TetSpider a écrit :Dans les faits historiques ça n'a donné que le contraire.
je dirai que cela a fonctionné et fonctionne encore, ex: il n'y a pas eu de massacre de représailles en Allemagne après la défaite du 3em reich, les soviétiques y étaient favorables, les alliés étaient contre.
Pareil au cours de la 1em guerre, il n'y a pas eu ou très peu d'exécution sommaire de prisonniers de guerre du coté alliés comme du coté allemand contrairement à ce qui c'est passé pendant la seconde guerre sur le front de l'est de façon bilatérale et sur celui de l'ouest coté allemand à la bataille d'Arnhem et des Ardennes avec en retour celui des SS capturés.
La question n'est pas de savoir si la guerre est juste ou injuste mais comment l'on considère l'adversaire. Il est un ennemi qui peut être tuer au combat mais que l'on respecte et pour lequel on applique des règles réciproque de soin et de protection un fois mis hors de combat. Un ennemi, c'est un adversaire, certes, mais qui est et reste un homme et que l'on respecte comme tel.
Voilà ce que, d'un point de vue immédiat, signifie "aimer vos ennemis".
hélas les génocide ont montré, de par l'histoire, que ce respect disparaissait quand on dégrade l'identité humaine de l'adversaire au point de le rabaisser au statut d'inférieur nuisible. C'est précisément ce qui a été à l’œuvre dans tous les génocides d'hier et d'aujourd'hui. Si les chrétiens ont été génocidaires, ils l'ont fait contre leur foi et leur morale....