INdian a dit :Bonjour Vic,
Ne crois-tu pas que même celui qui nait dans les pires conditions est capable de mettre en ''relatif'' tout ce qui est de sa condition?
Peut-il même se détacher de sa condition pour Être celui qu'il est vraiment?
Le plus pôvres de pauvres, handicapé et laids de surcroit.
N'a t'il pas la possibilité, sa propre liberté de mettre en pratique, lui-même, dans sa propre ''Existence'', les enseignements qui demandent méditation, détachement, instant présent?
Merci
David
Très honnêtement je doute de ça , du reste le bouddha lui aussi disait qu'il fallait des circonstances minimums pour pouvoir cheminer vers l'éveil comme avoir à manger et avoir un toit .
Je ne pense pas que le libre arbitre puisse s'exercer si des conditions minimums ne sont pas rassemblées .
Il ne suffit pas de décréter le libre arbitre, encore fait il qu'il soit possible dans la réalité et sur le terrain .
Ceci dit le seul exemple que je connaisse conforme à ce que tu nous dit c'est le maitre bouddhiste Milarépa , Milarépa méditait dans la forêt se nourissant exclusivement d'ortils et portant une robe de coton en lambeaux et aurait survécu comme ça pendant une période de plusieurs années .
On raconte que les gens pendant cette période qui le rencontraient par hasard avaient peur de lui , parce qu'il avait un tein vert qui le faisait plus ressembler à un revenant qu'a à un être humain .
Mais Milarépa c'est pas n'importe qui , peu de gens pourraient faire ce qu'il a fait à mon avis et en survivre avec un potentiel de détachement .
Je ne dis pas que c'est impossible , mais que c'est réservé à des êtres ayant un potentiel exceptionnel.
Dixit wikipédia sur la vie de milarépa:
Selon la légende, Milarépa aurait passé plusieurs années en retraite méditative dans la région de Lapchi.
Milarépa aurait pratiqué la méditation pendant de nombreuses années dans le plus grand isolement dans des grottes de haute montagne jusqu'à maîtriser les transmissions qu'il avait reçues. Il y aurait vécu ainsi dans le dénuement le plus total, ne portant qu'un léger vêtement de coton (d'où son nom de Milarépa, Mila le « répa » ou Mila le yogi vêtu de coton et ne se nourrissait que d'orties de l'Himalaya, à tel point - nous dit la tradition - que son corps aurait pris une teinte verte ainsi qu'on le voit sur de nombreuses peintures. Il aurait alors lu un document écrit par son maître Marpa, comportant des instructions sur la méditation et l'enjoignant d'avoir une bonne alimentation. Il aurait ensuite suivi les conseils de son maître et sa méditation atteignit un stade d'accomplissement complet.