiste qu'à considérer la souffrance de l'autre, une forme de pitié, sans jamais désirer la cessation de cette souffrance autrement que par la méditation (et donc la cessation de la souffrance par l'arrêt du désir). C'est vrai qu'un homme qui crève de faim n'a qu'à se persuader qu'il n'a pas faim. Ça devrait régler son problème.
Et sur quelle base eut tu certifier qu'il n'existe aucune action de bouddhsites pour aider leur prochain ?
Pure spéculation c'est tout .
Chercheur de dieu a dit :
Pour ce qui est d'être un mouton, il semble que tu ne sois pas très au courant. Es-tu déjà entré dans un temple bouddhiste ? J'ai visité celui qui se trouve à Bruxelles. On se croirait dans une secte. On y vénère des maîtres tout à fait humains. On se remet à leur expérience, à leur niveau de maîtrise. On se remet pleinement dans son ou ses maîtres spirituels, en bouddhisme. N'est-ce pas ce que tu appelles être un "mouton" ? Ne trouves-tu pas cela paradoxal de mépriser l'enveloppe charnelle, la personne individuelle, et de s'en remettre à des êtres humains qui n'ont pas encore atteint le nirvana ?
Le bouddhisme n’exige aucune croyance inconditionnelle, aucune dévotion absolue, c’est pourquoi le Noble Sentier octuple ne débute pas par la foi mais par la vue correcte, qui n’est pas une simple compréhension théorique mais plutôt une constatation, une habileté à voir les choses telles quelles sont.
La foi n’a donc rien dune croyance ni d’une adhésion à un système de croyances.
Le Bouddha a dit :
Ne vous laissez pas guider par les discours, les traditions, ou louï-dire ; ne vous laissez pas guider par lautorité des textes religieux, eux-mêmes objets de manipulations ; ne vous laissez pas guider par la seule logique ou dialectique, ni par la considération des apparences, ni par le plaisir de philosopher, ni par la vraisemblance ni par lautorité des maîtres et des supérieurs. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est mauvais, faux et méchant et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris quil génère négativité et souffrance, abandonnez-le. Apprenez par vous-mêmes à reconnaître ce qui est utile, méritoire bon et, l’ayant observé et approfondi, ayant compris quil génère bénéfice et félicité, acceptez-le et suivez-le.
Dans ce soutra, le Bouddha désigne cinq facteurs constituant la base d’une croyance : la foi aveugle, linclination, la tradition, la considération des apparences et la spéculation sur les opinions. Il explique que la véracité dune chose ne peut être prouvée par l’un ou l’autre de ces cinq facteurs.