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Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 16 avr.14, 21:17
par Marmhonie
Le linceul (sidoine est meilleur) de Turin est d'origine française. On ne doit pas dire "suaire" car ce n'est pas un sudarium. Le sudarium est cette autre relique catholique que la France possède. Je ferai au besoin un sujet complet et complexe dans la partie catholique.
Comme tu le dis, cette datation fut mal faite, et le doute et les fautes impardonnables commises font qu'on ne sait toujours pas ce que c'est. Mystère total.
C'est un bel exemple du gâchis scientifique quand on ne respecte par les protocoles de rigueur. Mais le principe du carbone 14 n'est pas mis en doute. Il y a eu des malversations humaines au départ, c'est diffèrent.

Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 17 avr.14, 19:50
par medico
De toute façon l'église c'est serait de ce suaire pour dire qu'il à appartenue au Christ.

Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 17 avr.14, 21:55
par Marmhonie
Non, la position de l'Eglise reste toujours la même. Dans le Credo, aucune place pour les reliques. Sois le sidoine de Turin est authentique, et il appartient à l'Histoire de l'Eglise catholique romaine, sois c'est autre chose, et il appartient de savoir ce que c'est. Cela ne se reporte pas sur la foi catholique, absolument impossible. Maintenant, les catholiques peuvent croire en ce qu'ils veulent. Je rappelle que le "linceul" a toujours été condamné par l'Eglise.
La question reste : qu'est-ce que c'est ?
On n'en sait rien.

Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 18 avr.14, 21:19
par medico
Ne ferme pas les yeux au moyen âge le commerce des reliques était florissant.

Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 19 avr.14, 23:24
par Marmhonie
Aucun rapport avec le sujet. Le carbone 14 au Moyen-age ? C'est l'Eglise catholique romaine qui a demandé l'expertise au carbone 14 (y)

Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 04 juin14, 23:58
par keinlezard
hello,
medico a écrit : La méthode de datation au radiocarbone se révèle controversée car elle présente des limites. Cette méthode de datation repose en effet sur deux hypothèses fondamentales :
La première stipule que la teneur en 14C des matières carbonées actuelles est très proche de celle des matières carbonées qui vivaient autrefois. Ce qui n'est pas le cas ! En effet, les chercheurs savent maintenant qu'il existe des fluctuations de teneur en 14C dans l'atmosphère à l'échelle du millénaire et même de la décennie. Il convient alors d'apporter un certain nombre de corrections aux dates brutes trouvées.
Justement cela tombe bien, puisque les corrections sont celle que l'on appelle calibration. En gros, on effectue des Carottage à travers le monde dans la Glace, les Roches et tout support permettant cela puis on analyse.
On arrive ainsi à obtenir le taux d'oxygène , d'azote , de Carbone et de leur dérivé radio-actif.

Or il s'avère que sur les 100 000 dernière année aucune variation notable de concentration n'est à signaler ...

http://www.calpal-online.de/
http://acces.ens-lyon.fr/acces/terre/pa ... -pollen-1/
http://www.radiocarbon.com/francais/eta ... arbres.htm
http://c14.arch.ox.ac.uk/embed.php?File ... ation.html
etc.

Donc, à travers le monde pas une seule donnée ne vient appuyer ce que tu nous rapportes. Quelles sont donc tes sources ?
Jusqu'à preuve du contraire donc ce que tu dénonces ici et nul et non avenu.
Cela n'est donc pas ( plus ) un argument recevable.
medico a écrit : La seconde suppose que la répartition du 14C est homogène dans l'atmosphère. Ainsi, tout organisme présente de son vivant la même radioactivité que le gaz carbonique atmosphérique. A sa mort, les échanges gazeux cessent et le 14C n'est plus renouvelé. Sa radioactivité diminue alors progressivement, à raison de la moitié tous les 5730 ans.
Mais encore une fois cette seconde hypothèse, tout comme la première, est fausse. En fait, les concen-trations océanique et atmosphérique en carbone radioactif ne sont pas homogènes. C'est l'effet de réservoir. La précision de la datation dépend de la mesure de la période radioactive, des variations des taux de carbone-14 atmosphérique : le temps de demi-vie du radiocarbone a été redéfini de 5570 ± trente ans à 5 730 ± quarante ans en 1962 ; on a montré dernièrement que la quantité de carbone14 produite en haute atmosphère avait subi des variations au cours du temps, liées aux variations du champ magnétique terrestre. Les datations des échantillons marins doivent donc être, elles aussi, corrigées.
Dans les même référence, c'est le contraire qui est affirmé et démontré ... même ce second argument n'en est pas un valable.
medico a écrit : Ainsi, la connaissance de la radioactivité d'un échantillon et les deux hypothèses fondamentales permettent de déterminer un âge plus ou moins précis.

La désintégration rapide de carbone-14 limite généralement la période de datation approximativement à 50 000 ans, bien que cette méthode soit parfois étendue à 70 000 ans. L'incertitude sur la mesure augmente avec l'âge de l'échantillon.

L'échelle de temps du radiocarbone présente d'autres inconvénients : des erreurs, de 2 000 à 5 000 ans, peuvent se produire. De plus, des infiltrations d'eaux souterraines peuvent causer, et c'est le problème le plus grave, une pollution de l'échantillon, par l'incorporation de carbone plus ancien ou plus récent. Ainsi, les datations au carbone sont donc difficiles à établir avec précision.

Enfin, les dates mesurées sont appelées dates BP. Représentant une simple chronologie, elles ne correspondent pas aux dates dites calendaires. C'est seulement en examinant les cernes des arbres ou les coraux qu'il est possible de calibrer la méthode de manière à préciser les écarts entre les dates BP et calendaires. Autant dire que la datation au radiocarbone n'est pas une panacée. Et si elle demeure la technique la plus sûre et la plus employée, d'autres méthodes peuvent lui venir en aide.
Donc il s'avère que la seule chose que tu peux réellement invoquer serait la "contamination" des échantillons.
Cela est valable pour une seule mesure. Hors , ce sont des milliers de mesures qui ont été effectuée, autant de mesure confirmant la validité de la méthode.

De plus 2000 ou 5000 ans d'erreur pour une datation au abord des limites de la méthode ( 50 000 ans ) me semble un procès de mauvaise foi.

Enfin et pour terminer , Il est rare qu'une datation seule suffise, bien souvent, la datation n'est là qu'en confirmation ou en appuis d'autre assertion sur l'estimation de l'âge.
- nature du terrain
- sédiment
- pigment
- environnement biologique/géologique/hydrologique
- dentrochronologie
...

Cordialement

Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 06 juin14, 07:04
par Ptitech
Merci beaucoup pour ces précisions au sujet de la fiabilité de la datation au carbone 14.

Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 09 juin14, 23:28
par keinlezard
hello,

C'est toujours mieux d'avoir toutes les infos et les références ;)
plutôt qu'une informations "choisie" et parcellaire qui ne va que dans le sens que l'on souhaite lui voir prendre :(

Maintenant, je prend aussi les informations contradictoires, remettant en cause avec une argumentation solide ... mais là je peux toujours attendre :)
Bon, je sais c'est de la triche ... je connais le fonctionnement de la Science alors que mes contradicteurs n'en on qu'une vision fantasmée et début XIX eme siècle.


Cordialement

Re: A quoi sert le carbonne 14?

Posté : 12 juin14, 06:09
par samuell
keinlezard a écrit :
C'est toujours mieux d'avoir toutes les infos et les références ;)
plutôt qu'une informations "choisie" et parcellaire qui ne va que dans le sens que l'on souhaite lui voir prendre
mais non !
il faut lire entre les lignes avec ....un bon dictionnaire délivré gratuitement par la watchtover ! :roll:
(chante)