Jésus est-il Dieu ?
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Ecrit le 03 mai05, 00:12
[quote="Nova"]L'Eglise catholique romaine est une Eglise parmi d'autres.[/color]
L'Eglise catholique est la seule véritable Eglise du Christ ; elle est "la base et le fondement de la vérité" (1 Tim. III, 15).
Est chrétien celui qui professe l'intégralité du Credo de Nicée-Constantinople :
Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur,
Jésus Christ, le Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré, non pas créé, consubstantiel au Père,
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel ;
par l’Esprit Saint,
il a pris chair de la Vierge Marie,
et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisème jour,
comformément aux Ecritures,
et il monta au ciel ;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire,
pour juger les vivants et les morts ;
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint,
qui est Seigneur et qui donne la vie ;
il procède du Père et du Fils ;
avec le Père et le Fils,
il reçoit même adoration et même gloire ;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise,
une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts
et la vie du monde à venir.
L'Eglise catholique est la seule véritable Eglise du Christ ; elle est "la base et le fondement de la vérité" (1 Tim. III, 15).
Est chrétien celui qui professe l'intégralité du Credo de Nicée-Constantinople :
Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre,
de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur,
Jésus Christ, le Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré, non pas créé, consubstantiel au Père,
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel ;
par l’Esprit Saint,
il a pris chair de la Vierge Marie,
et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisème jour,
comformément aux Ecritures,
et il monta au ciel ;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire,
pour juger les vivants et les morts ;
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint,
qui est Seigneur et qui donne la vie ;
il procède du Père et du Fils ;
avec le Père et le Fils,
il reçoit même adoration et même gloire ;
il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Eglise,
une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts
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- jusmon de M. & K.
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Ecrit le 03 mai05, 00:25
Normalement :VexillumRegis a écrit :En réalité, il suffit de lire les différentes interventions de Jusmon ou de Brainstorm pour se rendre compte que la consubstantialité trinitaire est la seule et unique réponse théologique cohérente à apporter aux difficultés soulevées par le Nouveau Testament.
- VR -
Normalement les chrétiens (non pas ce courant dit « tri-nitarien » qui avance une Trinité consistant en un « Dieu schizophrène » remplissant à la fois les rôles du Père, du Fils et du Saint-Esprit, cela pour éviter de se retrouver avec « 3 Dieux » sur les bras), les chrétiens profondément en phase avec leurs Ecritures, normalement, pour ne pas s'entendre traités soit d'imbéciles, soit de polythéistes, devraient croire en une Trinité composée de trois Personnes réelles, séparées, différentes et distinctes, avec Dieu ayant autorité sur les deux autres - mais toutes égales en perfection, connaissance et sagesse avec lui-même - afin de respecter la logique fondamentale du christianisme quant à la nécessaire séparation des rôles complémentaires des membres de la Trinité en tant que Créateur, Rédempteur et Témoigneur, afin que la création puisse être.
Tout concept trinitaire faisant de Dieu à la fois le Père, le Fils et le Saint-Esprit, ne correspond pas à une véritable trinité ; en plus du non-sens arithmétique du 1+1+1=1, c’est une absurdité doctrinale dès l’instant où Dieu est justement, lui-même, l’un des « trois » composants de la Trinité... En effet, les hommes séparés de Dieu depuis la chute ont besoin nécessairement d'une autre Personne : d'un Racheteur, mais également d'un Témoigneur/Consolateur pour parer (1) à leur impuissance à vaincre la mort et à s'évangéliser par eux-mêmes, (2) pour qu'un témoignage soit donné auprès du Créancier (Dieu) quand au payement effectif de la dette (expiation) par la seule Personne (Jésus) ayant été capable de prendre sur lui les péchés de tous les hommes, et enfin, (3) pour qu'un témoignage soit rendu à Dieu de la repentance effective individuelle qu'exige la loi afin que la miséricorde puisse alors s'exercer à la suite de la justice (l’expiation du Christ), et faire que l’humanité, dès le début, puisse être enseignée en profitant de l’effet rétroactif de l’expiation.... Egalement, un tel concept expose l'individu à s'adresser à un Dieu confus, voire à 3 ou 4 entités à la fois si l'une d'elle représente l'addition des trois pour obtenir le fameux "Dieu" unique.
jusmon
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
Le christianisme enfin expliqué:
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Ecrit le 03 mai05, 00:39
La conception de la Trinité que vous exposez ici n'est pas exacte, et par conséquent n'est pas chrétienne.jusmon de M. & K. a écrit :(...) une Trinité composée de trois Personnes réelles, séparées, différentes et distinctes, avec Dieu ayant autorité sur les deux autres - mais toutes égales en perfection, connaissance et sagesse avec lui-même - afin de respecter la logique fondamentale du christianisme quant à la nécessaire séparation des rôles complémentaires des membres de la Trinité en tant que Créateur, Rédempteur et Témoigneur, afin que la création puisse être.
Les personnes divines ne se partagent pas l’unique divinité mais chacune d’elles est Dieu tout entier, car chacune d'elles se partage l'unique substance divine. Le Père n'est donc pas Dieu au sens où lui seul aurait l'essence divine en plénitude, comme vous le laisser entendre. Je vous renvoie au passage du CEC que je cite à la page précédente.
- VR -
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Ecrit le 03 mai05, 00:53
C'est ce que pensent les cathos... et eux seuls. Les protestants et les orthodoxes disent la même chose de leurs Eglises respectives. C'est normal. Chacun pense détenir la vérité. Mais qui la détient réellement ? Personne.VexillumRegis a écrit : L'Eglise catholique est la seule véritable Eglise du Christ ; elle est "la base et le fondement de la vérité" (1 Tim. III, 15).
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Ecrit le 03 mai05, 01:02
Les catholiques sont unis par des liens étroits avec les orthodoxes ; les deux possèdent la succession apostolique valide. Le principal point de discorde se situe sur le plan ecclésiologique : les orthodoxes refusent la primauté du successeur de Pierre, que l'évêque de Rome exerce de manière objective sur toute l'Eglise conformément à la volonté divine.Nova a écrit :C'est ce que pensent les cathos... et eux seuls. Les protestants et les orthodoxes disent la même chose de leurs Eglises respectives. C'est normal. Chacun pense détenir la vérité. Mais qui la détient réellement ? Personne.
Quant aux protestants, qui n'ont pas conservé la succession apostolique et l'intégralité du mystère eucharistique, ils sont très clairement en dehors de l'Eglise.
- VR -
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Ecrit le 03 mai05, 01:05
Mais elle est biblique et respecte la logique du christianisme, c'est le principale!VexillumRegis a écrit : La conception de la Trinité que vous exposez ici n'est pas exacte, et par conséquent n'est pas chrétienne.
jusmon-avis
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
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Ecrit le 03 mai05, 01:08
Mais, comme ces deux religions ne reçoivent aucune révélation depuis 2000 ans, ces deux religions sont mortes et à oublier!VexillumRegis a écrit : Les catholiques sont unis par des liens étroits avec les orthodoxes ; les deux possèdent la succession apostolique valide.
- VR -
jusmon-avis
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
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Ecrit le 03 mai05, 01:19
Moi je pense sincèrement que les TJ sont sur le chemin de la vérité, parce qu'il appliquent fidèlement les principes bibliques.Nova a écrit :C'est ce que pensent les cathos... et eux seuls. Les protestants et les orthodoxes disent la même chose de leurs Eglises respectives. C'est normal. Chacun pense détenir la vérité. Mais qui la détient réellement ? Personne.
Aucun raisonnement ( biblique ) ne tient contre leurs doctrines ( enseignements ).
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Ecrit le 03 mai05, 01:20
Ceux qui sont clairement en dehors de l'Eglise du Christ, c'est l'ensemble des religions qui se disent chrétiennes aujourd'hui.VexillumRegis a écrit : Les catholiques sont unis par des liens étroits avec les orthodoxes ; les deux possèdent la succession apostolique valide. Le principal point de discorde se situe sur le plan ecclésiologique : les orthodoxes refusent la primauté du successeur de Pierre, que l'évêque de Rome exerce de manière objective sur toute l'Eglise conformément à la volonté divine.
Quant aux protestants, qui n'ont pas conservé la succession apostolique et l'intégralité du mystère eucharistique, ils sont très clairement en dehors de l'Eglise.
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Ecrit le 03 mai05, 01:29
Toutes les sectes ou religions disent la mêmes choses!Brainstorm a écrit :
Moi je pense sincèrement que les TJ sont sur le chemin de la vérité, parce qu'il appliquent fidèlement les principes bibliques.
Aucun raisonnement ( biblique ) ne tient contre leurs doctrines ( enseignements ).
jusmon
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Ecrit le 03 mai05, 03:03
Si Jésus n'avait pas laissé au monde l'Église, alors sa mission aurait été un échec monumental. Si Jésus avait voulu laisser à chacun le souci de l'interprétation "personnelle" de son message, il n'aurait pas institué le collège des douze, il ne lui aurait pas donné exclusivement la mission d'enseigner. L'Église est Une:Nova a écrit :Oui, les cathos comme les TJ, même chanson : tout le monde pense sincèrement être plus proche de la vérité que le voisin. Mais qui l'est vraiment ? Mystère et boule de gomme...
Apostolique:Le mystère sacré de l’Unité de l’Église " (UR 2)
813 L’Église est une de par sa source : " De ce mystère, le modèle suprême et le principe est dans la trinité des personnes l’unité d’un seul Dieu Père, et Fils, en ‘l’Esprit Saint " (UR 2). L’Église est une de par son Fondateur : " Car le Fils incarné en personne a réconcilié tous les hommes avec Dieu par sa Croix, rétablissant l’unité de tous en un seul Peuple et un seul Corps " (GS 78, §3). L’Église est une de par son " âme " : " L’Esprit Saint qui habite dans les croyants, qui remplit et régit toute l’Église, réalise cette admirable communion des fidèles et les unit tous si intimement dans le Christ, qu’il est le principe de l’Unité de l’Église " (UR 2). Il est donc de l’essence même de l’Église d’être une :
Quel étonnant mystère ! Il y a un seul Père de l’univers, un seul Logos de l’univers et aussi un seul Esprit Saint, partout identique ; il y a aussi une seule vierge devenue mère, et j’aime l’appeler l’Église (S. Clément d’Alexandrie, pæd. 1, 6).
814 Dès l’origine, cette Église une se présente cependant avec une grande diversité qui provient à la fois de la variété des dons de Dieu et de la multiplicité des personnes qui les reçoivent. Dans l’unité du Peuple de Dieu se rassemblent les diversités des peuples et des cultures. Entre les membres de l’Église existe une diversité de dons, de charges, de conditions et de modes de vie ; " au sein de la communion de l’Église il existe légitimement des Églises particulières, jouissant de leurs traditions propres " (LG 13). La grande richesse de cette diversité ne s’oppose pas à l’unité de l’Église. Cependant, le péché et le poids de ses conséquences menacent sans cesse le don de l’unité. Aussi l’apôtre doit-il exhorter à " garder l’unité de l’Esprit par le lien de la paix " (Ep 4, 3).
815 Quels sont ces liens de l’unité ? " Par-dessus tout [c’est] la charité, qui est le lien de la perfection " (Col 3, 14). Mais l’unité de l’Église pérégrinante est assurée aussi par des liens visibles de communion :
la profession d’une seule foi reçue des apôtres ;
la célébration commune du culte divin, surtout des sacrements ;
la succession apostolique par le sacrement de l’ordre, maintenant la concorde fraternelle de la famille de Dieu (cf. UR 2 ; LG 14 ; ⇒ CIC, can. 205).
816 " L’unique Église du Christ, (...) est celle que notre Sauveur, après sa Résurrection, remit à Pierre pour qu’il en soit le pasteur, qu’il lui confia, à lui et aux autres apôtres, pour la répandre et la diriger (...). Cette Église comme société constituée et organisée dans le monde est réalisée dans (subsistit in) l’Église catholique gouvernée par le successeur de Pierre et les évêques qui sont en communion avec lui " (LG 8) :
Le Décret sur l’Œcuménisme du deuxième Concile du Vatican explicite : " C’est, en effet, par la seule Église catholique du Christ, laquelle est ‘moyen général de salut’, que peut s’obtenir toute la plénitude des moyens de salut. Car c’est au seul collège apostolique, dont Pierre est le chef, que le Seigneur confia, selon notre foi, toutes les richesses de la Nouvelle Alliance, afin de constituer sur la terre un seul Corps du Christ auquel il faut que soient pleinement incorporés tous ceux qui, d’une certaine façon, appartiennent déjà au Peuple de Dieu " (UR 3).
Les blessures de l’unité
817 De fait, " dans cette seule et unique Église de Dieu apparurent dès l’origine certaines scissions, que l’apôtre réprouve avec vigueur comme condamnables ; au cours des siècles suivants naquirent des dissensions plus amples, et des communautés considérables furent séparées de la pleine communion de l’Église catholique, parfois de par la faute des personnes de l’une et de l’autre partie " (UR 3). Les ruptures qui blessent l’unité du Corps du Christ (on distingue l’hérésie, l’apostasie et le schisme [cf. ⇒ CIC, can. 751]) ne se font pas sans les péchés des hommes :
Où se trouve le péché, là aussi la multiplicité, là le schisme, là l’hérésie, là le conflit ; mais où se trouve la vertu, là aussi l’unité, là l’union qui faisait que tous les croyants n’avaient qu’un corps et une âme (Origène, hom. in Ezech. 9, 1).
818 Ceux qui naissent aujourd’hui dans des communautés issues de telles ruptures " et qui vivent la foi au Christ, ne peuvent être accusés de péché de division, et l’Église catholique les entoure de respect fraternel et de charité (...). Justifiés par la foi reçue au Baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur " (UR 3).
819 Au surplus, " beaucoup d’éléments de sanctification et de vérité " (LG 8) existent en dehors des limites visibles de l’Église catholique : " la parole de Dieu écrite, la vie de la grâce, la foi, l’espérance et la charité, d’autres dons intérieurs du Saint-Esprit et d’autres éléments visibles " (UR 3 ; cf. LG 15). L’Esprit du Christ se sert de ces Églises et communautés ecclésiales comme moyens de salut dont la force vient de la plénitude de grâce et de vérité que le Christ a confié à l’Église catholique. Tous ces biens proviennent du Christ et conduisent à lui (cf. UR 3) et appellent par eux-mêmes " l’unité catholique " (LG 8).
Vers l’unité
820 L’unité, " le Christ l’a accordée à son Église dès le commencement. Nous croyons qu’elle subsiste de façon inamissible dans l’Église catholique et nous espérons qu’elle s’accroîtra de jour en jour jusqu’à la consommation des siècles " (UR 4). Le Christ donne toujours à son Église le don de l’unité, mais l’Église doit toujours prier et travailler pour maintenir, renforcer et parfaire l’unité que le Christ veut pour elle. C’est pourquoi Jésus lui-même a prié à l’heure de sa passion, et Il ne cesse de prier le Père pour l’unité de ses disciples : " ... Que tous soient un. Comme Toi, Père, Tu es en Moi et Moi en Toi, qu’eux aussi soient un en Nous, afin que le monde croie que Tu M’as envoyé " (Jn 17, 21). Le désir de retrouver l’unité de tous les chrétiens est un don du Christ et un appel de l’Esprit Saint (cf. UR 1).
821 Pour y répondre adéquatement sont exigés :
un renouveau permanent de l’Église dans une fidélité plus grande à sa vocation. Cette rénovation est le ressort du mouvement vers l’unité (cf. UR 6) ;
la conversion du cœur " en vue de vivre plus purement selon l’Évangile " (cf. UR 7), car c’est l’infidélité des membres au don du Christ qui cause les divisions ;
la prière en commun, car " la conversion du cœur et la sainteté de vie, unies aux prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout œcuménisme et peuvent être à bon droit appelées œcuménisme spirituel " (UR 8) ;
la connaissance réciproque fraternelle (cf. UR 9) ;
la formation œcuménique des fidèles et spécialement des prêtres (cf. UR 10) ;
le dialogue entre les théologiens et les rencontres entre les chrétiens des différentes Églises et communautés (cf. UR 4 ; 9 ; 11) ;
la collaboration entre chrétiens dans les divers domaines du service des hommes (cf. UR 12).
822 Le souci de réaliser l’union " concerne toute l’Église, fidèles et pasteurs " (UR 5). Mais il faut aussi " avoir conscience que ce projet sacré, la réconciliation de tous les chrétiens dans l’unité d’une seule et unique Église du Christ, dépasse les forces et les capacités humaines " C’est pourquoi nous mettons tout notre espoir " dans la prière du Christ pour l’Église, dans l’amour du Père à notre égard, et dans la puissance du Saint-Esprit " (UR 24).
857 L’Église est apostolique parce qu’elle est fondée sur les apôtres, et ceci en un triple sens :
elle a été et demeure bâtie sur " le fondement des apôtres " (Ep 2, 20 ; Ap 21, 14), témoins choisis et envoyés en mission par le Christ lui-même (cf. Mt 28, 16-20 ; Ac 1, 8 ; 1 Co 9, 1 ; 15, 7-8 ; Ga 1, 1 ; etc.) ;
elle garde et transmet, avec l’aide de l’Esprit qui habite en elle, l’enseignement (cf. Ac 2, 42), le bon dépôt, les saines paroles entendues des apôtres (cf. 2 Tm 1, 13-14) ;
elle continue à être enseignée, sanctifiée et dirigée par les apôtres jusqu’au retour du Christ grâce à ceux qui leurs succèdent dans leur charge pastorale : le collège des évêques, " assisté par les prêtres, en union avec le successeur de Pierre, pasteur suprême de l’Église " (AG 5) :
Père éternel, tu n’abandonnes pas ton troupeau, mais tu le gardes par tes bienheureux apôtres sous ta constante protection. Tu le diriges encore par ces mêmes pasteurs qui continuent aujourd’hui l’œuvre de ton Fils (MR, Préface des apôtres).
La mission des apôtres
858 Jésus est l’Envoyé du Père. Dès le début de son ministère, il " appela à lui ceux qu’il voulut, et il en institua Douze pour être avec lui et pour les envoyer prêcher " (Mc 3, 13-14). Dès lors, ils seront ses " envoyés " (ce que signifie le mot grec apostoloi). En eux continue sa propre mission : " Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie " (Jn 20, 21 ; cf. 13, 20 ; 17, 18). Leur ministère est donc la continuation de sa propre mission : " Qui vous accueille, M’accueille ", dit-il aux Douze (Mt 10, 40 ; cf. Lc 10, 16).
859 Jésus les unit à sa mission reçue du Père : comme " le Fils ne peut rien faire de Lui-même " (Jn 5, 19. 30), mais reçoit tout du Père qui l’a envoyé, ainsi ceux que Jésus envoie ne peuvent rien faire sans Lui (cf. Jn 15, 5) de qui ils reçoivent le mandat de mission et le pouvoir de l’accomplir. Les apôtres du Christ savent donc qu’ils sont qualifiés par Dieu comme " ministres d’une alliance nouvelle " (2 Co 3, 6), " ministres de Dieu " (2 Co 6, 4), " en ambassade pour le Christ " (2 Co 5, 20), " serviteurs du Christ et dispensateurs des mystères de Dieu " (1 Co 4, 1).
860 Dans la charge des apôtres, il y a un aspect intransmissible : être les témoins choisis de la Résurrection du Seigneur et les fondements de l’Église. Mais il y a aussi un aspect permanent de leur charge. Le Christ leur a promis de rester avec eux jusqu’à la fin des temps (cf. Mt 28, 20). " La mission divine confiée par Jésus aux apôtres est destinée à durer jusqu’à la fin des siècles, étant donné que l’Évangile qu’ils doivent transmettre est pour l’Église principe de toute sa vie, pour toute la durée du temps. C’est pourquoi les apôtres prirent soin d’instituer (...) des successeurs " (LG 20).
Les évêques successeurs des apôtres
861 " Pour que la mission qui leur avait été confiée pût se continuer après leur mort, les apôtres donnèrent mandat, comme par testament, à leurs coopérateurs immédiats d’achever leur tâche et d’affermir l’œuvre commencée par eux, leur recommandant de prendre garde au troupeau dans lequel l’Esprit Saint les avait institués pour paître l’Église de Dieu. Ils instituèrent donc des hommes de ce genre, et disposèrent par la suite qu’après leur mort d’autres hommes éprouvés recueilleraient leur ministère " (LG 20 ; cf. S. Clément de Rome, Cor. 42 ; 44).
862 " De même que la charge confiée personnellement par le Seigneur à Pierre, le premier des apôtres, et destinée à être transmise à ses successeurs, constitue une charge permanente, permanente est également la charge confiée aux apôtres d’être les pasteurs de l’Église, charge dont l’ordre sacré des évêques doit assurer la pérennité ". C’est pourquoi l’Église enseigne que " les évêques, en vertu de l’institution divine, succèdent aux apôtres, comme pasteurs de l’Église, en sorte que, qui les écoute, écoute le Christ, qui les rejette, rejette le Christ et celui qui a envoyé le Christ " (LG 20).
L’apostolat
863 Toute l’Église est apostolique en tant qu’elle demeure, à travers les successeurs de S. Pierre et des apôtres, en communion de foi et de vie avec son origine. Toute l’Église est apostolique en tant qu’elle est " envoyée " dans le monde entier ; tous les membres de l’Église, toutefois de diverses manières, ont part à cet envoi. " La vocation chrétienne est aussi par nature vocation à l’apostolat ". On appelle " apostolat " " toute activité du Corps mystique " qui tend à " étendre le règne du Christ à toute la terre " (AA 2).
864 " Le Christ envoyé par le Père étant la source et l’origine de tout l’apostolat de l’Église ", il est évident que la fécondité de l’apostolat, celui des ministres ordonnés comme celui des laïcs, dépend de leur union vitale avec le Christ (cf. Jn 15, 5 ; AA 5). Selon les vocations, les appels du temps, les dons variés du Saint-Esprit, l’apostolat prend les formes les plus diverses. Mais c’est toujours la charité, puisée surtout dans l’Eucharistie, " qui est comme l’âme de tout apostolat " (AA 3).
865 L’Église est une, sainte, catholique et apostolique dans son identité profonde et ultime, parce que c’est en elle qu’existe déjà et sera accompli à la fin des temps " le Royaume des cieux ", " le Règne de Dieu " (cf. Ap 19, 6), advenu dans la Personne du Christ et grandissant mystérieusement au cœur de ceux qui Lui sont incorporés, jusqu’à sa pleine manifestation eschatologique. Alors tous les hommes rachetés par Lui, rendus en lui " saints et immaculés en présence de Dieu dans l’Amour " (cf. Ep 1, 4), seront rassemblés comme l’unique Peuple de Dieu, " l’Épouse de l’Agneau " (Ap 21, 9), " la Cité Sainte descendant du Ciel, de chez Dieu, avec en elle la Gloire de Dieu " (Ap 21, 10-11) ; et " le rempart de la ville repose sur les douze assises portant chacune le nom de l’un des douze apôtres de l’Agneau " (Ap 21, 14).
Modifié en dernier par LumendeLumine le 03 mai05, 03:12, modifié 1 fois.
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Ecrit le 03 mai05, 03:08
Oui, mais quelle Eglise "pure et sans taches" si elle existe?LumendeLumine a écrit : Si Jésus n'avait pas laissé au monde l'Église
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Ecrit le 03 mai05, 03:15
L'Église est sainte:
823 " L’Église (...) est aux yeux de la foi indéfectiblement sainte. En effet le Christ, Fils de Dieu, qui, avec le Père et l’Esprit, est proclamé ‘seul Saint’, a aimé l’Église comme son épouse, il s’est livré pour elle afin de la sanctifier, il se l’est unie comme son Corps et l’a comblée du don de l’Esprit Saint pour la gloire de Dieu " (LG 39). L’Église est donc " le Peuple saint de Dieu " (LG 12), et ses membres sont appelés " saints " (cf. Ac 9, 13 ; 1 Co 6, 1 ; 16, 1).
824 L’Église, unie au Christ, est sanctifiée par Lui ; par Lui et en Lui elle devient aussi sanctifiante. " Toutes les œuvres de l’Église tendent comme à leur fin, à la sanctification des hommes dans le Christ et à la glorification de Dieu " (SC 10). C’est dans l’Église qu’est déposée " la plénitude des moyens de salut " (UR 3). C’est en elle que " nous acquérons la sainteté par la grâce de Dieu " (LG 48).
825 " Sur terre, l’Église est parée d’une sainteté véritable, bien qu’imparfaite " (LG 48). En ses membres, la sainteté parfaite est encore à acquérir : " Pourvue de moyens salutaires d’une telle abondance et d’une telle grandeur, tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père " (LG 11).
826 La charité est l’âme de la sainteté à laquelle tous sont appelés : " Elle dirige tous les moyens de sanctification, leur donne leur âme et les conduit à leur fin " (LG 42) :
Je compris que si l’Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l’Église avait un Cœur, et que ce Cœur était brûlant d’amour. Je compris que l’Amour seul faisait agir les membres de l’Église, que si l’Amour venait à s’éteindre, les apôtres n’annonceraient plus l’Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang (...). Je compris que l’Amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux (...) en un mot, qu’il est éternel ! (Ste. Thérèse de l’Enfant-Jésus, ms. autob. B 3v).
827 " Tandis que le Christ saint, innocent, sans tache, venu uniquement pour expier les péchés du peuple, n’a pas connu le péché, l’Église, elle, qui renferme des pécheurs dans son propre sein, est donc à la fois sainte et appelée à se purifier, et poursuit constamment son effort de pénitence et de renouvellement " (LG 8 ; cf. UR 3 ; 6). Tous les membres de l’Église, ses ministres y compris, doivent se reconnaître pécheurs (cf. 1 Jn 1, 8-10). En tous, l’ivraie du péché se trouve encore mêlée au bon grain de l’Évangile jusqu’à la fin des temps (cf. Mt 13, 24-30). L’Église rassemble donc des pécheurs saisis par le salut du Christ mais toujours en voie de sanctification :
L’Église est sainte tout en comprenant en son sein des pécheurs, parce qu’elle n’a elle-même d’autre vie que celle de la grâce : c’est en vivant de sa vie que ses membres se sanctifient ; c’est en se soustrayant à sa vie qu’ils tombent dans les péchés et les désordres qui empêchent le rayonnement de sa sainteté. C’est pourquoi elle souffre et fait pénitence pour ces fautes, dont elle a le pouvoir de guérir ses enfants par le sang du Christ et le don de l’Esprit Saint (SPF 19).
828 En canonisant certains fidèles, c’est-à-dire en proclamant solennellement que ces fidèles ont pratiqué héroïquement les vertus et vécu dans la fidélité à la grâce de Dieu, l’Église reconnaît la puissance de l’Esprit de sainteté qui est en elle et elle soutient l’espérance des fidèles en les leur donnant comme modèles et intercesseurs (cf. LG 40 ; 48-51). " Les saints et les saintes ont toujours été source et origine de renouvellement dans les moments les plus difficiles de l’histoire de l’Église " (CL 16, 3). En effet, " la sainteté est la source secrète et la mesure infaillible de son activité apostolique et de son élan missionnaire " (CL 17, 3).
829 " En la personne de la bienheureuse Vierge l’Église atteint déjà à la perfection qui la fait sans tache ni ride. Les fidèles du Christ, eux, sont encore tendus dans leur effort pour croître en sainteté par la victoire sur le péché : c’est pourquoi ils lèvent leurs yeux vers Marie " (LG 65) : en elle, l’Église est déjà la toute sainte.
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