Farore97 a écrit :1) C'est pas la question ! Tu me dis que l'on peut decider d'être heureux ; c'est à croire qu'on pourrait aussi décider d'être malheureux pour faire [ATTENTION Censuré dsl] les autres. Tu crois quoi ?! Tout le monde durant toute sa vie essaye d'être heureux !
Et on tente de maintenir cet état la. Ce n'est pas de notre fait si un decet survient au sein de la famille et qu'on se mette a pleurer. Ce n'est pas non plus de notre fait si on a une deception amoureuse ou qu'on doit faire face à la trahison blessante d'un ami. On y peut rien et on ne contrôle pas ca et c'est naturel.
Resterais tu souriant lors d'un enterrement ?
On ne choisit pas le malheur ; on le subit. Pareil pour le bonheur.
C'est complètement absurde. Ca prouve que tu n'as rien compris à la vie et à la notion de bonheur.
La vie nous présentera toujours des circonstances. Heureux événements, décès, maladie, perte d'emploi et je ne sais quoi d'autre. Ce sont des circonstances. Ce n'est pas ça qui fait ton bonheur ou ton malheur. Ce qui fait ton bonheur ou ton malheur, c'est ce que tu fais de ces circonstances. Certains en perdant leur emploi vont se mettre à la boisson et vont sombrer dans la dépression, quand d'autres vont saisir cette occasion pour créer leur entreprise. Ta femme ou ton compagnon te laisse tomber. Tu as le choix entre te morfondre, tomber en dépression, tenter de le/la récupérer à tout prix, ou au contraire, prendre ça comme une opportunité.
C'est toi qui décide de la façon dont tu vas réagir à telle ou telle circonstance qui te sera présentée, et ce sont ces choix qui feront au final, ton malheur ou ton bonheur.
Tu as tout à fait le droit d'être triste si un événement malheureux survient. Mais ce n'est pas ce qui te fera te sentir malheureux. La tristesse comme tout émotion est passagère. Je suis triste aujourd'hui, et demain, je rirai aux éclats. Parce que d'autres circonstances m'auront donné l'occasion de rire. On peut être triste sur le moment, mais profondément heureux à l'intérieur. Et on peut être joyeux un moment, et profondément malheureux à l'intérieur. Il ne faut pas confondre l'émotion éphémère avec l'état d'être.
Si tu as choisis de subir ta vie, c'est que tu n'as rien compris. Moi je ne subis pas ma vie, je la créé. La vie est ma création, et j'en suis le créateur. Je prends ce qui vient à moi, et je créé la plus belle oeuvre qu'il m'est possible.
Farore97 a écrit :2) Ainsi donc se reflète l'avarice humaine. Un potentiel illimité desservant un etre vivant, lui meme, alors qu'il pourrait etre heureux tout en desservant les autres.
Dans ce domaine là tu montre la petitesse de ce dont nous sommes capable et tu cache le vrai potentiel qui nous habite pour toi.
Le but de la vie n'est pas de servir les autres, mais de trouver le plus grand bonheur, la plus grande joie, la plus grande paix. Je sais que ce qui est bon pour moi est aussi bon pour les autres. Si je suis heureux et en paix, je donne l'occasion à ceux qui m'entourent de l'être aussi. Je ne vais pas leur poser de problème. Je ne vais pas être jaloux, violent, exigeant. Je ne vais pas rentrer en conflit avec eux. Ils ont donc tout à y gagner et rien à perdre. Ce serait absurde de vouloir servir les autres pour être au final frustré, déçu, en colère, violent, et malheureux.
Je suis donc tout à fait convaincu que mon bonheur rayonne sur les autres, et que c'est la meilleure chose pour eux.
Farore97 a écrit :Je ne prétend pas etre venu pour l'autre ou d'avoir été envoyer par je ne sais qu'elle force pour aider l'autre.
Mais je sais que sans l'autre, la vie n'aurait jamais valu le coup d'être vecu. Car sans lui je n'aurai meme pas eu conscience, ni de la vie, ni du bonheur. Tel est la source , selon moi, du vrai bonheur car tout est parti de là. Alors moi, je fait tout pour le conserver et le maintenir en vie.
Tu sais, moi je ne tue pas les gens...
Les gens que tu croises dans ta vie font partie des circonstances dont je t'ai parlé. Ils doivent servir à ta croissance et à ton épanouissement personnel. Mais la seule source de bonheur possible, c'est toi !
Farore97 a écrit :3) On s'amuse a prendre au pied de la lettre ce que je dis, n'est-ce pas ?
Jusqu'à présent on dit que "le bonheur se trouve"dans notre bon vieux patois français. La nature est notre environnement toi tu y es compris. Ou trouve tu le bonheur alors ? Qui y a t-il d'incorrects dans ce que je dis ?
Parce que trouver le bonheur, c'est quand tu rencontres l'homme ou la femme de ta vie. Alors tu te dis :
« j'ai trouvé le bonheur ». Jusqu'à ce que cet homme ou cette femme disparaissent. Et là, tu as perdu le bonheur.
Pour moi, ce n'est pas ça le bonheur. Ca, ce sont des circonstances favorables qui favorisent le bonheur. Parce qu'on peut trouver l'homme ou la femme de sa vie, et malgré tout, passer complètement à côté du bonheur.
Farore97 a écrit :4) Le recentrement sur soi même, la prise en compte uniquement de notre désir , considéré l'autre comme une chose de passage tel un oiseau dans le ciel, ... En claire une perception de l'autre en tant qu'être vivant mais pas en tant qu'être humain.
Au cas où tu ne l'aurais pas encore remarqué, les gens sont de passage. Tous les êtres vivants sont de passage. Je ne vois pas en vertu de quoi je devrais considérer que l'être humain n'est pas de passage.
Farore97 a écrit :"L'autre" dans ta philosophie est dévalorisé, par rapport à la personne qu'elle est censé représenté.
Censé ? Censé en vertu de quoi ? L'autre n'est pas dévalorisé. Il est à sa place. C'est une circonstance. Il est inutile de lui accorder plus de place que ça. On peut l'aimer, s'y attacher, contribuer à son bien-être, mais il reste une circonstance.
Farore97 a écrit :Ce n'est pas ainsi que je traite l'étranger ou l'inconnu. J'ai de la compassion pour l'autre, du respect, ... Mais pas seulement ! Je prend conscience de sa singularité : qu'elle ne vaut pas plus que la mienne en réalité.
Je prend conscience de ses désirs et de ses voeux les plus chère qui ferai de lui un Homme comblé. Je me met un instant a sa place.
C'est la même envie que la mienne que je lis dans ses yeux. Et probablement aucun d'entre nous ne parviendra à assouvir ce bonheur, s'il s'y met seul de son côté comme tu le fait.
Car ce bonheur n'est pas forcément facil à atteindre. Alors il est légitime de penser que je pourrais mettre de cote mon bonheur pour satisfaire le sien. Parce que je sais que j'en ressortirais meilleur qu'avant.
Si c'est ta façon de trouver le bonheur, vas y ! Moi je sais que j'aide mieux les autres en étant heureux moi-même.
Les gens malheureux qui veulent aider d'autres gens malheureux, ça revient pour un aveugle à conduire un aveugle.
Farore97 a écrit :Pour résumé, il n'y a pour moi aucune différence entre une humanité en conflit et une humanité fragmentée par le manque de considérations envers autrui.
C'est toi qui voit ça comme un manque de considération. Moi je ne le vois pas comme ça. Ca ne veut pas dire que l'autre n'est pas considéré.
Pour toi, l'autre est un but, un moyen que tu as de démontrer ton humanité, que tu es quelqu'un de bien qui prend soin des autres. C'est la façon que tu as de te valoriser.
Pour moi l'autre est une circonstance. Je n'ai pas besoin de justifier qui je suis ou de me valoriser par une attitude bienveillante envers l'autre. Si je suis bienveillant envers l'autre, c'est parce que je le choisis. C'est le résultat naturelle du bonheur, de la paix et de l'équilibre. Plus on a à donner, plus on donne, mais sans jamais se forcer à donner.
Farore97 a écrit :Le corps social dans les deux cas est fragile et n'assure pas le bonheur de l'homme.
Le corps social n'a pas à assurer le bonheur de l'homme. C'est d'ailleurs aussi illusoire qu'impossible. Le corps social fournit des circonstances. Le bonheur est un chemin totalement individuel.
Farore97 a écrit :5) Ce n'est donc pas ca ! Je te renvoie a ce qu'il y a au dessus. L'absence de conflit ne signifie pas la présence nécessaire de bonnes relations forte entre individus et donc du bonheur émanant du corps social. S'il y a manque de concideration envers l'autre, c'est comme si les liens (que le conflits serai en trains de détruire) n'existait pas. C'est comme si entre chaque etre humain, il y avait du vide.
Les bonnes relations fortes entre individus ne sont pas nécessaires au bonheur individuel. Peut-être que TOI tu as besoin de ces relations fortes, parce que tu es en manque d'amour, d'affection, de reconnaissance, ou de je ne sais quoi. Tu t'identifies totalement par rapport aux autres, et tu as besoin d'eux pour te valoriser. Je me rends compte maintenant que la façon dont tu appréhendes le monde provient de tes propres manques.
Farore97 a écrit :6) Par conséquent, si le bonheur ne se vol pas, il n'est pas propriété spécifique de quelqu'un et donc ne peut t'appartenir comme je te l'ai dit auparavant. Si il est ta propriété c'est qu'il peut etre volé ou qu'il a été volé... Bref choisi.
C'est aussi stupide que de dire que la joie que tu éprouves quand tu as réussi un examen a été volée. Cette joie t'appartient parce que tu l'as mérité. C'est le résultat de tes efforts. Crois tu avoir volé ta joie à quelqu'un qui n'aurait pas réussi l'examen ?
C'est totalement insensé et complètement absurde.
Le bonheur est le résultat de TES efforts. Tu ne te réveilles pas un matin en trouvant le bonheur à ta porte. Ce n'est pas un costume que l'on t'offre et que tu enfiles pour la journée. Le bonheur T'APPARTIENT parce que ton
mindset est réglé pour le produire. Tu ne vole rien à personne et personne ne peut te le prendre. Laisse moi te rappeler que l'on ne peut réellement voler que ce qui est physique.
Farore97 a écrit :7)Moi, aimer le conflit !!? Je n'aime pas le conflit.
Je ne sais pas ou tu tire cette conclusion que je veuille plonger le monde dans le conflit. Et puis quoi encore ? Je veux aussi ressuscité Staline ! Pourquoi ? Parce que c'est drôle.
Donc, c'est que tu es d'accord pour que les gens soient heureux, même si ça ne correspond pas à ta forme de bonheur.
Je te le répète : ta vision du monde est conditionnée par tes manques. Tu as besoin de l'autre pour te valoriser. Pour te sentir utile et humain. Tu as besoin de relations fortes et émotionnelles avec les autres, parce que ça te fait te sentir humain et vivant. Et tu crois donc que le monde entier doit fonctionner de cette façon là. Mais je t'assure que non ! Ta façon de voir le monde produit beaucoup de déceptions et de conflits parce qu'il est basé sur des attentes.