Re: dieu est il equitable
Posté : 13 janv.14, 22:26
Bonjour Pion,
D'abord une vieille question que j'avais squeezée :
"Nous pouvons"... mais ce n'est pas toujours très évident de ne pas se préoccuper du lendemain, par exemple.
C'est notamment en sens que le Christianisme est irréalisable à l'humain tout seul.
j'en conclus qu'à votre question "Connaitre l'amour ne suffirait-t-il pas ?" vous confirmez que "c'est relatif".
Sans doute parce que chacun met ce qu'il lui convient dans « connaître l’amour ».
1 ) Pourquoi donner une telle importance aux manquements humains ?
Nos erreurs, nos manquements, nos fautes, nos péchés et nos crimes nous construisent.
Voilà pourquoi je n'aspire pas à l'oubli, j'aspire à être débarrassée de cette triste propension à faire n'importe quoi...
La mémoire mesure le chemin parcouru.
2 ) Sans les opposer je distingue néanmoins "faire preuve d'empathie" et "être l'amour".
"Être l'amour" c'est ne plus s'apercevoir que l'on fait preuve de quelque chose, d'une part parce que, avant la "bonne action", il y a réflexe et non réflexion, d'autre part parce que, après la "bonne action", reste l'insatisfaction.
Pour moi, aimer d'un amour pur Celui que l'on ne voit pas est un préalable à aimer d'un amour sans limite celui que l'on voit.
J'ai eu l'occasion de dire combien le mystère du Paradis (car cela reste mystérieux pour moi) est incapable de motiver chez moi les "bonnes actions".
mais je suis infichue de donner un sens à la spéculation inverse que vous avez évoquée.
Je ne crois pas tellement aux efforts humains consistant à lutter contre sa propre nature.
et ces "règles" sont d'une exigence telle que nous n'avons aucune chance de les respecter.
Le Salut est peut-être dans une Rencontre fugitive qui illumine et transfigure toute notre existence, même si notre existence est limitée par notre trépas.
Là encore, l' "après-trépas" n'est pas décisif.
très cordialement,
votre sœur
pauline
D'abord une vieille question que j'avais squeezée :
La Bonne Nouvelle est, entre autres, que nous pouvons pleinement vivre comme des ressuscités, libérés autant des contraintes de la vie que de la menace de la mort.Pion a écrit :Mais nous ne sommes pas encore mort, comment ce fait-t-il que nous connaissions déjà la bonne nouvelle?
"Nous pouvons"... mais ce n'est pas toujours très évident de ne pas se préoccuper du lendemain, par exemple.
C'est notamment en sens que le Christianisme est irréalisable à l'humain tout seul.
Si nous reprenons notre échange,Pion a écrit :Donc c'est relatif.
j'en conclus qu'à votre question "Connaitre l'amour ne suffirait-t-il pas ?" vous confirmez que "c'est relatif".
Sans doute parce que chacun met ce qu'il lui convient dans « connaître l’amour ».
Je n'adopte pas la vision moralisatrice et culpabilisante de votre "si je fais un manquement a tout ça c'est que j'ai gâché ma vie".Pion a écrit : Aimer les autres, faire preuve d'empathie, c'est aussi reconnaitre ce qu'est l'amour, si je fais un manquement a tout ça c'est que j'ai gâché ma vie, aimer dieu est secondaire et surtout optionnel, pour moi c'est très loin d'être une priorité étant donné que je ne suis pas convaincu de son existence, au mieux je ne peux que l'espérer.
1 ) Pourquoi donner une telle importance aux manquements humains ?
Nos erreurs, nos manquements, nos fautes, nos péchés et nos crimes nous construisent.
Voilà pourquoi je n'aspire pas à l'oubli, j'aspire à être débarrassée de cette triste propension à faire n'importe quoi...
La mémoire mesure le chemin parcouru.
2 ) Sans les opposer je distingue néanmoins "faire preuve d'empathie" et "être l'amour".
"Être l'amour" c'est ne plus s'apercevoir que l'on fait preuve de quelque chose, d'une part parce que, avant la "bonne action", il y a réflexe et non réflexion, d'autre part parce que, après la "bonne action", reste l'insatisfaction.
Pour moi, aimer d'un amour pur Celui que l'on ne voit pas est un préalable à aimer d'un amour sans limite celui que l'on voit.
C'est tout à fait mon point de vue.Pion a écrit : Je vous répond, faire le bien pour rien, aider sans demander, faire des sacrifices non pas pour une récompense mais simplement parce que c'est la bonne chose a faire, et au diable le paradis!
J'ai eu l'occasion de dire combien le mystère du Paradis (car cela reste mystérieux pour moi) est incapable de motiver chez moi les "bonnes actions".
Je sais très bien,Pion a écrit : J'ai l'impression que vous savez très bien que c'est de la pure spéculation.
mais je suis infichue de donner un sens à la spéculation inverse que vous avez évoquée.
Je n'exige pas la perfection,Pion a écrit :
Exiger la perfection me semble irraisonnable, le simple fait d'aspirer a s’améliorer en faisant des efforts dans ce sens, me parait être un pas sur le bon chemin.
Je ne crois pas tellement aux efforts humains consistant à lutter contre sa propre nature.
Pourquoi établir une hiérarchie ?Pion a écrit :
J'ai l'impression qu'il est venu annoncer la bonne nouvelle, mais qu'il y soit venu ou non ne change rien au fait qu'elle soit, sauf que je n'ai pas de preuve convaincante de l'existence de tout ça, alors je fais comme si il y avait plus rien, et je donne priorité a ce que je prends pour acquis, soit ceux que j'aime et même ceux envers qui je suis indifférent et même ceux que je n'aime pas, ils passeront tous avant l'affection pour un ''peut être'' dieu.
Il n'y a pas beaucoup de "règles" dans le message du Christ et la plupart ne souffrent d'aucune casuistique elles sont absolues...Pion a écrit :Je ne vous suis pas...
et ces "règles" sont d'une exigence telle que nous n'avons aucune chance de les respecter.
Peut-être "la fin tout simplement" mais peu importe.Pion a écrit :Oui mais encore la, pourquoi? Pourquoi pas rien? Pourquoi pas la fin simplement?
Le Salut est peut-être dans une Rencontre fugitive qui illumine et transfigure toute notre existence, même si notre existence est limitée par notre trépas.
Là encore, l' "après-trépas" n'est pas décisif.
très cordialement,
votre sœur
pauline