témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
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algol-x

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 29 oct.17, 07:11

Message par algol-x »

Cette pratique s'est progressivement enroulée autour de moi comme un serpent autour de ma colonne vertébrale, donc impossible de s'en rendre compte sur le moment. On te promet que si tu pratiques, il va t'arriver des choses merveilleuses, et que tu va accumuler un nombre incalculable de bienfaits.

Là, je vais te parler d'un point de vue ésotérique (pour le point de vue endoctrinement, je vais en parler dans le prochain paragraphe). Concrètement, cette pratique n'apporte que malheur et t'enfonces petit à petit dans la merde. À cause de cette pratique, je me suis fait renverser par une voiture, j'ai eu des problèmes d'argent, mes impôts locaux ont doublé alors que mes revenus n'ont pas bougé (ni mon appart, en sachant que je suis le seul de mon entourage à qui c'est arrivé), j'ai eu des hémorroïdes, mes relations avec mes parents et mon petit frère sont devenues catastrophiques, j'ai pris énormément de poids alors qu'avant il était parfaitement stable, etc... Et comme par hasard, depuis que j'ai arrêté cette pratique, tous les problèmes cités plus haut sont en train de se résoudre.

Pour le côté establishment/endoctrinement, leur méthode est TRÈS efficace, ils utilisent une méthode de faux cul, par exemple: "tu peux faire comme tu veux, chacun est totalement libre, MAIS ce serait mieux si tu faisais comme ça". Ils ne font pas payer les activités et autres réunions de discussions (zad dans leur jargon), ils te prêtent leurs bouquins, etc, mais tu es subtilement et de manière régulière encouragé à acheter les bouquins du gourou Ikéda et à t'abonner aux revues (Cap sur la paix, Valeurs Humaines). On t'encourage constamment à faire Shakubuku (transmettre le bouddhisme aux autres selon eux), pour accumuler de la bonne fortune, mais en se renseignant sur le net (je parle japonais, donc je peux confirmer que c'est une vraie traduction), on s'aperçoit que "shakubuku" signifie "Briser et soumettre". En zad, on t'incite à raconter tes "expériences", mais en fait, c'est pour endoctriner les gens et leur montrer à quel point la SGI est supérieure à toute autre organisation. On rabâche aussi très souvent que les autres formes de bouddhisme sont des hérésies (surtout le zen et le tibétain, alors qu'ayant pratiqué ces deux formes de bouddhisme, j'ai constaté après mûre réflexion qu'elles sont bien mieux que cette "organisation".

Ils ont tout prévu afin d'éteindre toute flammèche de doute: les "3 obstacles 4 démons". Si quelque chose ou quelqu'un t'éloigne de la secte, c'est un des 3 obstacles ou des 4 démons qui utilise cette chose ou personne, afin de mettre ta foi à l'épreuve et te faire arrêter de pratiquer. Ils ont la réponse à toutes tes moindres questions et doutes (même si souvent, c'est vague et que ça ne répond en rien à ta question). Et tu as un responsable qui t'appelle et qui vient chez toi pour pratiquer avec toi chaque mois, afin de s'assurer que tu restes bien dans la secte. Et ils pensent que c'est absolument "NÉCESSAIRE" de venir chez la personne afin de "comprendre ce qu'elle vit", car "tu ne peux saisir le cœur de quelqu'un qu'en venant chez lui". En fait, chez toi, tu te sens en sécurité, du coup, ils peuvent te faire avaler n'importe quoi beaucoup plus facilement que si tu les rencontrais en dehors de chez toi.

Au fait, avant toute activité ou réunion, ils pratiquent leur mantra maléfique (ça s'appelle daimoku) et récitent des extraits du Soutra du Lotus (ça s'appelle gongyo) pendant minimum une demie heure, comme ça, ton esprit est bien malléable et manipulable, et on peut te manipuler très facilement.

Daimoku, c'est tous simplement répéter le mantra "Nam Myoho Rènngué Kyo" en boucle. T'en as certains qui le font pendant plusieurs heures par jour. Le minimum recommandé (même si officiellement, ils prétendent que chacun est libre de pratiquer le temps qu'il veut) est environ une heure par jour (en comptant gongyo: la récitation d'extraits du sutra du lotus)

Et s'ils t'arrive des emmerdes, ce qui pour une personne normale signifie: "leur truc ne marche pas, la preuve", eh bien ils te félicitent et se réjouissent qu'il t'arrive des emmerdes (ils appellent ça des obstacles, voir les 3 obstacles 4 démons cités plus haut, j'ai mis le lien vers leur site), car c'est la preuve que tu pratiques la religion correcte, que tu progresses, et que tu vas bientôt recevoir d'énooooormes bienfaits. Je les attends toujours les bienfaits...

Ils prétendent aussi que quand tu fais du bénévolat pour eux en faisant les activité Soka (pour les hommes), Byakuren/lotus blanc (pour les femmes) et keibi (pour les hommes seulement), tu accumules une bonne fortune incommensurable (que j'attends toujours...).
Les Soka ouvrent les portes et saluent les membres en souriant comme des imbéciles, les byakuren/lotus blanc font pareil, mais en plus, font les bonniches en s'occupant des stands bouffe et boisson, et en apportant à boire aux membres. Les Keibi, ce sont des hommes à tout faire: ils doivent faire le ménage, répondre au téléphone, s'occuper du son et du projo, ouvrir les portes, les fermer, allumer et éteindre les lumières, etc...

En plus, ils doivent tous (les bénévoles) porter un uniforme qu'ils doivent acheter par leur propres moyens, sinon, "c'est pas bien". Ils sont tous en costard cravate, mais il y a des codes vestimentaire pour chaque catégorie: les soka ont une veste et un pantalon bleu/noir, chemise blanche et cravate rouge, les keibi, tout pareil, sauf qu'ils s'habillent tout en blanc (sauf pour la cravate qui est toujours rouge), les byakuren/lotus blanc (qui sont uniquement des femmes) s'habillent pareil que le soka mais en version féminine: jupe/pantalon noir/bleu, chemise blanche, foulard rouge autour du cou, veste bleue/noire. À noter le manque cruel d'originalité dans ces uniformes, puisque pompés sur ceux des lycéens/lycéennes au Japon.

Les keibi doivent se lever à 6H du mat' (5H pour ceux qui ouvrent le portail), et finissent leur journée à 22H. Et ce, pendant une semaine. On nourrit les keibi et on les loge, mais c'est tout, le trajet vers le centre de Trets est à leur charge, sauf s'ils viennent en train, à ce moment-là, à la deuxième fois qu'ils viennent leur trajet est remboursé. Les Soka et les byakuren, eux, doivent tout payer de leur poche (alors que, je le rappelle, ils sont bénévoles): environ 200€ pour 3 jours de séminaires (dont 2 nuits), sachant qu'il faut payer un supplément pour avoir droit à un peu de vin et que la bouffe est aussi dégueulasse que dans une cantine de collège/lycée, + le trajet aller-retour. Le "chef cuisinier" japonais (qui en fait réchauffe des plats de cuisine centrale au micro onde) est tellement un [ATTENTION Censuré dsl] qu'il a refusé presque tout le temps de me donner du vin au repas (alors que c'était le soir, et que les keibi y ont droit) quand je faisais keibi. Je crois qu'il m'en a donné une mini-carafe une seule fois (sachant qu'on est 6 keibi).

Les personnes qui organisent le séminaire et s'occupent des conférences sont elles aussi bénévoles et doivent tout payer de leur poche. Et surtout, en séminaire, le plus important, c'est les "expériences" que les gens racontent au micro. Expériences qui, bien sûr ont été sélectionnées attentivement par les cadres de la secte des mois avant. Elles servent à motiver les pratiquants et à les maintenir dans la secte en leur faisant croire que leur mantra est le truc le plus efficace de la terre. Plus une expérience est émouvante, mieux c'est. Le but étant de manipuler les gens efficacement en jouant sur leurs émotions. Sans oublier les vidéos de propagandes qui montrent à quel point "Sensei", le gourou est un homme génial, courageux et gentil. Ils chantent aussi des chansons de propagande de la secte qui n'ont rien à envier aux chorales soviétiques (mais dont le style est exactement le même). Et il y a le spectacle le dernier soir, fait par les membres. C'est horrible: ils chantent faux, et ils utilisent les trucs commerciaux les plus bisounours et mainstream qui passent à la radio en trafiquant les paroles à leur sauce.

Ils se font passer pour une religion rationnelle tout en tenant des propos qui ne le sont pas. D'ailleurs, leur gourou passe son temps à rencontrer des dirigeants politiques et religieux, et autres célébrités, mais pas une seule fois, il n'est allé rencontrer un dirigeant religieux bouddhiste, PAS UNE SEULE FOIS. Et quand je leur ai demandé pourquoi, il n'ont rien trouvé à répondre à part: les autres mouvements bouddhistes sont des hérétiques qui nous haïssent, qui ne pratiquent pas la religion correcte et qui ne veulent que notre destruction. D'ailleurs, ils rappellent très souvent qu'ils sont persécutés par tout le monde et que c'est la preuve qu'ils pratiquent la religion correcte
("loi correcte" dans leurs termes).

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t203023
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Yvon

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 29 oct.17, 07:51

Message par Yvon »

je connais l'auteur est un vrai malade .
:priere: "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."

algol-x

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 31 oct.17, 09:08

Message par algol-x »

Des constats issus d'une longue expérience

J'ai connu la Soka Gakkai qui se dénommait alors "Nichiren Shoshu Française" en 1975, et aussitôt j'ai commencé à réciter le mantra Nam Myoho Rengue Kyo. En 1988 j'ai adhéré et reçu un premier gohonzon - le mandala objet de culte de la SGI.

La Nichiren Shoshu Française est devenue la Soka Gakkai France (1991) puis l'Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren (2007).

Entre 1990 et 2006, j'ai activement occupé de nombreuses responsabilités bouddhiques. J'ai bénéficié gratuitement de l'entrainement dans la pratique et l'étude en collaborant aux groupes Soka puis Montechristo, chargés de l'accueil des participants aux activités dans les bâtiments de l'organisation.

J'ai étudié la doctrine en lisant toutes les publications éditées en français depuis le début des années 1960. J'ai exploré et observé l'organisation de très près, en côtoyant "dans l'ombre", c'est à dire discrètement, les pratiquants ordinaires et les responsables officiels français et européens .

Mes connaissances de la SGI sont issues d'une très longue étude sociologique à l'intérieur même de cette école bouddhique, autant que d'études philosophiques bouddhiques équivalentes à un niveau Doctorat, mais elles résultent aussi de très riches et complexes expériences personnelles. Je suis très satisfait des bénéfices inépuisables que je tire de cette formation et de ces recherches.

Maitre Souverain & Parent

La question vitale aujourd'hui est d'identifier la nature réelle de ces gurus et autres guides spirituels qui pullulent dans le Nouvel Âge. Sont-ils, sont-elles, des personnes qui accomplissent un rôle d'éveilleur, de guide vers l'éveil par soi-même ou qui aliènent à leur personnalité charismatique des êtres en quête d'un refuge, d'une église, d'une figure parentale substitutive, d'une idéologie prête à l'emploi, d'un modèle de souverain idéal ?

J'ai appris longuement auprès du maitre bouddhique de la SGI : Daïsaku Ikeda. Tout en l'observant attentivement j'ai étudié l'évolution de ses disciples et de son école philosophique. Son Ego réunit ces deux tendances d'éveilleur et d'aliénateur. Grâce à quoi il a rigoureusement formaté la structure relationnelle de son organisation autant que les comportements de ses élèves.

La Soka Gakkai Internationale : creuset de la relation maitre et disciples

Maitre Ikeda enseigne une philosophie morale fondée sur des principes spirituels (sûtra du Lotus) qui ont évolués sur plus de deux mille ans à travers l'espace culturel extrême oriental, en les adaptant à la civilisation contemporaine mondialisée, tout en respectant l'esprit originel de ses fondateurs (Shakyamuni, Tien Tai, Nichiren).

Dans le contexte de l'époque où il a commencé son "ministère", Daisaku Ikeda était intrinsèquement conditionné par les contraintes et les impératifs sociologiques, politiques et économiques d'un Japon à peine sorti du moyen âge et de la défaite - Hiroshima.

L'idéologie de base de la Soka Gakkai est fondée sur des principes de conditionnements sociaux et culturels spécifiquement japonais. Ils sont à la base de la structure de l'organisation religieuse exportée durant les 50 dernières années de la propagation mondiale de la doctrine bouddhique de Nichiren.

Le conditionnement mental des nouveaux disciples au sein des organisations nationales de la SGI à travers le monde est conçu et réalisé avec l'aval et le soutien des dirigeants locaux, qui souscrivent entièrement au modèle idéologique d'origine.

Ces bases politiques et religieuses imprègnent et déterminent toujours toutes les modalités de fonctionnement de la SGI, dont la doctrine interne dit qu'elle est le seul creuset véritable de la relation maitre et disciple, indissociable de toute pratique de l'enseignement bouddhiste...

Une Église Conventionnelle

Dénommer secte le mouvement spirituel de la SGI - et de l'ACSBN sa branche française "indépendante" - équivaut à le définir comme dangereux. Toutes les mouvances religieuses se font taxer de sectes à un moment de leur histoire...

La Soka Gakkai est l'émanation d'une religion déjà établie qui s'est regroupée autour d'un maître à penser. Elle propage comme beaucoup d'Églises une morale bourgeoise conventionnelle en accord avec les us et coutumes les plus traditionnels. Elle incite chacun de ses adeptes à mener une existence de bon citoyen, à appliquer strictement les lois en vigueur dans le pays, à respecter l'ordre social républicain établi, et à y contribuer dans le cadre et l'application de ses règles, de ses droits et de ses devoirs.

Gouvernance Interne

Par contre, ce que beaucoup de détracteurs de la SGI et de l'ACSBN semblent ignorer, c'est la nature de l'idéologie morale et politique qui fonde la gouvernance interne de cette organisation.

Quelques exemples dans le désordre... Les directeurs et directrices, ou responsables officiels au niveau national, chargés de l'administration religieuse, financière, administrative et juridique sont cooptés et nommés après consultation du président de la Soka Gakkai Internationale Daïsaku Ikeda ou par le biais de ses représentants.

Les ministres du culte chargés des cérémonies des mariage et des décès, les responsables bouddhiques chargés au niveau local de la propagation de la doctrine, de l'animation des groupes de croyants et des encouragements dans la foi se cooptent entre eux sur la base du mérite moral.

Les responsables locaux comme les pratiquants ordinaires de cette association cultuelle n'ont strictement aucun statut légal, ni droit de regard, ni de participation dans la gestion de l'ACSBN. Ils sont des croyants qui participent à des réunions et des séminaires, mais pas aux choix et aux orientations de l'organisation.

Ils peuvent donner de l'argent, mais ce n'est pas obligatoire. Il n'existe plus aucune pression morale incitant à faire des dons. Même si au cours de l'histoire de la Soka Gakai en France, le don financier a été assimilé à un acte de foi permettant de transformer son propre rapport à l'argent et à la prospérité. Et bien que parfois certains responsables bouddhiques officiels, dépourvus d'une intelligence évoluée et animés d'intentions spirituelles douteuses, ont lourdement insisté sur la nécessité de contribuer financièrement au fonctionnement de l'association.

Les Églises connaissent toutes ces dérives. Cependant, les comptes de l'organisation française ne sont pas publiés et les dirigeants se refusent à les rendre publiques. Malgré les nombreuses demandes parfois assez incisives et insistantes de ses pratiquants dépourvus du statut officiel d'adhérents donc sans recours légaux possibles.

La totalité des décisions concernant l'évolution de l'ACSBN et de ses activités, comme les restructurations inhérentes à toute organisation qui se développe, les orientations générales annuelles, les implications dans la vie sociale et culturelle française, les choix des sujets liés à l'étude, à leurs publications, comme les thèmes des séminaires, ne sont pas débattus et choisis par tous les croyants mais par les instances décisionnaires nationales, européennes ou internationales.

La démocratie du cœur est le fondement de l'idéologie de la SGI. La démocratie participative y est prohibée officiellement. La politique de gouvernance archaïque de leur association cultuelle induit qu'aucun changement de politique interne n'est envisagé par les diverses directions nationales et internationales du mouvement.

Voie d'Évolution ou de Dévolution ?

Les bouddhistes de cette institution religieuse recherchent la maitrise à conduire leur existence vers le bonheur, le bien être mental et physique, l'abondance, la joie, etc. Une majorité abordent cette pratique comme une voie d'évolution intérieure. Car, comme tout un chacun, dans les faits de la vie quotidienne, ils oscillent entre névrose et psychose plus ou moins consciemment.

Leur culture judéo-chrétienne influence leur approche de la spiritualité. Ce qui ne résorbe pas l'inconscience de leur état. Leurs troubles et souffrances sont accentuées par le dogmatisme chronique - souvent honteux et inavouable - véhiculé au sein des réunions de prières et de discussion auxquelles ils participent.

C'est une réalité que n'importe qui, avec un peu de discernement et de lucidité, peut constater en lisant leurs publications, en écoutant leurs discours, en fréquentant leurs groupes. Beaucoup de textes et discours officiels, comme ceux des pratiquants ordinaires, utilisent souvent des jargons exotiques empruntant des termes à la langue japonaise et au corpus doctrinal bouddhiste sans les adapter correctement aux mentalités religieuses occidentales.

L'étude de leurs publications sur une période de trente ans (1975/2005) montre l'absence d'une mise à jour intellectuelle complète de leurs doctrines, et l'usage d'une sémantique obsolète dans leur enseignement des idées et rituels. Les références scientifiques sont souvent conservatrices et ignorent bien des découverte les plus contemporaines dans les divers domaines du savoir. Lesquelles avancées apportent pourtant un éclairage, parfois très précis, et donc une meilleure compréhension aux théories antiques de la philosophie orientale.

Les modèles culturels de la doctrine elle même sont anachroniques, par exemple : les cérémonies religieuses du mariage et des défunts calquées sur le rituel japonais, ou encore de nombreuses règles morales et sociales issues du confucianisme.

Donc, alors qu'ils recherchaient à évoluer individuellement, ces croyants, grâce à la culture religieuse japonaise, se sont orientés vers des modes de pensées et de comportements sociaux normatifs tout à fait respectables sous bien des aspects. Alors évolution ou dévolution ?

Ponts entre Bouddhisme et Penseurs Cosmopolites

Et pourtant Maitre Ikeda transmet des concepts occidentaux, les comparant avec la pensée orientale. Il soumet à l'intelligence des hypothèses philosophiques tirées de textes de penseurs cosmopolites qui invitent à la controverse intérieure, à la réflexion, à l'évolution du langage, à l'élaboration d'une pensée originale et personnelle.

De nombreux discours de Daisaku Ikeda sont traversés d'une véritable critique de la pensée unique qui gangrène sa propre organisation à l'image de la société internationale. Les références philosophiques et historiques qu'il cite, sont le point de départ à des propositions pour faire évoluer les mentalités individuelles et conduire chacun(e) à prendre ses responsabilités de citoyen du monde dans les affaires de son propre pays, de sa propre communauté.

Troisième Civilisation ?

Si cette ouverture idéelle est favorable à l'évolution de la conscience individuelle des bouddhistes de la Soka Gakkai, elle est simultanément noyée par une morale sociale conservatrice rigoureusement incontestable durant les réunions et séminaires. Ce type de dirigisme génère une vraie dichotomie spirituelle entre les dirigeants de l'Organisation Religieuse et ses pratiquants au statut informel.

L'idéologie sociale et politique de la SGI est défavorable à la naissance en son sein d'un mouvement intellectuel propice à l'imagination, à la conception, à la création d'un Autre Monde, d'une Alternative qui remet complètement en question le modèle mondial actuel. Les prises de positions originales et innovantes du maitre restent limitées à la seule lecture de ses discours.

L'émergence de penseurs individuels tout aussi originaux au cœur même des assemblées officielles est impossible, à moins d'engager une polémique cultivée, un débat intelligent, une controverse constructive sur tous les grands sujets de société. L'idée d'un pareil forum interne est formellement bannie par les principes mêmes de fonctionnement des relations dans la SGI.

La philosophie bouddhique est unificatrice. Elle s'applique à toutes les grandes questions du devenir de la civilisation, placées dans une perspective d'écologie humaine en harmonie avec la terre, à tous les sujets concernent l'individu et l'humanité toute entière : relations sociales, économies solidaires, technologies, production industrielle, environnement, agriculture, alimentation, etc.

La pratique de la religion de la Soka Gakkai vise à la création de valeurs de respect global de la vie, qui conduisent à l'émergence du concept d'une Troisième Civilisation inspirée par les paradigmes bouddhiques relus et actualisés à la lumière de l'esprit visionnaire de Daisaku Ikeda.

Cette Troisième Civilisation reste une théorie hybride et démagogique, car elle ne fait ni l'objet d'une mise en application à l'intérieur même de l'ensemble des structures de la SGI, ni dans ses activités quotidiennes. Cette incohérence perdurera tant que la base populaire des pratiquants ordinaires est exclue de la gouvernance globale de l'institution.

Les Pratiques Cultuelles

Si Daïsaku Ikeda a des qualités intellectuelles et une érudition remarquables, ainsi qu'un talent de créateur et de dirigeant d'une ONG agissant dans presque tous les secteurs d'activités sociaux culturels et économiques, son Ego est tout autant extraordinaire.

L'organisation et son maitre à penser occupent une fonction centrale et incontournable dans la pratique cultuelle. Le culte de la personnalité qu'il a su imaginer et cultiver n'a rien d'exceptionnel. Tous les grands chefs religieux font de même.

Cependant, par rapport à l'idéal bouddhique de bienveillance et d'humilité, une telle attitude est déviante, immorale, erronée. L'emprise affective qu'il a réussi à créer, et qui répond aux besoins de ses disciples, est incohérente dans le contexte de l'enseignement des processus d'évolution spirituelle bouddhique.

Ainsi, à la pratique centrale de la méditation par la récitation du mantra devant le mandala, s'est ajoutée la pratique - indispensable et indissociable - de l'engagement dans les activités de l'organisation et celle de la relation maitre et disciple. En soi c'est tout à fait naturel dans le cursus d'une école religieuse. Mais dans la SGI l'organisation et le maitre sont devenus des objets de culte fondamentaux et incontournables à part entière.

Est-ce pervers ? En partie. Le côté obscur inhérent à tout être se manifeste chez n'importe qui. Et puis ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la cohésion et le maintient de l'ossature organisationnelle internationale nécessite une manipulation subtile de tous ces concepts si complexes de la pensée bouddhique.

Réunions de Discussions

Les réunions de discussions forment le noyau de l'étude et de la propagation. Les séminaires et autres groupes de rencontres en sont les affluents.

Le discours y est strictement canalisé vers la seule doctrine "orthodoxe", en rapport avec la vie quotidienne des pratiquants, selon une grille d'orientations sociétales consensuelles profondément implantées dans les mentalités par les instances dirigeantes de l'ACSBN. De nombreux sujets importants sont exclus de l'étude et du dialogue au sein de chacun de ces groupes officiellement constitués.

L'ensemble de toutes les questions sur la vie sont traitées depuis toujours par la pensée bouddhique. Elles ont été évaluées et ont fait l'objet d'applications nombreuses à travers les siècles. Les étudier et les transformer fait partie des réelles prérogatives des communautés et organisations qui se réclament des véritables traditions bouddhiques.

Ce qui résulte de cette "auto censure" bien orchestrée dans l'ACSBN et la SGI, c'est que l'expression d'idées politiques au sens large est refusée. Comme celles concernant la vie quotidienne du quartier ou de la commune où agissent et sont impliqués les participants à ces réunions de discussions. Alors qu'ils sont sensés, en tant qu'adeptes, contribuer à l'exercice de la justice et de la démocratie locale.

Il n'est pas permis de diffuser des information sur des alternatives professionnelles et financières différentes et autres que celles qui respectent la ligne républicaine promulguée par l'état, les instances politiques majoritaires, les grands médias, ou les personnalités "politiquement correctes" citées par le maitre, et approchées lors des rencontres officielles de la diplomatie de la SGI.

Pas plus qu'il n'y a pas de discours sur la sexualité et toutes ses problématiques, ni sur les dysfonctionnements de la santé et les possibilités de guérisons offertes par les diverses médecines et thérapies contemporaines... Ce sont des aspects de l'existence qui ne sont pas traités. Ils touchent à des choix et des orientations individuelles qui remettent en cause la "neutralité" de l'ACSBN.

Il en est de même pour l'analyse critique et une polémique constructive philosophique concernant la recherche communautaire de nouveaux paradigmes de gouvernance intellectuelle, administrative et financière de l'ACSBN.

Ces thèmes sont tous historiquement impossibles à mettre en place dans les relations intellectuelles entre les pratiquants de la Soka Gakkai en France pendant leurs réunions officielles d'études et de transmissions.

Si les responsables de la doctrine de la SGI laissaient le champ libre à l'émergence d'une pensée originale indépendante fondée sur l'éveil inspiré par les textes fondateurs, alors toute l'institution finirait par, sinon disparaître, mais certainement se désagréger et se fragmenter...

L'individualisme, l'individuation et le détachement par rapport aux directives de la figure parentale du maitre, est nocive pour un mouvement religieux qui subit une certaine concurrence, et dont la croissance du nombre de ses affiliés stagne depuis la fin des années 1990 (10000 à 20000 participants aux réunions de discussions mensuelles en moyenne) d'autant que régulièrement beaucoup de personnes s'éloignent de l'ACSBN, et ce dès l'origine, du temps de la Nichiren Shoshu Française au début des années 1960.

Révolution Humaine & Psychothérapie

La SGI occulte une partie des idées thérapeutiques méta psychiques inhérentes aux pratiques magico-religieuses des traditions du bouddhisme qui fonde sa doctrine, et qui sont pourtant bien à l'œuvre durant la récitation du mantra Nam Myoho Rengue Kyo. Et alors qu'elles sont décrites dans les textes syncrétistes du sûtra du Lotus et de Nichiren Daishonin.

Même si Maitre Ikeda aborde certains de ces points, les solutions et les explications proposées restent génériques. Dans les traductions françaises de ses discours n'apparaissent aucun parti pris, ni choix, ni orientation thérapeutique.

La pratique du culte du mantra devant le mandala semble se suffire à elle même malgré la reconnaissance de l'existence de nombreux troubles psychologiques naturels, mais aussi inhérents à la pratique de la Révolution Humaine elle même.

Dans toute la longue histoire du bouddhisme les sciences médicales ont occupées une place importante dans la pratique quotidienne des moines et des laïcs qui ont été à l'origine de nombreux progrès. Et ce grâce aux échanges avec les chercheurs d'autres cultures via les routes commerciales notamment.

Une des grandes leçon du bouddhisme c'est que le syncrétisme intellectuel et scientifique est à l'origine de toutes les applications usuelles pratiques, matérielles ou spirituelles, de la vie quotidienne.

Les responsables officiels actuels de l'étude de la SGI rejettent avec sévérité les autres écoles bouddhistes et celles issues des alternatives spirituelles développées depuis les années 1960.

Comme par exemple, les bouddhistes tibétains qui ont développé des connaissances empiriques et des techniques à leurs principes thérapeutiques depuis des temps immémoriaux.

Les dirigeants de la SGI ont choisi d'ignorer très officiellement toutes les découvertes dans le domaine de psychologie et de la psychothérapie. Celles qui sont issues des recherches inspirées par la philosophie orientale et les avancées scientifiques conventionnelles, et qui ont été vulgarisées par de nombreuses écoles ou méthodes thérapeutiques holistiques américaines, européennes et asiatiques

Responsables Bouddhiques & Aide à la Personne

La Révolution Humaine de la SGI est un processus de transmutation profonde de l'inconscient, de l'ego et de la conscience qui provoque les perturbations normales inhérentes à ce type de processus méta psychique. Ce qui nécessite évidemment un accompagnement psychologique, une aide à la personne, par des personnes ayant une formation et des compétences.

Les "responsables bouddhiques officiels" n'en reçoivent aucune de ce type. Ils sont psychologiquement incompétents, donc potentiellement dangereux. Leur névrose ou leur psychose est évidente pour celles et ceux qui les fréquentent régulièrement durant de nombreuses années, et qui savent écouter et observer autant le langage oral que corporel... La persistance et la récurrence de leurs troubles jamais guéris sont les symptômes de leur incapacité à guider "l'autre" vers la guérison.

Ainsi, aucune référence à des techniques psychothérapeutiques philosophiquement proches du bouddhisme ne peut être proposée officiellement aux croyants perturbés, ou dans une impasse, et auxquels les responsables bouddhiques ne peuvent pas offrir de réponses. Encore faudrait-il que ces responsables suivent une psychothérapie et s'engagent dans une étude approfondie de la question...

La méthode d'accompagnement et d'aide consiste à donner des "conseils" - ou directives dans la foi - toujours basés sur les discours de Maitre Ikeda, ainsi que les Lettres et Traités de Nichiren écrits dans le contexte de la société japonaise du XIII ème siècle.

Ces "directives" cherchent à encourager dans sa croyance le pratiquant qui ne parvient plus à faire face ni à ses problématiques intimes, ni à ses blocages inconscients. Le discours de "l'ainé" qui conseille est inspiré par la morale et la doctrine de Nichiren Daïshonin et par les commentaires qu'en a fait Daïsaku Ikeda.

Frustrations & Souffrances

Cet enseignement religieux de la SGI, partiel et déphasé, empêche ses adeptes de penser tout à fait par eux mêmes. Ils ne réalisent pas ce qu'est leur propre état de bouddha. Ils ne peuvent pas en prendre conscience. Au lieu de s'éveiller, ils stagnent dans leurs frustrations et s'étiolent tristement avec leurs croyances limitées, dans la dépendance aux préceptes du maitre à penser et de l'organisation.

Aveuglés par leur besoin d'idolâtrie ils considèrent le maitre à penser et l'enseignement comme la destination qu'ils cherchaient à atteindre, ils sont convaincus être parvenus là où ils voulaient arriver.

Cependant, là où ils se trouvent réellement c'est à un croisement avec des pancartes indiquant diverses destinations. Ils sont tous les yeux rivés face à l'une d'entre elles où ils lisent : c'est là. Alors qu'il y est écrit : c'est par là… Et c'est bien ce qu'en substance explique toute la philosophie bouddhique, quand elle parle d'illusions associées à l'Ego.

Le domaine "supérieur" de l'Éveil se situe "au niveau" de la Conscience Universelle qui transcende et est reliée à la Conscience Individuelle. En clair : l'individu s'entraine à devenir maitre des pulsons incontrôlables de son Ego et son inconscient, et non à en être l'esclave et la victime. Un des aspects de l'Éveil consiste à mettre respectueusement à son service les fonctions de son inconscient, de contribuer à sa croissance dans une perspective d'unité intérieure du conscient avec l'inconscient.

Aliénation & Libération Spirituelle dans les Églises du Nouvel Âge

Mais la SGI n'est pas unique et seule dans ce cas de figure. Toutes les églises, institutions spirituelles, organisations para-religieuses et structures de développement personnel ont pour "fond de commerce" de rassembler, d'endoctriner, de manipuler celles et ceux qui acceptent de s'y engager librement dans l'espoir d'être initiés pour atteindre une élévation spirituelle et la libération de leurs souffrances.

Mais aucune ne détient la solution : la vérité universelle. La pluralité, l'ouverture, intellectuelle, morale, éthique est la base de la recherche de l'information et de son traitement : de l'expérience de l'évolution humaine. Sans quoi la cécité, la stagnation et la dévolution s'installent. L'histoire des religions et philosophies est explicite à ce sujet.

Soumission & Domination

J'ai longuement côtoyé quotidiennement ces pratiquant de l'ACSBN. Après dix, vingt, trente années de pratiques et d'activités ils semblent égarés, désorientés, dans maints zones de leur existence. Une certaine immobilité s'instaure. Ils ne progressent plus sur le chemin de l'Éveil.

Il en résulte que leur psychorigidité et leur mal être endémique deviennent répulsifs et perturbants. C'est flagrant quand ils cherchent à expliquer exhaustivement les tenants et aboutissants de la doctrine et de l'organisation. Leur foi est incohérente, en décalage avec l'état de leur vie. Les contradictions de leur discours mettent en évidence leur faible niveau d'étude bouddhique.

Leur incompréhension se renforce d'autant plus qu'ils cultivent inconsciemment leurs tendances les plus insidieuses à la soumission et à la domination relationnelle entre cadets et ainés, dans le contexte de la structure de la SGI… Alors qu'ils sont animés d'un sincère désir de bien faire, et d'accomplir un rôle positif en participant au développement de l'organisation à laquelle ils se sont volontairement ralliés.

L'obédience à une idéologie a toujours conditionnée une attitude mentale proche du fanatisme. Cela conduit à l'abrutissement la personnalité qui s'y est soumise et qui obéit à ses modèles de comportements sociaux et culturels. Tout comme penser et agir au travers d'un code, d'une grille doctrinale, altère l'individualité qui s'aliène à des schémas moraux… Il en résulte un déséquilibre, une dénaturation et des perturbations de la globalité de l'être et de son environnement.

J'ai souvent observé chez ces croyant qui vivent dans la sphère d'influence de l'école de la SGI et adhèrent au culte du maitre à penser, que leurs différentes formes de dépendance à la doctrine, au groupe, au dirigeant, sont accompagnées de troubles psychologiques dégénératifs variés. Beaucoup sont concernés. Mais très rares sont ceux qui envisagent la pratique spirituelle comme intimement reliée à celle d'une psychothérapie. Ils ignorent qu'elles sont interdépendantes tout au long des étapes de leur existence.

Mais ils en sont seuls responsables, c'est leur choix et leur expérience.

Choisir son camp !

J'ai largement profité de toutes ces études et expériences dans la SGI. Je m'y suis formé à une compréhension de l'ensemble des phénomènes humains.

Est arrivé un jour où comme dans un cursus universitaire il faut poursuivre sa route et devenir un acteur et un créateur dans le Monde. De plus, vous l'avez bien compris, la fréquentation d'un tel égrégore idéologique et religieux aussi malsain finit par être nuisible. Mais il en est de même avec beaucoup d'autres groupes et organisations idéologiques. Ainsi j'ai tracé la route vers des horizons plus prometteurs…

Sans avoir besoin d'être bouddhiste, ce qui peut se retenir du sûtra du Lotus, c'est que la bienveillance commence d'abord vis-à-vis de soi même.

C'est en grandissant, en s'épanouissant harmonieusement et sereinement que l'être influence favorablement le Monde. L'état de vie d'un humain se répercute dans toute la biosphère. La maitrise liée à l'éveil conduit à savoir distinguer les options salutaires pour son existence : à choisir son camp ! Celui de la néguentropie plutôt que de l'entropie !

Dans les textes bouddhiques l'accent est mis sur l'entrainement à transmuter les poisons en élixirs – l'auto guérison. D'abord cesser de s'empoisonner, ensuite se purifier, puis se nourrir d'aliments pour l'esprit et le corps contribuant à la régénération globale de l'être, à la force vitale, à la créativité spirituelle et intellectuelle.

http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t161328
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 02 nov.17, 05:59

Message par algol-x »

Je ne suis restée que trois ans et je savais à la fin de la première année que partirai. J'avais étudié d'autres traditions bouddhistes et je pouvais sentir les aspects incorrects. Peu de mention de Shakyamuni, aucun mot sur les quatre nobles vérités ou le chemin octuple, aucune contribution au reste de la communauté, juste Ikeda (aaaah!) et la Nichiren Shoshu (sifflement!), Et une mine défaite quand j'ai interrogé les dirigeants locaux, un vieil alcoolique amer qui pensait honnêtement qu'il était la réincarnation de l'amant secret d'Emily Dickinson (Mais bon, quand vous avez scandé une absurdité devant une photocopie écrite en pattes de mouches, qui suis-je pour l’appeler un fou?) et une sorcière sénile qui utilisait une association comme un moyen de faire shakubuku en direction de personnes originaires du tiers monde à chaque réunion.

J'ai essayé de rester et de m'efforcer croire. J'ai vraiment essayé. Alors que je m'exaspérais de plus en plus et que je passais plus de temps à pratiquer pour « changer mon karma et augmenter ma foi », ma vie personnelle et mon statut financier se sont effondrés. J'ai parcouru des kilomètres pour aller chercher des gens et les emmener à des réunions, espérant qu’ils nous rejoindraient. Quelques-uns l’ont fait. La plupart étaient visiblement embarrassés. La question la plus fréquente après une réunion était "Qui est ce type, Ikeda dont ils parlent continuellement?"

Puis est venu ce jour. Je ramenais mon mari de l'hôpital lorsque la sorcière sénile mentionnée ci-dessus m'a appelé pour me réprimander pour avoir posé trop de questions lors des réunions, me disant que si j'avais pratiqué d’avantage et m’étais moins interrogé, mon mari n'aurait pas eu de cancer. C'était la dernière portion de conneries. J'ai mis mon gohonzon dans un sac en plastique, j'ai écrit une lettre de démission au siège national et je l'ai déposée chez un chef de district.

Silence. Pas un mot de l'un d'eux. De l'amitié, hein? Depuis, je suis étonné du changement dans ma vie. J'ai du temps et de l'énergie pour prendre soin de moi. Je suis sur la bonne voie financièrement, et mon mari est en rémission depuis deux ans. Tant pis pour tous les maux qui allaient m'arriver si jamais je partais. Surtout, je réalise maintenant que je peux changer ma destinée avec mes pensées, mes mots et mes actions. Pas de vaudou. Pas de "loi mystique". Juste moi, et vivre ma vie. Je n'ai eu aucune meilleure ou moins bonne chance que quiconque. À quel point cela est cool? Les personnes que j'ai présentées à la SGI sont parties dans l'année qui a suivi mon départ. Ils vont bien, aussi. Si vous y êtes encore et pensez à sortir, faites-le! Vous n'avez rien à perdre, seulement de faux amis, une manipulation émotionnelle et financière, et beaucoup de maux de tête. Je suis une preuve vivante.

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] years_out/
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 13 nov.17, 03:40

Message par algol-x »

Je me souviens avoir pratiqué comme un fou pour faire face à une situation financière en n'ayant strictement aucun résultat. C'était douloureux et frustrant, et les gens ne cessaient de me demander si je pratiquai assez ou de manière cohérente. C'est drôle, puisque je faisais gongyo deux fois par jour et que je récitai le mantra pendant des heures. On m'a aussi dit de faire plus d'activités. Super, puisque je prenais en plus une heure et demie pour aller au centre-ville de Chicago au centre pour la pratique et rejoindre tosos.

Quand j'ai quitté le SGI, un ami de la soka m'a dit que la raison pour laquelle ils harcelaient les gens pour qu'ils reviennent, était relative aux malheurs ou aux suicides prophétisés par la SGI concernant ceux qui font défection. Amusant dans ce cas, que l'ami d'un ami se soit suicidé alors qu'il était encore membre.

Je suis aussi fatigué du terme « mystique » chaque fois que quelque choses semblent bien se passer durant la journée. La psychologie a montré que lorsque nous agissons pour réussir quelque chose et pensons celui ci possible, cela arrive plus facilement. Nous n'avons absolument pas besoin d'un mantra ou d'un mandala pour ça. C'est nous qui augmentons nos probabilités de faire mieux.
Il y a tellement de choses que je pourrais dire, mais je vais en rester là pour l'instant...

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] years_out/
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 14 nov.17, 05:08

Message par algol-x »

Ils vous demanderont d'essayer par vous-même, généralement pour une période donnée, mais faites attention - faire N'IMPORTE QUOI d'une manière régulière en voulant y croire, augmente la probabilité que cela devienne une habitude !

Au cours de cette période d'essai, ils vous encourageront également à vous immerger dans la SGI, d' aller aux diverses réunions, de parler avec les dirigeants, de lire les publications, etc..

Vous aurez des leaders désireux de venir vous voir a votre domicile. Tout le monde sera gentil avec vous, bien sûr, intéressé et rempli d'éloges par chacun de vos pets !

L'objectif, dont ils ne sont probablement pas conscients, est de vous rendre accro, d'amener le SGI loin dans votre subconscient (la formation d'une habitude) et votre espace social. Ce qui fait qu' au moment où aura eu lieu la fin de la période d'essai, vous serez prêt à oublier tout ce pourquoi vous avez pratiqué sans rien obtenir.

Il y aura aussi toujours des membres et des leaders, prêts à vous expliquer que la raison pour laquelle vous N'AVEZ rien obtenu, vient de ce que vous n'avez pas assez pratiqué, ou que vous n'avez pas assez lu les conseils de Sensei, ni ne lui avez écrit de lettres (vraiment!). Ou n'avez pas passé assez de temps à répéter le mantra, etc. Vous voyez, il y a une multitude de façons de vous maintenir dépendant de la SGI;

https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] _not_work/
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 15 nov.17, 17:16

Message par algol-x »

Chaque fois que le message d'une institution religieuse est davantage centré sur son merveilleux leader ou guru que que sur le chemin spirituel lui-même, il vaut mieux s'en s'éloigner.

Vous irez bien plus loin dans vos vie, si vous quittez SGI. Ce qui vous donnera la capacité et les moyens d'influencer plus efficacement la société pour son amélioration. Quitter la SGI sera meilleur pour votre santé globale, à la fois mentale et physique. Tant que vous resterez à la SGI, tous vos espoirs idéalistes, vos impulsions de volontariat et vos envies charitables seront rapidement happées et utilisées pour rendre Ikeda toujours plus riche et puissant.

Pensez- vous que la « paix mondiale » se déploiera, en faisant d'une personne égoïste et centrée sur elle, votre nouveau Jésus?
Combien de personnes avez-vous pu persuader de rejoindre votre culte idiot? C'est un défi, n'est-ce pas? Je suppose que vous en avez convaincu quelque part autour de ZERO et aucune quantité de récitation d' un sortilège magique appelé daimoku ne fait en fait, la moindre différence.

Le « grand » objectif d'Ikeda était de convertir seulement 1% de la population des autres pays à son culte; dans aucun pays, il ne s'est approché de ce but pathétiquement modeste.

Il y a plus de 40 ans, les analystes prédisaient que la SGI ne grandirait plus. En 1967, Ikeda lui-même admettait que la « phase de croissance de la Soka Gakkai était terminée ». Et une décennie plus tard, des chercheurs indépendants ont confirmé cette observation.
En fait, la SGI a diminué de façon spectaculaire. Donc, les gens ne veulent pas adorer Ikeda comme un nouveau messie

Mais nos rangs, les rangs des anciens membres de la SGI, sont eux tout a fait en croissance et ce sans que nous ayons besoin de faire quoi que ce soit...!

https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] g_the_sgi/
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 17 nov.17, 06:49

Message par algol-x »

Bonjour à tous

Je voulais partager mon expérience, j'ai été membre, pendant 7 ans. J'ai finalement quitté SGI et Nichiren Shoshu en 1986. J'ai été membre à la fois à Boston, à Montréal et à Québec, au Canada, où j'ai vécu pendant deux ans.

Je vais faire court: toute pratique spirituelle qui encourage la quantité par rapport à la qualité, est mal orientée. À l'époque, j'avais un sérieux problème de hanche et j'avais renoncé à ma bourse de ballet et je vivais de l'aide sociale. Un type m'a abordé un jour: "Salut, as-tu déjà entendu parler de Nam Myoho Renge Kyo?", j'aurais dû continuer mon chemin! Le fait est que j'étais athée et que j'avais été élevé dans un autre culte - l'Église catholique - mais je m'intéressais toujours au bouddhisme et pensais que ces gens disaient vrai.

Je ne pense pas que adeptes aux États-Unis soient réellement conscients que ce qu'ils font. La NSA leur a promis des résultats miraculeux: voitures, argent, amoureux, emplois, concerts d'art, contrats d'enregistrement: il n'est pas étonnant que plusieurs musiciens, auteurs, artistes, danseurs, peintres, etc., soient membres à travers le monde.

L'autre façon dont ils contrôlaient les gens était la pression des condisciples. Le meilleur moyen de le faire est d'amener les jeunes, fraîchement sortis du collège, ouverts aux nouvelles idées, soucieux de la planète et désireux d'améliorer leur vie. SGI est gérée comme une campagne publicitaire. Ils ont envoyé leurs membres à toute heures dans des universités locales comme l'Université de Boston, Harvard et le MIT.

Séparer les gens est un comportement sectaire, il aide ceux qui sont au pouvoir à maintenir l'ordre et le contrôle. Ils ont simplement mis les garçons avec les garçons et les filles avec les filles. Puis ils ont organisé les garçons de deux manières, artistique: brass band; physique: gymnastique. Puis ils ont envoyé les garçons faire leurs activités. À l'extérieur, cela semblait être une chose positive. Mais en groupe, les "jeunes hommes" sont soumis aux différents aléas psychologiques de la pression du groupe et de leurs condisciples, alors nous étions tous en compétition les uns contre les autres. Les filles faisaient leur truc, habillées de jupes et de chemises de lavande exotiques - parlaient de sexisme!

Ils utilisaient aussi la culpabilisation afin de vous forcer à faire des choses en vous faisant honte. Des mots et des phrases, et un dialogue comme, Oh! allez! vous pouvez le faire! Pensez positif! "Tout ce genre de charabia "new âge", il m'a fallu sept longues années, mais finalement je suis partie.

Ils aimaient vraiment que les "jeunes hommes" sortent et fassent des choses ensemble, cela semblait renforcer le comportement du groupe - et quand ils faisaient ça, ça voulait aussi dire qu'il y en avait maintenant quatre, cinq, ou six personnes vous faisant face, vous "encourageant"(c'est le mot qu'ils aiment utiliser) à faire des choses que vous ne vouliez PAS faire!

La goutte d'eau était quand ils ont essayé de me faire acheter les magazines mensuels, de vrais torchons, il n'y avait rien sur le bouddhisme dans ces revues! J'ai résisté, mais comme j'étais dans ma vingtaine et que je ne savais pas vraiment ce qu'est le bouddhisme, je les croyais. C'était mon erreur.

Nichiren Daishonin croyait que Japon était frappé de calamités naturelles comme les tremblements de terre et autres désastres parce que les dieux étaient mécontents de ce que les Japonais pratiquaient! Il croyait en la théologie de la fin des temps Le fait est qu'il a été emprisonné et banni dans une île parce qu'il est allé dire à tous les autres bouddhistes que ce qu'ils faisaient était faux! C'est le seul groupe soi-disant bouddhiste qui fait ce genre de choses! Le fait est que c'est totalement à l'encontre les pratiques bouddhistes!

SGI et NSA ne parlent pas des vœux dans le bouddhisme, par exemple de ne pas prendre la vie ou de prononcer les autres vœux des laïcs, et la plupart des bouddhistes prennent les vœux. Et je ne parle pas de vœux monastiques ici, je veux dire juste les vœux des laïcs

En outre, ils n'ont aucune idée de ce qu'est l'illumination, et ils ne discutent jamais des questions très importantes qui sont au cœur des enseignements du Bouddha, qui incluent l'illumination, la vacuité, la non-dualité, et il leur serait difficile de donner des explications. Ils font régulièrement bouillir des homards, mangent des moules et vont à la pêche. Maintenant, il n'y a pas de vœux qui dit que vous ne pouvez pas manger de la viande si vous êtes bouddhiste, mais il y a des engagements de ne pas tuer les animaux.

J'ai arrêté la danse en 1984 parce que j'avais une maladie de la hanche (cela ne vas pas mieux aujourd'hui, parce que j'ai aussi une pathologie discale dégénérative, mais je fais de mon mieux) j'ai été malade pendant un an et ces problèmes m'avaient rendu plus vulnérable à un groupe comme eux. Alors que je les tiens responsables de ce qui s'est passé, mais moi aussi je suis responsable, peut-être encore plus qu'eux.

J'ai quitté l'organisation en 1986, j'ai compris combien ils étaient sectaires et et fermés.

En 2002, j'ai prononcé des vœux dans un monastère tibétain en Inde. Un an plus tard, j'ai envoyé un courriel à un ancien membre du NSC au Canada pour lui faire part de mes vœux. Il m'a envoyé le courriel le plus haineux et le plus cinglant que j'aie jamais reçu de quiconque. Et ce type était mon très bon ami pendant de nombreuses années. J'étais choqué et blessé.

Cela m'a pris quelques semaines, mais j'ai réalisé que ce n'était pas mon ami. Mon ami était un homme brillant qui aimait la littérature, était gentil, avait un excellent travail en tant que rédacteur en chef dans une grande entreprise d'enseignement supérieur, et ce n'était pas mon ami.

Il avait été endoctriné et était toujours membre du NSC. SGI a enseigné aux membres que les moines japonais étaient des hommes mauvais et manipulateurs qui pensaient qu'ils étaient au-dessus de tout le monde. Je doute que cela soit vrai, parce que dans toutes les écoles bouddhistes, on apprend à respecter les moines, les moniales, les prêtres, non pas parce qu'ils sont meilleurs, mais parce qu'ils ont fait le vœu d'aider les gens et d'agir comme représentants du message d'illumination du Bouddha.

Je dois encore faire attention, peut-être que je fais trop attention. Je suis quelqu'un avec des capacités mais j'ai nié ces capacités. Aujourd'hui, j'apprends l'autoguérison et je continue à pratiquer le bouddhisme tibétain, mais je questionne toujours mes amis, mes professeurs.

Dans le monde «new-age», il y a beaucoup de charlatans, il faut faire attention. Cela dit, je pense qu'il est sain de garder l'esprit ouvert, et de ne pas mettre tous ceux qui pourraient avoir une compétence intuitive que tout le monde n'a pas, comme des idiots ou des charlatans. Pour moi, participer au monde signifie trouver un équilibre entre ouverture et prudence. Ne pas faire confiance à qui que ce soit, à un groupe, à un enseignant, etc., est tout aussi dommageable que d'être totalement ouvert à tous. Être bien!

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 18 nov.17, 12:40

Message par algol-x »

Bonjour, je m'appelle Sam et je lis ce forum depuis l'année dernière. J'ai été membre de la SGI pendant 15 ans mais depuis quelques années je commençais à remettre en question le fait que 80% du contenu des magazines de la SGI portaient sur Ikeda, des photos de lui serrant la main de personnalités, son interprétation des enseignements de Nichiren. Ensuite, il fallait toujours réciter davantage le mantra, assister à plus de réunions. "Si vous voulez vraiment changer votre vie, priez avec plus de détermination, vous n'assistez pas assez aux activités SGI... bla, bla, bla".

Il y a quelques semaines, mon chef de district m'a conseillé de commencer à assister à deux réunions par semaine au lieu d'une. Lorsque j'ai mentionné que cela signifierait que je devrais assister à ces réunions pendant mes jours de congé, ce qui signifiait que je n'aurais pas de jour pour moi, il m'a répondu: « Si vous voulez changer votre vie c'est ce que vous devez faire.

J'ai remarqué récemment que je me sentais légèrement déprimé et sérieusement frustré quand il s'agissait de réciter ce mantra. J'ai trouvé des avantages à pratiquer ce mantra, mais mon environnement n'a pas changé. Je crois que le scander tranquillement seul, est une forme de méditation - d'où les bénéfices. Je crois aussi que lorsque j'ai pratiqué, j'ai ressenti mon être Supérieur ou Soi Bouddha. Je peux le ressentir.

Mais comme une machine à vœux? Non. Et c'est là que « je suis en échec, rien n'a changé même si j'ai pratiqué, pratiqué et encore pratiqué ».

Quand mon mariage s'est rompu, mon chef de district m'a dit que c'était à cause de tous mes pratiques et que cela allait contribué à mon bonheur. Eh bien pas vraiment. Je suis content que je sois sorti d'un mariage malheureux mais je suis fauché (payant pour tout sur un seul salaire), je suis seul, trop traumatisé pour refaire des rencontres (c'était une mauvaise séparation) et tout ce que je fais, c'est de travailler.

Quoi qu'il en soit; j'ai envoyé un courriel à mon chef de district pour l'informer que je pensais à (en précisant bien les mots "penser à" ) quitter la SGI parce que je craignais que cela devienne davantage centré d sur sur Ikeda que sur les enseignements de Nichiren ou de Shakyamuni. Et que je ne pensais pas qu'une « religion » ou une foi devait exiger que je m'épuise pour prouver à quel point je voulais changer ma vie.

Savez-vous ce qui arrive quand vous critiquez la SGI et Ikeda?

Maintenant, je le sais. Vous recevez une réponse qui est carrément méchante et juste un peu effrayante!

Apparemment je suis manipulé par mon obscurité fondamentale qui me fait parler en mal d'Ikeda, lequel est tellement merveilleux qu'il a amassé 300 diplômes honorifiques et que si SGI était une escroquerie cela signifierait "qu'il" (mon chef de district) serait un idiot qui se serait trompé durant 30 ans et comme évidemment cela ne pouvait être le cas, le [ATTENTION Censuré dsl] manipulé devait être moi, Ok ?

Donc je pensais quitter éventuellement la SGI. Mais après cette réponse, je suis définitivement parti. Lorsque j'ai envoyéun mail en retour disant qu'il n'était pas très bouddhiste de laisser entendre que je suis un [ATTENTION Censuré dsl] illusionné. J'ai alors reçu un courriel d'une seule phrase me demandant si je voulais être retiré de la liste de notification. WTF ?? !!

Maintenant, j'étais dans cette communauté bouddhiste depuis 15 ans. Ca en faisait un point de référence fort. Vous pensez peut etre que je tomberais ensuite en état de choc et de peur, me demandant quelles calamités m'arriveraient. Mais étrangement, je n'ai presque pas peur. Je me sens presque libre en fait. Comme si le poids de la culpabilité et de la frustration commençait à disparaître.

Je n'ai plus à me sentir coupable de ne pas parler à d'autres personnes de la SGI. Je ne me sens pas coupable de ne pas réciter de prières tous les jours. Je n'ai pas besoin de cacher cette impression d'une araignée que j'ai quand je regarde les photos d'Ikeda. Je n'ai pas besoin de me sentir comme un raté parce que ma vie n'est pas assez fantastique pour me lever et partager mon expérience, du style : "une fois mon mariage rompu, j'étais seul et effrayé mais j'ai rencontré cette personne incroyable et maintenant nous vivons heureux désormais et je fais tellement de $$$$ que je n'ai plus qu'à travailler à temps partiel et le reste du temps nous faisons des voyages aux Bahamas et la vie est devenue merveilleuse ".

Maintenant, je réalise qu'il n'y a pas de formule magique. La vie est la vie et vous apprenez à la gérer au mieux, apprenez d'elle, afin de la vivre pleinement. Puis-je encore chanter des mantras? je ne sais pas. Cela fait seulement une semaine que j'ai quitté la SGI.

Je suis tellement soulagé que ce forum existe. Sinon, Je ne sais pas vers qui j'aurai pu me tourner pour savoir qui comprendrait ce que je ressens. Merci.

https://forum.culteducation.co [...] 1,page=741
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 20 nov.17, 10:21

Message par algol-x »

J'ai commencé à chanter (psalmodier le "mantra") en 1979. La personne qui m'a présenté était une femme sophistiquée, instruite, trilingue, que je connaissais depuis quelques années avant de devenir membre de la SGI. Après avoir commencé à chanter, je croyais que je pouvais voir une différence dans son comportement et je voulais savoir ce qui l'avait provoquée. Elle m'a parlé de chanter et j'ai commencé immédiatement.

Je suis à peu près certain que j'ai chanté tous les jours depuis lors jusqu'à il y a 4 jours quand j'ai finalement pu reconnaître toutes mes appréhensions sur le SGI et admettre en même temps que le SGI EST UN CULTE. C'était mon tournant. Mes deux Gohonzons (Okatagi Tokubetsu et Omamori) sont maintenant enveloppés dans un colis et renvoyés au SGI par courrier aujourd'hui.

Quand j'ai dit à ma sœur au téléphone mardi que je quittais la SGI et que j'avais cessé de chanter, elle était presque incrédule et a dit qu'elle pouvait sentir ses épaules se détendre! Être dans le SGI depuis si longtemps a été très stressant. La goutte d'eau c'était il y a quelques semaines, quand on m'a demandé de donner une conférence à notre chapitre sur le thème « Favoriser les successeurs ».

Je trouvais cela profondément dérangeant parce que les documents sur lesquels je devais me baser n'étaient que de la propagande déformée. Il n'y avait presque aucune référence aux principes bouddhistes. C'était le 27 août. Le jour suivant, j'ai fondu en larmes parce que je me sentais tellement en conflit et, dès lors, j'ai finalement pu laisser la réalité de ce que je pense de la SGI prévaloir, et prendre la décision de partir.

Heureusement, je ne suis pas quelqu'un qui a mis tout le reste en attente pour être un SGI-er à temps plein et j'ai une vie très pleine et agréable. J'ai aussi le soutien d'une famille merveilleuse et de nombreux bons amis - dont certains étaient également dans la SGI et dont le départ du culte avant le mien m'a stimulé et m'a aidé à m'échapper.

Je souffre d'insomnie depuis très longtemps et aussi de sentiments de panique. Hier, j'ai reçu un message d'un membre de la SGI disant qu'elle avait donné mon numéro de téléphone à quelqu'un qui était intéressé à pratiquer et j'ai immédiatement ressenti de la panique dans mon plexus solaire. Je me sens désorienté, mais c'est probablement prévisible après tant d'années passées dans des choses si pernicieuses et fausses.

Merci pour ce forum où je peux exprimer ces sentiments.

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] _38_years/
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 21 nov.17, 10:30

Message par algol-x »

J'ai passé sept ans à ne pas prendre une seule décision ou à faire face à un défi sans chanter. Un problème m'envoyait vers mon gohonzon, demandant de l'aide; une embellie m'enverrait dans la même direction, chantant avec gratitude.

J'ai échoué à réaliser que j'étais la force unique qui pouvait résoudre un problème ou avait créé un résultat positif dans quelque chose. Que c'était moi qui créais ma vie et remettais toute la gratitude ou l'inquiétude à un parchemin inutile de papier xerox suspendu dans une boîte en bois.

Une fois que j'ai accepté que ma vie n'était pas différente ou plus spéciale que celle de quelqu'un d'autre, mes yeux se sont rapidement ouverts à quelle farce je m'étais si activement engagée. L'idée que je n'avais pris aucune responsabilité pour ce qui se passait dans ma vie était un peu horrifiant.

Dix mois après avoir cessé de chanter, mon contrat pour un poste que j'aimais vraiment a pris fin. Quand je l'ai découvert, je suis rentré chez moi et j'ai commencé à contacter d'autres sociétés de conseil et à chercher du travail. J'ai commencé à faire des ajustements dans mes finances pour réduire mes dépenses et j'ai commencé à planifier la façon dont j'allais aller de l'avant. Ce n'est que quelques semaines plus tard que j'ai réalisé qu'il ne m'était même pas arrivé de chanter - je m'occupais des affaires et faisais toutes les choses pratiques que je devais faire, et je n'avais pas eu à quémander une sagesse externe pour le faire.

Maintenant c'est ce que j'appelle une victoire !

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] _freedoms/
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Shonin

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 21 nov.17, 11:22

Message par Shonin »

Modifié en dernier par Shonin le 22 nov.17, 01:05, modifié 1 fois.
La religion est faite pour l'homme et non l'homme pour la religion.

https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale :hi:

algol-x

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 21 nov.17, 13:13

Message par algol-x »

Le fond du problème avec la SGI est que leur « formule qui apporte le succès » est plutôt la formule qui mène à l'échec. L'énergie et le travail que vous consacrez à remplir les objectifs de SGI, même si vous ne participez qu'à une activité, même si c'est seulement préparez des explications de "Nam myoho renge kyo" lors d'une réunion de discussion, même si vous faites gongyo 15 minutes deux fois par jour, puis scandez le mantra pendant 1/2 heure par jour. Rien de tout cela ne se traduira pour vous, par une amélioration dans le monde réel.

Vous ne deviendrez pas plus qualifié ou compétent au travail, vous n'ajouterez rien sur votre CV qui puisse vous permettre d'obtenir un meilleur travail. Vous ne verrez pas ou ne passerez pas davantage de temps avec vos vrais amis. Votre famille souffrira probablement de votre négligence a leur égard, dû a votre égocentrisme. Vous ne développerez pas une meilleure forme ou une meilleure condition cardiovasculaire (regardez à quel point Ikeda est en mauvaise santé!). Vous n'obtenez rien à la SGI. Absolument rien.

Une fois que vous aurez quitté la SGI, vous aurez BEAUCOUP de temps pour l'utiliser au mieux. Vous serez plus concentré sur son travail, peut-être développerez vous un nouveau projet ou entamerez vous un formation pour avoir un nouveau diplôme, afin d être promu et augmenté. Vous pourrez vous promener ou aller à la salle de gym, voir des films (seul ou avec des amis), enfin rattraper l'excellente émission télévisée dont tout le monde parle (Game of Throoooones!) afin que vous ayez des choses en commun avec autrui (C'est une base pour construire des amitiés).

Vous pourrez vous engager dans un nouveau hobbie, ce dont vous n'avez jamais eu le temps a cause des diverses activités (quelqu'un ici maintenant pilote et vole dans des avions, deux passe-temps pour lesquels il n'avait pas le temps avant). De même que de mieux s'occuper de sa famille et de ses amis. La SGI ne commande pas impérieusement aux gens de se séparer de leur famille ou de vos amis comme dans une caricature de secte.

A la place, les membres de SGI sont progressivement amenés à croire que les seuls amis qui ont véritablement à cœur leurs intérêts sont leurs « amis » au sein de la SGI, que les amis extérieurs ont de « mauvaises influences » qui les empêchent de maximiser le bénéfice de leur engagement.

Peu à peu, parce que le membre SGI devient de moins en moins disponible, ces amitiés s'estompent. Et la famille? SGI ne dit pas aux gens de les éviter, mais les membres de SGI deviennent trop pris pour passer beaucoup de temps avec leur famille. Comme une grande partie des membres de la SGI vivent loin de la famille et où ils ont grandi, ils deviennent simplement trop occupé par l'organisation pour rentrer chez eux.

-Vous avez cette merveilleuse occasion d'approfondir votre foi lors de la prochaine conférence du CCFN!
-Mais c'est mon seul temps de vacances - j'allais rentrer à la maison pour voir mes parents!
-Vous pouvez les voir n'importe quand - c'est une occasion unique!

C'est à peu près ce qui m'est arrivé - ma relation avec ma mère était déjà tendue et difficile, la SGI m'a donné une excuse pour être encore plus distante. Cela n'a pas aidé notre relation.

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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 23 nov.17, 00:40

Message par algol-x »

D'après ce que j'ai pu constater, la « preuve réelle » (obtention due a la pratique ndlr) obtenue par des pratiquants SGI était en fait inférieure à la « preuve réelle » atteinte par ceux qui ont arrêté de pratiquer ou par une cohorte gens qui n'ont jamais pratiqué.

Par exemple, prenez n'importe quel groupe de 150 jeunes hommes très motivés. On s'attendrait à ce qu'au moins 10 ou 20 % d'entre eux arrivent à réaliser leurs buts avec la foi et la pratique de SGI, mais probablement moins de cinq pour cent ont réalisé leurs rêves. Quel qu'en soit le nombre ou le peu de personnes, c'est difficilement une preuve universelle...

En fin de compte, a moins d'être influencé par la façon agressive et la force de conviction que les pratiquants mettent pour vous convaincre on ne trouve aucune preuve réelle dans le "bouddhisme" de la SGI,.

http://community.beliefnet.com [...] okke?pg=27
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Re: témoignage d'anciens adeptes de la secte sokka gakkaï

Ecrit le 24 nov.17, 01:07

Message par algol-x »

Aujourd'hui je viens de vivre une expérience intéressante et glauque à la fois. J'ai assisté à "un séminaire" de la Soka Gakkai. Officiellement il s'agit d'une école bouddhique. En France, elle a l'image d'une secte. Mon sentiment, après une journée passée avec eux, c'est une secte !!

Je m'explique en commençant par le début. Yamazaki-san m'a proposé de venir assister à une "discutions" sur le bouddhisme. Il me l'a proposé car il s'est que j'ai étudié le bouddhisme à la fac. Je lui dis bien sûr car j'étais curieux de savoir de quoi, il en retournait. Je tiens à précisé que j'avais appris quelques jours avant qu'il faisait parti de la Soka Gakkai donc je savais où je mettais les pieds.

Aujourd'hui nous nous sommes retrouvés et ensemble nous sommes allés dans les locaux de l'organisation. Il y avait Yamazaki-san, un ami à lui qui s'est avéré être son "senpai" (ainé), Masako une des filles du staff, Sarah et moi-même. Quand nous sommes arrivés j'ai eu l'impression d'être chez des yakusa. Il flottait une ambiance corporative et un peu inquiétante à la fois, avec par exemple des types devant les locaux en train de fumer et les grosses berlines proche de l'entrée...

Nous avons été reçu comme des invités de marque avec le thé et les petits gâteaux. Nous avons accédé à la salle de "réunion" par l'ascenseur et non le simple escalier utilisé les autres personnes. Tout a été fait pour se sentir bien accueilli et comme chez des amis !

Et puis le "show" a commencé. Nous avons eu droit tout d'abord à une petite vidéo montrant le témoignage d'une jeune fille terrassée par la maladie mais qui a réussi à s'en sortir grâce à la prière :"Namu Myoho Renge Kyo" (il s'agit du mantra issu de la branche Nichiren du bouddhisme et récupéré par la secte qui se veut issu de ce mouvement) et à la Soka Gakkai. Et pour éviter toutes critiques, la deuxième partie du documentaire raconte l'histoire d'un médecin qui a aidé sa petite fille à sortir de sa maladie (une leucémie je crois mais je n'en suis pas sûr) grâce à ce même mantra récité plusieurs fois par jour. Mettre avant l'histoire du médecin est très fourbe car cela prouve que même un homme de science peut se dévouer à la bonne parole.

Une fois, la vidéo fini on a eu droit au début d'une chanteuse "prometteuse" qui vient de sortir son disque (grâce à la Soka Gakkai mais faut pas le dire ça fait trop corporatiste). Elle nous parle son expérience, de sa vie et comment la Soka Gakkai a réussi à la sauver alors qu'elle était au plus bas (si ça fait pas secte ça !!!). Puis elle a poussé la chansonnette. Et arrive le tour de Yamazaki-san, nous avons eu droit là encore à son expérience et comment "l'organisation" l'a aidé dans sa vie et lui permis à remonter la pente quand il était en bas.Puis ce fut fini, point de discutions sur le bouddhisme où je ne sais quelle chose de ce genre.

Les gens ou adeptes, c'est selon, se sont regroupés en cercle par terre à discuter de leurs expériences et des bienfaits procurés depuis leur adhésion. Nous avons rejoint un groupe qui était en train de "prouver" les bienfaits de la Soka Gakkai à deux déçus du christianisme...

Plus d'une heure plus tard, notre petit groupe de départ, moins Sarah partie pour un autre rendez-vous, sommes allés déjeuner...enfin il était tout de même 16 heures ! C'est une fois arrivée au restaurant que le prosélytisme actif voir agressif à commencer pendant plus de deux heures les deux VRP ont essayé de convaincre Masako et moi qu'il fallait les rejoindre, le tout par de très mais très longs monologues mélangeant expériences, conseils ,commentaires et autres anecdotes en tout genre. Et là où se fut agressif s'est quand le pote à Yamazaki a sorti les fiches d'inscription, en papier glacé pour faire bonne impression, et le stylo pour les remplir au moment du dessert.

Ensuite à eu lieu une longue discutions entre eux deux et Masako quand ils ont compris qu'ils ne tireraient rien de moi ! Après plus d'une demi-heure de conversation à bâtons rompus, ils n'ont récolté que son nom sur la fiche. Puis nous sommes partis du restaurant et je suis rentré chez moi.

En plus de ça plusieurs détails m'ont fait comprendre que j'avais affaire à une secte plutôt qu'à une soi-disant organisation laïque bouddhiste. On trouve tout d'abord un certain culte de la personnalité en la présence du président Mr.Ikeda. à chaque fois, c'est Mr.Ikeda a fait ça ou ça. Il œuvre pour la paix dans le monde. Il a rencontré Nelson Mandela, le Dr. Kissinger et toutes les grandes figures internationales qui luttent pour la paix dans le monde (c'est pour l'image). On trouve des dessins à son effigie dans les locaux. Les membres l'appellent Ikeda-sensei (titre de respect utilisé généralement pour les professeurs ou les profession médicales ou à toute personne de grand savoir)...

Ils mettent tellement en avant les bienfaits et les bonnes choses qu'apporte "l'organisation" au Japon et au Monde entier que s'en en devient1) dérangeant et 2) cela donne l'impression qu'elle cherche absolument à se blanchir. Ils cherchent vraiment à endoctriner les gens à grand moyen de livres, de réunions, de récits d'expérience, de discours... Il en sort une impression bizarre car à chaque fois l'adepte, lors de ces récits, ne retient que les bonnes choses arrivées depuis son entrée et les malheurs qu'il connaissait avant son entrée...

Autre point le fait d'avoir repris le bulletin d'inscription quand ils ont compris que je ne remplierais rien. S'il n'avait rien à cacher ou à se reprocher, j'aurais encore ce papier à l'heure actuelle. Ou encore la petite phrase que j'ai trouvé super déplacé et de mauvais goût au moment de se quitter :"Ima kara kazoku desu !" : "A partir de maintenant, nous sommes une famille !". Ce qui sous entend qu'avant j'étais un pauvre orphelin désœuvré sans but ni repaire à la merci des méchants messieurs qui me veulent du mal !!

Dernier détail dérangeant fut le petit collier qu'ils avaient tout les deux et qui représentait le "Daigohonzon" (il s'agit de la calligraphie de la formule du "Namu Myoho Renge Kyo" faite par Nichiren) en miniature. Quand je leur ai posé la question à savoir ce qu'étais ce collier, ils m'ont répondu et ont rajouté qu'il m'en serait offert un, spécialement pour moi, si je m'inscrit. Dernier point quand ils ont compris qu'avec moi c'était mort, ils ont mis la surmultipliée avec Masako. Ce qui pour une "organisation" qui se veut laïque et libre, fait plutôt douteux et sectaire...

Donc voici ma première et dernière journée avec la Soka Gakkai. Cela fut intéressant du point de vue de la manipulation des esprits. Il est assez simple d'arriver à faire ce que l'on veut à une personne qui se trouve dans le dénuement ou la solitude la plus totale. Le tout sans violence et avec de petites phrases assassines: "Maintenant, nous sommes une famille", "Vient goûter au bonheur", "Nous ne voulons que la paix dans le monde (et ton argent) !"...

Donc à tous méfiance !!!

http://nihonfever.canalblog.co [...] #c73264458
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