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Tu as prétendu dissocier un Rothschild qui achète des terres en Palestine d'un autre Rothschild faisant du lobbying pour les valoriser.

Tu n'hésites jamais à mentir en espérant que ton interlocuteur n'y connaisse rien.

Saint Glinglin a écrit :Densité de population en 1900 : Sicile 136 hab/km2, Palestine 50, Corse 34, Chypre 25.
D'après Spin, la Corse et Chypre étaient donc des déserts.

Outre que je n'ai pas employé le mot "désert" (mais, bon, l'honnêteté et toi... ), en 1900 les immigrés juifs avaient mis en valeur les terres depuis des décennies, attirant d'autres immigrés juifs mais aussi des immigrés arabes.

Saint Glinglin a écrit :Tu as prétendu dissocier un Rothschild qui achète des terres en Palestine d'un autre Rothschild faisant du lobbying pour les valoriser.

Tu n'hésites jamais à mentir en espérant que ton interlocuteur n'y connaisse rien.

Si de mon côté je mens, du tien, prouves qu'il faisait du lobbying pour les valoriser( opération financiaire). Je croyais naïvement que le sionisme était une aspiration "politique, culturelle et religieuse" mais pas une simple opération foncière.

Israël existe depuis 1948, il faut maintenant obtenir l'existence de la Palestine qui est toujours dans les limbes sur Gaza et la Cisjordanie.

spin a écrit :Densité de population en 1900 : Sicile 136 hab/km2, Palestine 50, Corse 34, Chypre 25.
D'après Spin, la Corse et Chypre étaient donc des déserts.

Outre que je n'ai pas employé le mot "désert" (mais, bon, l'honnêteté et toi... ),

L'honnêteté et Spin :

spin a écrit :D'une manière générale, les immigrés Juifs du dix-neuvième siècle, avec la bénédiction des autorités ottomanes, en déboisant, en drainant ou en raclant les cailloux, ont remplacé un élevage extensif et une très faible densité de population

spin a écrit :en 1900 les immigrés juifs avaient mis en valeur les terres depuis des décennies, attirant d'autres immigrés juifs mais aussi des immigrés arabes.

Congrès de Bâle : 1897

Selon Spin, il s'est écoulé des dizaines d'années entre 1897 et 1900.

Saint Glinglin a écrit :Congrès de Bâle : 1897
Selon Spin, il s'est écoulé des dizaines d'années entre 1897 et 1900.

Si tu considères que l'immigration juive massive, et la mise en valeur des terres, n'ont commencé qu'après ce congrès, tu n'as rien compris, tu ne m'as même pas lu. Relis-moi, juste les 2-3 dernières pages de ce fil, et on en reparle.

Je comprends un peu mieux pour le coup la bizarrerie de tes argumentations : tu ne lis même pas ce qu'on t'objecte.

Pour que tes chiffres de population soient pertinents, il aurait fallu choisir une année antérieure à 1853 (date de l'abolition du statut de dhimmi en terre ottomane, permettant à des Juifs de s'y installer sans subir de discrimination rédhibitoire, ce qu'ils se sont empressés de faire avec l'accord chaleureux des autorités). Entre 1853 et 1897, des tas de Juifs et aussi des Arabes s'étaient installés dans le coin.

Les Juifs de l'Empire ottoman étaient indiscutablement des citadins. Ils se concentraient surtout dans les villes situées sur les routes commerciales de l'Empire. Il n'est donc pas surprenant que, dès le XVIe siècle, Istanbul et Salonique aient abrité les plus importantes communautés juives de l'Empire, et que même Izmir qui devint dans le deuxième quart du XVII e siècle l'un des pôles commerciaux les plus actifs du bassin méditerranéen, ait vu naître une grande communauté.

Les Juifs citadins habitaient à proximité des marchés et des ports, où beaucoup trouvaient de quoi subvenir à leur besoin. Les communautés juives à l'intérieur des frontières de l'Empire avaient également des relations suivies avec celles du dehors. Il faut noter les liens familiaux et commerciaux entre les membres de la « nation » hispano-portugaise établis en Orient et ceux résidant dans le nord de l'Italie ou l'Europe occidentale. Ce réseau contribua grandement à unifier la diaspora Sépharade. Les activités commerciales et la mobilité des Juifs à cette époque jouèrent un rôle important dans l'instauration et le maintien de ces relations.

Les autorités ottomanes n'avaient pas posé de restrictions sur les activités professionnelles des minorités religieuses, la seule limite était l'enrôlement dans l'armée ou l'entrée dans les rouages du pouvoir et de l'administration. Les dhimmi jouissaient donc d'une totale liberté dans ce cadre, et les autorités n'étaient pas impliquées dans la politique économique et dans la vie commerciale, sauf en ce qui concernait le suivi de la fourniture des denrées alimentaires et matières premières à des prix fixés. La diversité des activités engendrait des écarts sociaux au sein de la société juive et renforçait ses liens avec la société non juive.

http://www.projetaladin.org/holocaust/f ... rquie.html

Ces gens-là n'avaient aucune raison de tout quitter pour aller gratter la terre en Palestine.

Saint Glinglin a écrit :Ces gens-là n'avaient aucune raison de tout quitter pour aller gratter la terre en Palestine.

Je ne te parle pas de ceux-là, je te parle de ceux qui sont venus d'Europe pour gratter la terre à partir de 1853, en tout cas bien avant 1897.

http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_ ... _335_14347

1852 : 12.000 Juifs en Palestine
1882 : 24.000
1900 : 50.000

Ce n'est pas la ruée.

A titre de comparaison, l'Algérie :

1836 : 15.000 Européens
1845 : 95.000
1866 : 217.000

http://www.persee.fr/doc/remmm_0035-147 ... _43_1_2130

Saint Glinglin a écrit :http://www.persee.fr/doc/geo_0003-4010_ ... _335_14347

1852 : 12.000 Juifs en Palestine
1882 : 24.000
1900 : 50.000

Et doublement entre 1882 et 1890 (tu n'as pas pointé cet intermédiaire), donc avant 1897. Je n'ai pas parlé de ruée. C'est suffisant pour constater que ça n'a pas commencé en 1897, et que dès lors ce n'est pas une singularité monstrueuse. Après, savoir à partir de quel seuil ça légitime ou pas, question de gout...