Madrassprod a écrit :
Retournez lire la bible, c'est le meilleur conseil que je puisse vous donner
Je ne débat pas sur des faits déja établi : la divinité de Jésus est un fait, dans la Bible, même les athées qui ne croient pas en la Bible, ont l’honnêteté de le reconnaitre
Il faut être un boulet pour ne pas le voir
On voit clairement qu'il fait une distinction entre lui et dieu!
Matthieu dit aussi au chap. XIX de son évangile : Un homme dit au Christ : " O toi, le Bon " ! Jésus lui répondit :
"
Pourquoi m'appelles-tu Bon ? Le Bon,
c'est Dieu ". Comment aurait-il prétendu être l'associé de Dieu dans la divinité
après avoir donné une si grande preuve de modestie et de soumission à son Maître et Créateur !
Nous lisons ensuite au chap. XVII de l'évangile de Jean :
Le
Christ leva les yeux au ciel et, s'humiliant
devant le Dieu unique et créateur, il dit : "
Il est nécessaire aux hommes de savoir que tu es le seul Dieu, créateur, et que c'est toi qui m'as envoyé. ".
Dans ces paroles Jésus reconnaît qu'il est un prophète, envoyé par Dieu avec une révélation sur l'unité et que Dieu, très haut, est Un et Créateur ; il n'y a pas d'autre créateur que lui. Jésus est d'accord ici avec tous les prophètes et envoyés. (Les bénédictions de Dieu soient sur eux tous !)
Si quelqu'un maintenant s'avisait de dire qu'en effet dans le passage cite plus haut, Jésus reconnaît qu'il se déclare éternel et créateur, nous lui répondrions : C'est calomnier Jésus qui est innocent de cette imputation et de tout ce qui s'y rapporte. Vous n'avez qu'a faire attention au contexte dans les divers endroits. Du reste, Jésus reconnaissant d'un coté et conformément a la vérité
qu'il est homme, envoyé de Dieu, pourrait-il de l'autre c6te et contrairement a la vérité se prétendre éternel et créateur ! Non, cette contradiction n'émane pas de lui, mais de ceux qui vous ont induits en erreur.
Matthieu dit aussi encore dans son évangile:
Le diable invite le Christ à se prosterner devant lui et, lui montrant les royaumes du monde et leur gloire, il lui dit : "Prosterne-toi devant moi et je te remettrai tout cela" : Mais le Christ lui répondit : "
Il est écrit pour tout homme, de n'adorer que Dieu, le seigneur, Dieu unique, et de ne se prosterner que devant lui. " .
Nous avons ici encore une preuve que Jésus est innocent de toute prétention a la divinité. Car, s'il était Dieu, comment le diable aurait-il osé lui adresser pareille parole ? Et dans sa réponse au diable, Jésus reconnaît expressément que Dieu seul est Dieu, et que l'on ne doit se prosterner que devant lui. De plus, comme il est notoire que Jésus, comme tous les autres prophètes, était garanti contre les suggestions intérieures et secrètes du diable, comment celui-ci aurait-il pu lui adresser la tentation extérieure, publique, de se prosterner devant lui ? Cette erreur ne saurait provenir que des auteurs des évangiles.
Jean dit à la fin de son évangile : "Jésus dit aux apôtres : je m'en vais vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ", voulant dire par mon Père et votre Père,
mon Maître et le votre, car dans ce temps on s'exprimait ainsi. Mais si les chrétiens veulent déduire de ce passage que Dieu est le père de Jésus, nous leur objectons que dans ce cas Dieu est le père de Jésus, nous leur objectons que dans ce cas Dieu est leur Père au même titre, parce que Jésus a dit :
Mon Père et votre Père. Jésus a pris soin lui-même, au reste, d'ôter toute équivoque en ajoutant : mon Dieu et votre Dieu. Il ne reste donc dans ce verset aucune prétention à la divinité.
Au chap. X de l'évangile de Matthieu, nous lisons :
" Jésus dit aux Apôtres :
Qui vous reçoit et vous donne l'hospitalité, me reçoit et me donne l'hospitalité et qui me reçoit, reçoit celui qui m'a envoyé " et au chap. V de l'évangile de Jean : " Jésus dit :
Je ne suis pas venu pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m'a envoyé " et à la fin de l'évangile de Marc "Jésus, attache au bois de la croix (selon eux), s'écria :
mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné !" Ce fut d'après l'évangile sa dernière parole dans ce monde, mais cette parole il ne peut pas l'avoir cité !
Il en est ainsi encore de ce passage de Luc à la fin de son évangile : Aprés sa résurrection Jésus entra chez les apôtres qui s'étaient réunis dans une chambre haute dont ils avaient fermé les portes. Quand il fut entre, les Apôtres eurent peur de lui, car ils le prenaient pour un fantôme d'ange ou d'esprit. Jésus s'en étant aperçu leur dit : "
O vous, touchez-moi et sachez que les esprits n'ont ni chair ni os, comme vous en trouvez en mon corps. "Par cette parole Jésus avoue être composé
de chair et d'os et de matière animale et se justifie par la même de la prétention à la divinité. Il va sans dire, que si nous citons ce passage, nous n'admettons pas que Jésus a été tué, enseveli et qu'il est ressuscité du tombeau, ce qui n'est qu'une invention des premiers chrétiens, dont nous avons à présent suffisamment infirmé la prétention que Jésus est Dieu ou fils de Dieu.