Bonjour à tous,
Je constate que de bonnes remarques sont apparues
dès le début de ce forum:
<B>Eliaqim a écrit</B> (page 1 le 9 mars):
(...) Chose qui soit en passant est d’aucun respect…
l’individu extrême deviendra dépendant
et machinalement perd de son sens logique
dans cette voie pour la balance de la satisfaction.
<B>LumendeLumine a écrit</B> (page 2 le 10 mars):
l'usage délibéré de la faculté sexuelle
en dehors des rapports conjugaux normaux
en contredit essentiellement sa finalité.
Il lui manque, en effet, la relation sexuelle requise par l'ordre moral,
celle qui réalise "le sens intégral d'un don réciproque
et d'une procréation humaine dans le contexte d'un amour vrai (G.S. 51)", (P.H. no9)."
(...) le plaisir pris hors de la droite raison (...)
Le plaisir de l'acte masturbatoire est désordonné
parce que l'acte constitue lui-même un désordre.
(...) le vécu du plaisir et sa signification sont totalement changés. (...)
En effet, le rôle d'une religion n'est pas d'inciter les gens
à rechercher le plaisir pour le plaisir, donc <B>sans signification</B>,
mais de <font color="a00000"><B>respecter l'essence de la vie</B></font>:
sans quoi, l'existence n'a plus de sens.
<B>Simplement moi a écrit</B> (en bas de la page 2 le 12 mars):
c'est bien l'esprit qui gouverne le corps et pas le contraire (...)
le plaisir n'a pas la reproduction comme but
mais bien la satisfaction de l'esprit.
Or il ne faut pas confondre<font color="a00000">
<B>le plaisir</B></font> (sensation corporelle) et <font color="a00000"><B>la joie</B></font> (spirituelle).
Le but d'une religion n'est pas de nous inviter
à mettre l'esprit au service des bas instincts!
Quand on ne prie pas,
on souffre parfois de tension nerveuse et de fatigue.
Il nous semble alors que se doucher nous procure du plaisir.
Mais il ne s'agit peut-être que d'un soulagement.
En effet, quand on prie beaucoup,
la douche ne produit plus cet effet-là,
parce qu'on n'éprouve plus le besoin de se soulager,
puisqu'il n'y a plus de tension nerveuse:
on est déjà en harmonie, en accord avec l'essence de la vie, grâce à la prière.
On est donc conduit à considérer
que certaines sensations de <B>soulagement</B>
(exemple: une tension sexuelle évacuée)
sont perçues par l'égo superficiel comme du <B>plaisir</B>
parce qu'on n'est pas assez en harmonie avec soi-même,
c-à-d avec le vrai "Je suis", la Source de la vie.
Mais dès qu'on commence à développer ses facultés spirituelles,
on devient facilement capable en certaines périodes
de percevoir les choses comme je l'indique ci-dessus:
il suffit d'activer les couches supérieures de la conscience
(en relation avec les chakras du haut du corps)
ce qui calme les appétits (et les malaises) des couches inférieures,
notamment celle des désirs primitifs et de la sexualité
qui se nourrit principalement par le 2° chakra.
Cependant on s'aperçoit aussi qu'il ne faut pas réprimer cette 2° couche,
laquelle contribue fortement à notre santé
dès lors qu'on parvient à s'aimer soi-même, donc à <B>se respecter</B>.
Puisque nous sommes personnellement responsables
de ce qu'il advient de notre corps physique,
nous devons donc éduquer les forces qui nous habitent
et non pas nous <B>laisser aller à des excès</B> qui nous égarent.
Cela ne veut pas dire que c'est facile:
<B>Jésus</B> lui-même a signalé qu'il avait été soumis
comme nous à toutes sortes de désirs et de tentations charnelles...
Il convient simplement de faire preuve de discernement
à propos de «la direction fondamentale de la maturation humaine,
à savoir l'orientation vers l'autre» (cf prochaine citation):
câliner une joue, exprimer de la tendresse,
procurer du plaisir à une autre personne
pour <B>signifier</B> sincèrement qu'on l'aime,
ce n'est pas forcément sombrer dans l'excès:
et caresser son chien, ce n'est pas de la ruse pour le manipuler...
car on le fait de <B>bonne foi</B>!
<B>LumendeLumine a reproduit Guy Durand (Sexualité et Foi)</B>
(page 3 le 30 mars): (...) incohérence de base (...) contradiction interne (...)
elle est une satisfaction facile et immédiate, elle affaiblit le caractère (...)
Alexander Louven a montré que la polarisation génitale
relève ici d'une trahison du corps et d'une immaturié psychique bien caractérisée.
La recherche du <B>plaisir pour lui-même</B> est effectivement
une déviation du sens, de la raison d'être du plaisir,<font color="a00000">
<B>un non-respect de l'essence de la vie</B>:</font>
si on utilise le corps comme un vulgaire <B>objet-instrument de plaisir</B>
il est logique qu'il s'en suive un sentiment de culpabilité,
donc une prise de conscience,
sinon jamais personne n'aurait soulevé la question!
Le rôle d'une religion est d'indiquer la juste façon de raisonner,
mais on n'atteint pas la perfection instantanément.
L'envie malsaine de dominer, de posséder l'autre, ça existe!
(étymol, séduire, c'est tromper)
et son pendant pervers, contrôler le fait d'être dominée, etc... idem.
Et puisque nous ne sommes pas tous égaux face à ce problème,
à chacun de trouver la solution adaptée à son cas personnel!
(même remarque au sujet de la boulimie et de l'anorexie).
<B>Saraphoïde a écrit</B> (p 3 le 12 mars):
la religion qui se prend au sérieux !
là ou il n'y a pas d'humour,
de toute facon !
il n'y a pas de Dieu !
L'humour, c'est bien, mais le but de la religion est sérieux.
Les TEXTES ANCIENS sur lesquels se fonde le taoïsme
recommandaient déjà d'éviter les excès quels qu'ils soient:
<B>la santé physique découle de la santé psychologique</B>.
Nous préférons avoir «un esprit sain dans un corps sain».
Si nous nous posons <B>naturellement</B> ce genre de question,
c'est bien la preuve qu'il existe en nous
<font color="a00000"><B>une aspiration supérieure qui s'inquiète du sens de l'existence</B>.</font>
<center>
<font face="Helvetica, serif, Verdana" color="#a00000" size="3">
L'engagement dans la FOI manifeste l'authenticité
d'une conduite COHERENTE, fidèle, et confiante,
qui vise à <font color="#ff0000" size="4"><B>respecter l'essence de la Vie</B>,</font>
dont <B>le sens nous interpelle</B>.
</font></center>
Amicalement,
Jacques NOWAK (auteur du site: LA LOGIQUE DE LA FOI)