J'ai un respect immense et une grande admiration pour les gens de Dieu en général, et j'ai souvent une grande émotion a entendre leur témoignage, quelque soit leur tradition religieuse.indian a écrit :Merci mon ami
Et que pensez vous de nos amis, qui nous disent ce que nous sommes et nous guident vers notre plein potentiel?
De même que j'ai grand intérêt a ce qu’apportent les savants a la Vérité, j'ai grand intérêt a entendre les Croyants, pour peu qu'ils n'imposent pas leur vérité lorsque ils la transmettent, car il n'est rien de plus méprisable que de gêner la recherche personnelle de la vérité. Il faut pour cette recherche partir de ce que nos peres ont déduit, et que ceux a qui certaines paroles résonnent s'en abreuvent a satiété, comme base de leur élévation future. Qu'ils se laissent guider, mais qu'ils méditent par eux meme les paroles qui leur semblent grandes, car sans reflexion apprentissage est vain, et qu'une fois guidés marchent par eux même, en accélérant, car la Vérité est infiniment subtile, et qu'il est faut et mauvais de se limiter a une Vérité finie, car alors incomplète.
"Je m’en vais seul maintenant, mes disciples ! Vous aussi, vous partirez seuls ! Je le veux ainsi.
En vérité, je vous conseille : éloignez-vous de moi et défendez-vous de Zarathoustra ! Et mieux encore : ayez honte de lui ! Peut-être vous a-t-il trompés.
L’homme qui cherche la connaissance ne doit pas seulement savoir aimer ses ennemis, mais aussi haïr ses amis.
On n’a que peu de reconnaissance pour un maître, quand on reste toujours élève. Et pourquoi ne voulez-vous pas déchirer ma couronne ?
Vous me vénérez ; mais que serait-ce si votre vénération s’écroulait un jour ? Prenez garde à ne pas être tués par une statue !
Vous dites que vous croyez en Zarathoustra ? Mais qu’importe Zarathoustra ! Vous êtes mes croyants : mais qu’importent tous les croyants !
Vous ne vous étiez pas encore cherchés : alors vous m’avez trouvé. Ainsi font tous les croyants ; c’est pourquoi la foi est si peu de chose.
Maintenant je vous ordonne de me perdre et de vous trouver vous-mêmes ; et ce n’est que quand vous m’aurez tous renié que je reviendrai parmi vous.
En vérité, mes frères, je chercherai alors d’un autre œil mes brebis perdues ; je vous aimerai alors d’un autre amour.
Et un jour vous devrez être encore mes amis et les enfants d’une seule espérance : alors je veux être auprès de vous, une troisième fois, pour fêter, avec vous, le grand midi.
Et ce sera le grand midi, quand l’homme sera au milieu de sa route entre la bête et le Surhumain, quand il fêtera, comme sa plus haute espérance, son chemin qui mène à un nouveau matin.
Alors celui qui disparaît se bénira lui-même, afin de passer de l’autre côté ; et le soleil de sa connaissance sera dans son midi."
-Ainsi Parla Zarathustra/Première partie/De la vertu qui donne
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Cette tournure de phrase était une façon de parler, de simplifier mon propos, mais elle est cependant assez juste, je pense. Dieu, comme je le dit, est l'incarnation du Grand Ordre Sublime, dont le temps est une des lois les plus importantes. A l’échelle de la matière pure, le temps n'est que la manière dont elle se déplace dans le vide, et comme avant l’extension de l'univers l'intégralité de la matière qui est était parfaitement fusée dans une masse infinie depuis la Grande Eternité, donc avant le temps qui alors n'avais aucun sens, Dieu qui ne peut être que similairement éternel car lié, préexistait au temps, dont l’apparition est due a la première transcendance de la matière, formation de l'univers, avènement grandiose et divin du Grand Ordre Sublime.vic a écrit :Si ton dieu existait avant c'est que le temps était déjà là, il n'a donc pas pu créer le temps .( avant et après son déjà des repères temporels)
Tout ce que tu racontes c'est du rêve .
Non pas un rêve, comme les fables paganisantes de création ex-nihilo, mais réflexion lucide sur ce que l'on sait de l'univers, mis en rapport avec l'idée de Dieu, laquelle m'importe.