Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfait

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Citizenkan

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 10:57

Message par Citizenkan »

[/quote]
C'est sûr qu'agoravox est un site reconnu pour sa rigueur scientifique !!! Où sont donc les liens vers les textes fondateurs officiels du culte de Mithra pour que l'on puisse les comparer avec l'Evangile??[/quote]

bonnet phrygien ne vous dit rien ?

Mais encore :


http://www.rationalisme.org/french/casc ... htm#foot18
Le culte de Mithra bien antérieur à Jésus de deux millénaires, va servir à l'élaboration de la christologie du pagano-christianisme. En effet, Jésus n'a pas selon les évangiles canoniques affirmé une seule fois être fils de dieu, ni prétendu à la divinité de sa bouche... Mieux, l'usage des termes fils de dieu des quatre évangélistes est aléatoire, et on peut le gommer totalement en sélectionnant les récits de toutes les scènes de la carrière de Jésus dans les quatre évangiles. Ce qui est la preuve que jusqu'à la fin du second siècle, cet usage était encore stylistique et symbolique, et ne constitue pas un reflet véritable des événements historiques. Les judéo-chrétiens lutteront durement contre cet usage qui constitue un blasphème selon le judaïsme.

Mithra et la christologie
La christologie va appliquer les croyances mithraïstes dans les détails pour Jésus.

* Mithra est né le 25 décemble, d'une vierge, dans une caverne.
* Il est nommé fils de dieu, agneau de dieu et sauveur.
* Il efface les péchés du monde.
* Il meurt, est enterré dans une caverne et revient à la vie.

Persécution des judéo-chrétiens et anathèmes
Les romains vont adapter les croyances mithraïste tels quels à Jésus, nommer cela christologie, et condamner par anathème tout chrétien ne se pliant pas à cette hérésie flagrante. Les judéo-chrétiens et les écrits des vrais apôtres seront chassés et détruits progressivement étant accusés d'hérésie.
Le culte d'Horus et le Jésus païen ressuscité d'entre les morts
Les histoires de Jésus et d'Horus sont très semblables, le mythe d'Horus ayant contribué de surcroît à la désignation de Jésus comme le Christ. Les légendes autour d'Horus sont vieilles de plusieurs milliers d'années, et il partage les traits suivants avec Jésus : Horus naquit d'une vierge un 25 décembre. Il eut 12 compagnons ou disciples. Il fut mis au tombeau et ressuscita. Il était désigné comme la voie, la vérité, la lumière, le Messie, le fils oint de Dieu, le bon berger, et troisième personne de la trinité divine (Osiris-Isis-Horus). Il faisait des miracles, et éleva un homme, El-Azar-us, d'entre les morts. L'épithète personnelle d'Horus était "Iusa", "le fils jamais procréé" de "Ptah," le "père" - Churchward, op. cit., p. 365. Cf. aussi le livre Votre Église ne veut pas que vous lisiez, pp. 15-16. Horus était encore désigné comme "le KRST," ou "Oint," longtemps avant que les chrétiens n'en aient reproduit l'appellation - Churchward, ibid., p. 397. Cf. également : Le Livre égyptien des morts, par Massey, pp. 13 et 64. Matériellement, à Rome dans les catacombes on peut encore contempler des images d'Horus-enfant porté par Isis, sa mère vierge, la "Madonne et l'enfant" originels - Churchward, ibid., p. 366. - Osiris La légende d'Osiris est multiforme. Ce dieu défunt est le souverain-juge qui préside le tribunal au jugement dernier (scène de la pesée de l'âme ou psychostase) comme l'est Jésus sur le tympan des cathédrales et de certaines basiliques ; Thot sert de médiateur au Tribunal de Dieu comme Jésus. En bien des points, la religion égyptienne a inspiré les religions juive et chrétienne, de la Genèse à l'Apocalypse. On y trouve des concepts analogues, la même morale, la confession, le rituel de purufication par ablutions et celui du pain et du vin consacrés... issu du courant ésotérique osirien, le christianisme vulgarisé et figé en dogmes a perdu de sa vitalité - Livre des morts des anciens égyptiens, Kolpaktchy, éd. Omnium Littéraire.

Jésus était VIVANT, et non mort en descendant de la croix. De même que Jésus se qualifiait clairement de fils de l'homme et n'a jamais prétendu de sa bouche à la divinité. La lecture des événements par les faits apportés épuré des commentaires permet de réaliser une étude neutre des mêmes événements. D'ailleurs, les judéo-chrétiens ont longtemps rejeté la notion de fils unique, engendré... La prédominance des pagano-chrétiens et les nombreux anathèmes a détruit les écrits des vrais apôtres et seuls des écrits plus tardifs ont traversé les mailles du filet des anathèmes... Le Coran se situe dans la lignée judéo-chrétienne du paléochristianisme, et donc du judaïsme antique. Les sources qualifiées d'apocryphes qui rejoignent le Coran datent de la même époque que les écrits canonisés à partir de 170.

Les pères de l'Eglise ont puisé dans les mêmes écrits jusqu'à ce que ces écrits soient finalement cachés et qualifiés d'apocryphes. La paléographie montre que le Coran refait un nouveau canon, et fait une lecture neuve des mêmes sources. Ainsi, Jésus est dit avoir survécu à la crucifixion, et cela est conforme à la lecture critique des écrits disponibles, à condition de ne pas se focaliser sur les commentaires personnels des auteurs de ces témoignages divers...

Michael Marx, islamologue allemand, soutient dans "Le monde de la Bible n 195", décembre 2010, pp.33-35, dans l'article "Quel discours coranique sur Jésus", que ce passage du Coran mérite une recherche plus approfondie. La comparaison avec la secte de Basilide d'Alexandrie est tardive, le Coran ne parle pas de sosie mais de simulacre. Il ne dit pas que Jésus n'a pas été crucifié du tout, mais que c'était un faux-semblant.
Les sacrifices visaient en effet l'absolution des péchés du peuple d'Israël. D'où l'importance du Temple de Jérusalem. Jésus n'a pas versé son propre sang pour en finir avec les sacrifices, puisqu'il a précisé ne pas être venu pour abolir la Loi, mais pour accomplir. Mais après la trahison, le temple a été détruit, et de fait certains chrétiens ont inventé cette doctrine du sacrifice propre du Messie pour abolir les sacrifices. Jésus ou les apôtres n'ont jamais prétendu pareille chose, c'est une doctrine tardive élaborée sur mesure après le départ de Jésus.

Jurgen Moltmann dans son livre « The Crucified God » : « La mort de Jésus sur la croix est le cœur de toute la théologie chrétienne… Toutes les déclarations chrétiennes concernant Dieu, la création, le péché et la mort ont leur point central dans la crucifixion du Christ. Toutes les déclarations chrétiennes sur l'histoire, au sujet de l'église, de la foi et la sanctification, de l'avenir et l’espoir proviennent de la crucifixion du Christ ». Cela est également confirmé par Paul dans 1 Corinthiens 15 :14 : « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. »
Et si Jésus était parti au Cachemire en se réveillant de la caverne ?



La disparition de Jésus a ainsi alimenté beaucoup de légendes dont celle de la résurrection de la rédemption et du lever du péché originel... Mais sa disparition est un fait, à moins de se résilier à penser qu'il n'a jamais existé ?

Saint Glinglin

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 11:57

Message par Saint Glinglin »

Tu colles des trucs que tu ne comprends même pas.

Citizenkan

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 12:07

Message par Citizenkan »

Saint Glinglin a écrit :Tu colles des trucs que tu ne comprends même pas.
Oui, surement, la preuve :

La Croix, un fétichisme païen, une amulette !

Adolphe-Napoléon Didron, écrivain catholique et archéologue admet que : « La croix et le Christ ont reçu une adoration similaire, sinon égale ; ce bois sacré est adoré presque au même titre que Dieu lui-même. »



La doctrine de la Trinité n’a pas été développée avant les Cappadociens, Grégoire de Nysse, Grégoire de Nazianzus et Basile. Celle-ci vit le jour au Concile de Constantinople en 381 EC. Avant ce temps, elle était inconnue dans le Christianisme.

La croix est également une invention ; elle a été introduite au système Chrétien à partir des cultes des Mystères avec les autres liturgies qui ont graduellement envahi le Christianisme et qui ne faisaient aucunement partie de la première église.

Ces formes, comme l'adoration du Dimanche et les festivals des Pâques et de Noël, sont provenues des cultes du Soleil (voir Bacchiocchi From Sabbath to Sunday, Rome, 1977). Le symbole de chi-ro était en usage à la fin du troisième siècle. La croix Latine apparaît sur certaines pièces de monnaie de Constantin qui apparaissait avec les symboles de Mars et d’Apollon sur les mêmes pièces de monnaie. Les symboles de la croix et chi-ro ont été supprimés par Julien. Mais après ce temps, le symbole est apparu sur des pièces de monnaie et même sur le diadème Impérial (D’Alviella, op. cit., p. 329).

D’Alviella témoigne : « Il est évident que la grande masse des Chrétiens attachait une valeur magique à ce signe. »

À toutes les occasions, ils l'utilisaient comme une forme d'exorcisme, le moyen de chasser des esprits malsains. Une des croix portatives les plus antiques, trouvée dans un tombeau Chrétien à Rome, porte l'inscription Crux est vita mihi; mors, inimice, tibi (la croix est la vie pour moi ; mort, O ennemi [le diable], à toi). Bientôt, la croix est devenue comme accomplissant des miracles d’elle-même. Les gens sont allés jusqu’à en marquer le bétail pour les protéger de la maladie (op. cit., p. 328).

Didron, l'archéologue Catholique Romain, affirme que la croix était plus qu'une figure de Christ : « Elle est en iconographie, Christ lui-même ou son symbole. »

Ainsi une légende a été créée autour d’elle comme si elle était une créature vivante ; elle a été rendue le héros d’une épopée germant dans l'Apocryphe ; croissant dans la Légende d’Or ; se développant et s’achevant dans des œuvres de sculpture et de peinture du 14ème jusqu’au 16 ème siècle (Histoire de Dieu, 1843, p. 351, D’Alviella, même réf.).

http://french.ccg.org/s/p039.html
http://french.ccg.org/z/p039z.html

Saint Glinglin

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 12:12

Message par Saint Glinglin »

La preuve.

Etoiles Célestes

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 19:50

Message par Etoiles Célestes »

edit
Modifié en dernier par Etoiles Célestes le 10 avr.17, 08:27, modifié 1 fois.
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

Matthieu 7:15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

Seleucide

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 21:55

Message par Seleucide »

Citizenkan a écrit :Si vous voulez d'autres citations, faites-le moi savoir...
On aimerait des arguments plutôt que des citations.
Citizenkan a écrit :les docteurs les plus rigoristes ont considéré depuis des siècles que la guerre sainte était close (hormis les cas d’invasion du « dar al-islam »)
C'est un mensonge.
Citizenkan a écrit :Mithra naquit dans une caverne, le 25 Décembre, d'une mère vierge. Il vint du Ciel pour naître en tant qu'homme, pour racheter les péchés des hommes. Il était connu en tant que "Sauveur", "Fils de Dieu", "Racheteur" et "Agneau de Dieu".
Avec douze disciples il voyagea loin et beaucoup en tant qu'enseignant et illuminateur des hommes.
Il fut enterré dans un tombeau d'où il s'éleva des morts – un événement célébré annuellement avec beaucoup de réjouissement.
Et comment sais-tu cela ?
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.

Saint Glinglin

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 23:02

Message par Saint Glinglin »

Etoiles Célestes a écrit :On voit bien là votre esprit formaté et orienté...
C'est l'hôpital qui se fout de la charité.

Etoiles Célestes

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 23:37

Message par Etoiles Célestes »

Tu parlais pour toi?!!! Je me disais aussi. :wink:
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

Matthieu 7:15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

indian1indian1

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 23:40

Message par indian1indian1 »

Saint Glinglin a écrit :EC: On voit bien là votre esprit formaté et orienté...

C'est l'hôpital qui se fout de la charité.
je me dois tout de même de vous seconder quant à ce propos.

Etoiles Célestes

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 09 avr.17, 23:48

Message par Etoiles Célestes »

Indian..... sniff... :pleurer: pas toi... :pleurer:

Image
Modifié en dernier par Etoiles Célestes le 10 avr.17, 01:59, modifié 1 fois.
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

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yacoub

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 10 avr.17, 01:53

Message par yacoub »

swissguy77 a écrit : Je l'ai mentionné. L'Esprit saint est l'action de Dieu sur terre, le souffle de Dieu, qui agit en l'homme. Nous avons tous en nous, en potentiel, un fragment de l'Amour divin (la sainte Cène et la communion nous le rappellent), qui nous donne la capacité de faire de bonnes œuvres. Nous sommes appelés à prendre conscience de ce potentiel et à le traduire en acte en suivant le projet de Dieu annoncé par le Christ.
On ne va pas charcuter Dieu en plusieurs morceaux et dire que Son Action c'est l'Esprit Saint comme le Saint Coran c'est Sa Parole...etc.
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Citizenkan

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 10 avr.17, 02:49

Message par Citizenkan »

[/quote]
Et comment sais-tu cela ?[/quote]

Pour les arguments, je les ai donné par la suite, et je vous ai renvoyé à des liens, je vais reprendre cette étude plus tard,

Pour la parole d'Orcel, je n'en partage pas forcément tous les détails (évitons les expressions fortes), mais dans les faits, et par la force des choses, il n'y a pas à notre époque de djihad offensif légal...

Comment je le sais ?

Grâce à des études très sérieuses sur le sujet,

notamment astronomique qui ont un rapport avec la place du soleil dans les sociétés païennes :

http://www.la-croix.com/Religion/Actual ... -26-560953

D'autres éléments à charge :

Quand le Synode de Constantinople se réunit en 754 EC, l’Église Catholique romaine organisa un boycottage, dû à la non-conformité de l’Église Grecque avec l’enseignement de l’Église catholique. Ou tout au moins, c’est ça l’excuse qu’ils ont offerte. Un scénario plus probable, peut-être, était que les catholiques reconnaissaient leur incapacité à défendre une pratique qui était condamnée par l’écriture révélée par Le Dieu Tout- Puissant qu’ils prétendaient adorer. Néanmoins, le Synode de Constantinople se réunit sans eux et, Après une sérieuse délibération de six mois, les trois cents trente-huit évêques ont prononcé et approuvé un décret unanime que tous les symboles visibles du Christ, excepté dans l’Eucharistie, étaient blasphématoires ou hérétiques ; que l’adoration des images était une corruption du christianisme et un renouvellement du paganisme ; que tous ces monuments de l’idolâtrie devraient être brisés ou effacés ; et que ceux qui refuseraient de livrer les objets de leur superstition privée, étaient coupables de désobéissance envers l’autorité de l’église et de l’empereur.
Ibid., p. 369.

Le fait que le synode a exempté l’Eucharistie de l’association au paganisme est particulièrement curieux pour ceux qui possèdent une connaissance approfondie des anciens rites et rituels perses et égyptiens. Les Perses employaient de l’eau et du pain consacré dans l’ancien culte de Mithra.
Bonwick, James, F.R.G.S. 1956. Egyptian Belief and Modern Thought. Colorado: Falcon’s Wing Press. p. 417.

Comme T. W. Doane le note dans son étude de 1971, Bible Myths and Their Parallels in Other Religions, C’est dans l’ancienne religion de la Perse – la religion de Mithra, le Médiateur, le Rédempteur et le Sauveur – que nous trouvons la plus proche ressemblance au sacrement des chrétiens, et de laquelle il a été évidemment emprunté. Ceux qui avaient été initiés aux mystères de Mithra, ou qui en devenaient membres, recevaient le sacrement du pain et du vin…

Cette nourriture ils l’appelaient l’Eucharistie, à laquelle personne n’avait le droit de prendre part sauf ceux qui croyaient que les choses qu’ils enseignaient étaient vraies, et qui avaient été lavés du lavage destiné à l’absolution des péchés. Tertullien, qui a prospéré de 193 à 220 A.D., parlait aussi des dévots mithriaques célébrant l’Eucharistie. L’Eucharistie du Seigneur et Sauveur, comme les Mages appelaient Mithra, la seconde personne dans leur Trinité, ou leur sacrifice eucharistique, était toujours effectuée exactement et en tous les aspects, pareille à celle des chrétiens orthodoxes, car les deux utilisaient parfois l’eau au lieu du vin, ou un mélange des deux.
Doane, Thomas W. 1971. Bible Myths and Their Parallels in Other Religions. New York: University Books. pp. 307–308.

Le culte d’Osiris (le dieu de la vie, la mort, et de la fertilité chez les Anciens Égyptiens) offrait la même séduction d’un salut facile, tel le concept de Paul concernant le salut rédempteur à travers le sacrifice de Jésus. < Le secret de cette popularité était qu’il (Osiris) avait vécu sur terre comme bienfaiteur, était mort pour le bien de l’humanité, et avait vécu de nouveau comme ami et juge. >
Bonwick, James. p. 162.

Les anciens égyptiens commémoraient la naissance d’Osiris avec un berceau et des lumières et célébraient annuellement sa prétendue résurrection. Ils commémoraient aussi sa mort en mangeant du pain sacré qui avait été consacré par leurs prêtres. Ils croyaient que cette consécration transformait le pain en la chair véritable d’Osiris.
Ibid., p. 163.

Si tout ceci semble familier, cela devrait l’être, car comme James Bonwick commente, < Comme il est reconnu que le pain après les rites sacerdotaux devient mystiquement le corps du Christ, de même les hommes du Nil déclaraient que leur pain après les rites sacerdotaux devenaient le corps d’Isis ou d’Osiris : de cette manière ils mangeaient leur dieu. >
Ibid., p. 417.

En outre, comme l’écrit Bonwick, Les galettes d’Isis étaient, comme les galettes d’Osiris, d’une forme arrondie. Elles étaient placées sur l’autel. Gliddon écrit qu’elles étaient < identiques en forme à la galette consacrée des Églises romaine et orientale. > Melville nous assure que, < Les égyptiens marquaient ce pain sacré de la croix de Saint André. > Le pain de la Présence était coupé avant d’être distribué par les prêtres au peuple, et était supposé devenir la chair et le sang de la déité. Le miracle était formé par la main du prêtre, qui bénissait la nourriture.
Ibid., pp. 417–418.

D’une façon semblable, les anciens Bouddhistes offraient un sacrement de pain et de vin, les Hindous une Eucharistie de jus de soma (l’extrait d’une plante intoxicante), et les anciens Grecs un sacrement de pain et de vin en hommage à Déméter (alias Cérès, leur déesse du maïs) et Dionysos (alias Bacchus, leur dieu du vin). De cette manière, ils mangeaient la chair et buvaient le sang de leurs dieux.
Doane, Thomas W. pp. 305–309.

Les parallèles religieux sont tellement évidents qu’ils exigent une explication. Nous pouvons raisonnablement mettre en question comment les cultes d’Isis et Osiris plaçaient la marque de la croix de St- André sur leur pain consacré deux mille ans avant la naissance de St- André. Clairvoyance de la part des égyptiens, ou plagiat religieux de la part de St- André ? En plus, des similitudes surprenantes existent entre les mystères du christianisme Paulin et ceux des cultes d’Isis et d’Osiris – mystères incluant la naissance vierge (Isis la mère vierge, Horus le fils) et le sacrifice rédempteur d’Osiris, suivi par sa résurrection et son assomption au rôle de rédempteur. Justin Martyr, le fameux apologiste chrétien, a écarté ces similitudes en prétendant que Satan a copié les cérémonies chrétiennes afin de dérouter le reste de l’humanité.
Ibid., p. 307.

Cependant, en prenant note de la séquence temporelle, ces pratiques eucharistiques et ces mystères de la foi des anciens temps précédaient ceux du catholicisme de plus de deux mille ans.

Considérant ce fait, T. W. Doane a raisonnablement conclu, Ces faits montrent que l’Eucharistie est une autre pièce de paganisme adoptée par les Chrétiens. L’histoire de Jésus et de ses disciples étant au souper, où le Maître a effectivement coupé le pain, pourrait être vraie, mais la déclaration qu’il a dit, < Faites ceci mémoire de moi, > - < ceci est mon corps, > et < ceci est mon sang, > était sans doute inventée pour donner de l’autorité à la cérémonie mystique, qui a été empruntée au paganisme.
Ibid., p. 312.


De peur que quelqu’un ne comprenne mal, les catholiques ne tolèrent pas une interprétation symbolique de leurs rites sacramentaux. Le Concile de Trent (1545-63 EC) a établi les lois concernant la prétendue trans-justification de l’Eucharistie, et ces lois demeurent valables jusqu’à présent. Pas même le Second Concile du Vatican (1962-65), plus libéral, n’a effectué de changement. En bref, le jugement du Concile de Trent mentionne : Canon 1 : Quiconque nie que dans le sacrement de la plus Sainte Eucharistie sont contenus vraiment, réellement et substantiellement le corps et le sang de pair avec l’âme et la divinité de notre Seigneur Jésus Christ, et par conséquent, l’entier Christ, mais dit qu’il (le Christ) y est seulement comme dans un signe, ou une image ou une force, qu’il soit donc anathème.
Schroeder, Rev. Henry J., O.P. 1941. Canons and Decrees of the Council of Trent (Original Text with English Translation). London: B. Herder Book Co. p. 79.


Ce jugement est renforcé par le suivant : Canon 6 : Quiconque dit que dans le saint sacrement de l’Eucharistie, Christ, le seul Fils de Dieu engendré, ne doit pas être adoré au moyen du culte de latria, ,
latria, le culte religieux ou l’adoration due à Dieu seul, comme opposé à dulia (l’honneur donné aux saints) and hyperdulia (l’honneur donné à la Vierge Marie) – McBrien, Richard P. (General Editor). 1995. HarperCollins Encyclopedia of Catholicism. New York: HarperCollins Publishers.

Seleucide

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 10 avr.17, 07:26

Message par Seleucide »

Citizenkan a écrit :Pour la parole d'Orcel, je n'en partage pas forcément tous les détails (évitons les expressions fortes), mais dans les faits, et par la force des choses, il n'y a pas à notre époque de djihad offensif légal...
Si les propos que tu rapportes de cet Orcel sont véridiques, ils suffisent à montrer son ignorance du sujet traité. Dès lors, il perd tout crédit quant aux propos qu'il peut tenir sur l'islam... :wink:

Cet auteur aurait bien fait de directement lire R. Arnaldez (qui était visiblement son professeur), ou encore E. Tyan ou A. Morabia qui ont tous écrit sur le jihad et qui ont tous rapporté les mêmes choses à son sujet. Pour rappel donc, la doctrine sunnite du jihad (juridique et exégétique) est militaire, offensive et perpétuelle. Tous ceux qui disent le contraire sont des menteurs ou des ignorants. Je ne sais donc à quel catégorie l'auteur dont tu te revendiques appartient ; mais ce me semble être un boulet qu'il faille délaisser.

Au passage : toi qui es issu d'une université islamique, comment peux-tu relayer ce genre d'informations que tu sais sciemment fausse ? Comment veux-tu que l'on considère avec respect un interlocuteur qui nous apparaît malhonnête ?
Citizenkan a écrit :Comment je le sais ?
Je parle des informations sur Mithra, son culte et sa doctrine.

D'où sais-tu cela :

  • Mithra naquit dans une caverne, le 25 Décembre, d'une mère vierge. Il vint du Ciel pour naître en tant qu'homme, pour racheter les péchés des hommes. Il était connu en tant que "Sauveur", "Fils de Dieu", "Racheteur" et "Agneau de Dieu".
    Avec douze disciples il voyagea loin et beaucoup en tant qu'enseignant et illuminateur des hommes.
    Il fut enterré dans un tombeau d'où il s'éleva des morts – un événement célébré annuellement avec beaucoup de réjouissement.
Il faut d'abord avoir raison. Une idée fausse est une idée fausse.

Etoiles Célestes

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 10 avr.17, 08:28

Message par Etoiles Célestes »

edit
Modifié en dernier par Etoiles Célestes le 10 avr.17, 09:11, modifié 1 fois.
Allah envoie des diables pour nous égarer à vie, empêchant ainsi toute possibilité de repentir (19.83).
L'Eternel envoie son fils pour nous guider et nous offrir le salut par la repentance (Jean 3:16).

Matthieu 7:15 Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.

Citizenkan

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Re: Pourquoi la trinité chrétienne est le monothéisme parfai

Ecrit le 10 avr.17, 08:29

Message par Citizenkan »

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Je parle des informations sur Mithra, son culte et sa doctrine.

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Il faut éviter également les positions tranchantes et manichéennes, décidément, il faut revoir la méthodologie, il est vrai que quand on veut noyer son chien, l'ami de mon ennemi est mon ennemi, c'est le propre de tout approche sectaire et orientée...

Ensuite, j'ai donné des liens qui expose ma vision du djihad notamment (je compte y consacrer d'autres articles) :

http://mizab.over-blog.com/2017/03/guer ... e-5/1.html

http://mizab.over-blog.com/2017/03/dial ... e-6/1.html

En outre, bien que synthétique, la vision du djihad que vous exposez est biaisée, je reviendrais sur ce point plus en détail !

Ensuite, les citations que j'utilise ont plusieurs fonctions, notamment :

J'aime laisser parler les autres, et leur faire dire ce que je pense
Placer l'adversaire face à ses contradictions
Ne pas lui laisser l'opportunité de dire que je tronque mes citations, alors je les retranscris en entier, même si je ne suis pas d'accord avec tout, etc.

Pour Mithra, j'avais compris, j'ai mis des liens plus haut, je vous y renvoies...

Je continues dans mon exposé avec intronisation du culte des images et la réaction intolérante de l’Église :

l’idolâtrie fait référence à l’adoration de dieux autres que l’unique, vrai Dieu, et l’utilisation d’images est caractéristique de la vie des païens
New Catholic Encyclopedia. Vol 7, p. 348.


Les premiers chrétiens avaient attaqué l’adoration des images en tant que le travail du démon et il y a eu une destruction massive de tout type d’idoles lorsque le christianisme a finalement triomphé. Mais au cours des siècles suivants, les images ont sournoisement fait leur retour, apparaissant sous de nouveaux noms mais, à l’œil critique, avec un rôle identique. C’était les chrétiens de l’Orient qui les premiers ont commencé à sentir qu’une grande partie de la religion païenne que leurs ancêtres avaient détruite, au prix du sang des martyrs, était insensiblement en train d’être restaurée.
Chamberlin, E. R. 1993. The Bad Popes. Barnes & Noble, Inc. p. 11.


lorsque la sœur de l’Empereur Constantin, congrûment appelée Constantina, demanda une représentation de Jésus Christ en 326 EC, Eusébius de Nicomédie répondit hautainement, < Quoi, et quelle sorte de ressemblance du Christ existe-t-il ? De telles images sont défendues par le second commandement. >
Hodgkin, Thomas. 1967. Italy and Her Invaders. Vol. VI, Book VII. New York: Russell & Russell. p. 431.

Depuis plus de deux siècles passés, Joseph Priestley écrivit un résumé qui non seulement expliquait l’histoire, mais aussi la raison de cette corruption de l’orthodoxie chrétienne : Les temples étant maintenant construits en l’honneur de saints particuliers, et spécialement les martyrs, il était naturel de les orner avec des peintures et des sculptures représentant les grands exploits de tels saints et martyrs ; et ceci était une circonstance qui rendait les églises chrétiennes encore plus semblables aux temples païens, qui étaient eux aussi décorés de statues et de tableaux ; et ceci tendrait aussi à attirer la multitude ignorante à la nouvelle adoration, en y facilitant la transition. Paulinus, un converti du paganisme, une personne d’un rang sénatorial, célébré pour ses actions et son éducation, et qui mourut plus tard évêque de Nola en Italie, se distingua de cette façon. Il reconstruit, d’une manière splendide, sa propre église épiscopale, dédiée à Félix le martyr, et dans les portiques de cette église, il avait peint les miracles de Moïse et du Christ, de pair avec les actes de Félix et des autres martyrs, dont les reliques étaient déposées dans l’église. Ceci, dit-il, était effectué avec l’intention d’attirer la multitude primitive, habituée aux rites profanes du paganisme, à une connaissance et une bonne opinion de la doctrine chrétienne, en apprenant de ces tableaux ce qu’ils n’étaient pas capables d’apprendre des livres, concernant les vies et actes des saints chrétiens.

La coutume d’avoir des tableaux dans les églises une fois commencée (ce qui eut lieu environ à la fin du quatrième ou au début du cinquième siècle, et généralement par des convertis du paganisme) les plus fortunés parmi les Chrétiens semblent avoir rivalisé entre eux, à savoir qui construirait et ornerait leurs églises de la manière la plus onéreuse, et rien peut-être ne représente mieux ce fait que l’exemple de ce Paulinus. Il est apparent de Chrysostome, que les tableaux et les images pouvaient être vues dans les églises principales de son temps, mais ceci était en Orient. En Italie, ils étaient rares au début du cinquième siècle, et l’évêque de ce pays, qui avait fait peindre son église, pensa qu’il fallait s’en excuser, en disant que les gens amusés par les tableaux auraient moins de temps pour se régaler. On retrouve probablement l’origine de cette coutume à Cappadocia, où Gregory Nyssenus était évêque, celui même qui félicita Gregory Thaumaturgus d’avoir comploté pour faire ressembler les festivals chrétiens aux festivals païens. Bien que plusieurs églises de cette époque fussent ornées d’images de saints et de martyrs, il ne semble pas qu’il y en avait plusieurs du Christ. Celles-ci, dit-on, ont été introduites par les Cappadociens ; et les premières images étaient seulement des images symboliques, faites dans la forme d’un agneau. Une de ce genre fut trouvée par Epiphanius en l’an 389, et il fut tellement provoqué par cette image qu’il la déchira. Ce n’est qu’après le Concile de Constantinople, convenu In Trullo, tenu aussi tard qu’en l’an 707 EC, que des images du Christ ont été ordonnées d’être dessinées dans la forme d’hommes.
Priestley, Joseph, LL.D. F.R.S. 1782. An History of the Corruptions of Christianity. Birmingham: Piercy and Jones. Vol. 1; “The History of Opinions relating to Saints and Angels,” Section 1, Part 2— “Of Pictures and Images in Churches.” pp. 337–339.

En 726 EC, dix-neuf ans à peine après le Concile de Constantinople, l’Empereur de Constantinople, Léo III (aussi connu comme Léo l’Isaurien, mais mieux connu comme Léo l’Iconoclaste) commença à détruire les images dans les limites du cercle grandissant de son influence. Thomas Hodgkin a noté, C’était le contact avec Mohammédanisme qui a ouvert les yeux de Léo et des hommes qui se tenaient autour de son trône, ecclésiastiques autant que laïcs, aux superstitions dégradantes et idolâtres qui s’étaient infiltrées à l’intérieur de l’Église, et qui étaient en train d’envahir la vie d’une religion qui, à sa proclamation la plus pure et la plus spirituelle, était rapidement en train de devenir l’une des plus superstitieuses et matérialistes que le monde ait jamais connue. Reculant au début devant n’importe quelle représentation d’objets visibles, puis se permettant l’utilisation de beaux et pathétiques emblèmes (tels que le Bon Pasteur), au quatrième siècle l’Église Chrétienne entreprit d’instruire les convertis que sa victoire sous Constantin lui amenait par myriades, au moyen de représentations sur les murs des églises de l’événement principal de l’histoire de l’Écriture. À partir de ce moment, la transition aux images vénérées du Christ, de la Vierge et des saints, fut naturelle et facile. L’absurdité et le blasphème extrêmes, la représentation du Créateur Tout Puissant de l’Univers comme un vieil homme barbu, flottant dans le ciel, n’avait pas encore été perpétrée, ni n’a été osée jusqu’à ce que la race humaine eût dégringolé et se soit retrouvée dans l’obscurité du Moyen Age ; mais assez avait déjà été fait pour indiquer vers quelle voie se dirigeait l’Église, et pour justifier le sarcasme des disciples du Prophète lorsqu’ils ont lancé l’épithète < idolâtres > aux populations peureuses et serviles de l’Égypte et de la Syrie.
Hodgkin, Thomas. Vol. VI, Book VII, p. 431.

L’ironie de la transition de l’Empereur Léo, de sa victoire sur les Sarrasins d’Europe de l’Est, au Léo l’Iconoclaste ne peut vous échapper. Après avoir vaincu les musulmans, il adopta leur impulsion à abolir l’idolâtrie. D’ailleurs, le Pape Grégoire II essaya de tempérer l’enthousiasme de Léo avec le conseil suivant : Ne savez-vous donc pas que les papes sont le lien de l’union, les médiateurs de la paix entre l’Est et l’Ouest ? Les yeux des nations sont fixés sur notre humilité ; et ils vénèrent comme un dieu sur terre, l’apôtre St- Pierre, dont vous menacez de détruire l’image… Abandonnez votre entreprise irréfléchie et fatale ; réfléchissez, tremblez, et repentez-vous. Si vous persistez, nous sommes innocents du sang qui va être versé dans le combat ; espérons qu’il tombe sur votre propre tête.
Gibbon, Edward, Esq. Vol. 5, Chapter XLIX, pp. 376–7.

Comme George Bernard Shaw l’a affirmé dans la préface de sa pièce de théâtre, Saint Joan

Les Églises doivent apprendre l’humilité aussi bien qu’elles l’enseignent.
Shaw, George Bernard. 1924. Saint Joan. Preface.

Mais pour la statue de St- Pierre lui-même, que tous les royaumes de l’Occident estiment comme un dieu sur terre, l’Occident entier prendrait une vengeance terrible
Labbe, P. Venice, 1728–1733. Sacrosancta Concilia. Vol. VII, p. 7.

Le fait que Pape Grégoire II et ses partisans étaient disposés à faire la guerre pour défendre leurs images témoigne de la valeur extraordinaire (c’est-à-dire, l’estime, le mérite – i.e., l’adoration) qu’ils attachaient à ces images. Et verser du sang, c’est ce qu’ils ont fait, de telle sorte que la défaite de l’armée de Léo à Ravenne tourna en rouge les eaux de la rivière Po. Tellement polluée était la rivière que < durant six ans, le préjugé notoire fit qu’on s’est abstenu des poissons de la rivière… >
Gibbon, Edward, Esq. Vol. 5, Chapter XLIX, p. 379.

manifesté de façon apparente, et par conséquent ne doit ni être vénéré avec une cérémonie de fête spéciale, ni être solennellement porté lors d’une procession, selon le rite et la coutume louable et universelle de la sainte église, ni ne doit être exposé devant le peuple pour être adoré afin que ses adorateurs ne deviennent des idolâtres, qu’il soit anathème.
Schroeder, Rev. Henry J. p. 80.

l’église catholique a répondu au Synode de Constantinople de 754 EC en convoquant un second Concile de Nicée en 787 EC. Ce concile a rétabli l’adoration des images sur la base que < l’adoration des images est acceptable à l’Écriture et la raison, aux pères et aux conciles de l’église… >
Gibbon, Edward, Esq. Vol. 5, Chapter XLIX, p. 397.

les communautés religieuses qui ont objecté à l’adoration des idoles chrétienne ont été < purifiées > par les armées catholiques. Commençant par le massacre des Chrétiens Unitariens au milieu du neuvième siècle, l’Impératrice Théodora gagna la douteuse distinction d’être la personne < qui a restauré les images à l’Eglise Orientale [i.e., Orthodoxe de l’Est]. >
Ibid., Vol. 6, Chapter LIV, p. 242.

Tous les efforts ultérieurs pour éliminer les images dans les églises ont été réprimés, ayant pour résultat les pratiques idolâtres dont on est témoin jusqu’à présent. Un problème encore plus grave est l’adoption d’idoles humaines. L’adoration des prêtes émergea au début du treizième siècle, sous forme de prêtres agissant comme intermédiaires pour la confession et l’absolution des péchés. L’adoration des papes devint manifeste sous forme du baiser rituel déposé sur le pied ou la bague du Pape. La doctrine créative de l’infaillibilité papale, comme définie par le Pape Pie IX au Premier Concile du Vatican en 1869-1870, établit le pape comme rival de Dieu. L’adoration de Marie et le titre < Mère de Dieu > ont été canonisés considérablement plus tôt, au Concile d’Éphèse en 431 EC. Adresser des prières aux saints, aux anges, et à la Vierge Marie a été officiellement autorisé dès le début du septième siècle. La célèbre prière à la Vierge Marie, Ave Maria (Acclamez Marie), ne fit son apparition que mille ans plus tard, et reçut une formulation officielle dans le Bréviaire réformé de Pape Pie V en 1568. Cependant, parmi tous les sujets humains de l’adoration, Jésus Christ est de loin le mortel le plus adoré ayant jamais marché sur terre.

Un puissant défi à la pensée trinitaire, initialement attribué à Théophilus Lindsey (1723-1804 EC) et par la suite argumenté par les Chrétiens Unitariens aux quatre coins du monde, interroge comment ceux qui adorent Jésus répondraient, s’il devait retourner et poser les questions suivantes : a) Pourquoi m’avez-vous adressé votre dévotion ? Vous ai-je jamais enjoint de le faire, ou me suis-je jamais proposé comme un objet d’adoration ? b) N’ai-je pas uniformément et jusqu’à la fin donné l’exemple d’adresser mes prières au Père, mon Père et votre Père, mon Dieu et votre Dieu ? (Jean 20 :17) c) Quand mes disciples m’ont demandé de leur apprendre à prier (Luc 11 :1-2), leur ai-je jamais appris à m’adresser leurs prières ? Ne leur ai-je pas enseigné d’adresser leurs prières uniquement au Père et à nul autre que Lui ? d) Me suis-je jamais donné le nom de Dieu, ou vous ai-je jamais dit que j’étais le créateur du monde et que je devais être adoré ? e) Salomon, après avoir bâti le temple a dit, < Est-ce que vraiment Dieu pourrait habiter sur la terre ? Les cieux eux-mêmes et les cieux des cieux ne peuvent te contenir ! Combien moins cette maison que j’ai bâtie > (I Rois 8 :27). Alors comment Dieu aurait-il jamais pu habiter sur la terre ?

< ‘Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et c’est à Lui seul que tu rendras un culte’ > (Luc 4 :8). En outre, il est rapporté que Jésus a enseigné, < Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul > (Matthieu 19 :17, Marc 10 :18, Luc 18 :19), et, < le Père est plus grand que moi > (Jean 14 :28). Peut-être pour ces raisons, les chrétiens ont concentré leur adoration sur le Père et le Père seul, pendant les premiers dix-huit siècles. Comme nous le dit Joseph Priestley (fin du dix-huitième siècle), adresser les prières à Jésus est une innovation moderne, également distante des enseignements et de l’époque de Jésus : Ainsi, la pratique d’adresser la prière au Père seul, était depuis longtemps universelle dans l’église chrétienne : les courtes invocations adressées au Christ, telles que celles dans la litanie, < Seigneur accordez-nous votre miséricorde, Christ accordez-nous votre miséricorde,> appartenant comparativement à une date ultérieure. Dans la liturgie Clémentine, la plus ancienne qui existe, contenue dans les Apostolical Constitutions, qui ont été probablement composées environ au quatrième siècle, il n’y a aucune trace d’une telle chose. Origène, dans un traité élaboré sur le sujet de la prière, soutient vigoureusement la bienséance d’adresser la prière au Père seulement, et non au Christ ; et comme il ne fait point allusion que les formes publiques de la prière comportaient quelque chose de répréhensible à cet égard, nous sommes naturellement menés à conclure, qu’en son temps, de telles pétitions au Christ étaient inconnues dans les assemblées publiques des chrétiens. Et une telle emprise ont les coutumes des premiers temps sur l’esprit des hommes, qu’à l’exception seulement des Moraves, dont les prières étaient toujours adressées au Christ, la pratique générale des Trinitaires eux-mêmes est, d’adresser la prière au Père seulement. Maintenant sur quel principe cette pratique précoce et universelle peut-elle avoir été fondée ? Qu’existe-t-il dans la doctrine d’une Trinité consistant en trois personnes égales, pour donner droit au Père cette distinction, en préférence au Fils ou à l’Esprit ?
Priestley, Joseph. 1786. The Theological and Miscellaneous Works of Joseph Priestley. Edited by John Towill Rutt. Hackney: George Smallfield. Vol VI, p. 29.

Ce n’est qu’en 1787 que l’Église Morave, une secte protestante fondée au quinzième siècle dans la Bohême (dans ce qui était encore récemment la Tchécoslovaquie), subit une profonde transformation pentecôtiste et commença à diriger les prières à Jésus Christ.


l’adoption de la croix et du crucifix dans le culte chrétien de l’adoration a été innovée des siècles après le ministère de Jésus. La représentation de la croix seule advint en premier, durant l’ère de Constantin au quatrième siècle.
New Catholic Encyclopedia. Vol 4, p. 486.
Les premières scènes de la crucifixion datent du cinquième siècle, tandis que l’image de Christ crucifié sur la croix date du sixième siècle ; c’est seulement au treizième siècle que le crucifix apparut sur la table de l’autel.
Ibid., pp. 485–6.
La New Catholic Encyclopedia commente, "La représentation de la mort rédemptrice du Christ sur Golgotha n’apparaît pas dans l’art symbolique des premiers siècles chrétiens. Les premiers Chrétiens, influencés par la prohibition selon l’Ancien Testament des images gravées, répugnaient à représenter même l’instrument de la Passion du Seigneur."
Ibid., p. 486.

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