Voilà donc Nasser la deuxième fois ce matin que je te vois tordre le sens d'un verset de la Bible... Mais voilà aussi la 2 è fois ce matin que je te vois ressortir un verset dont tu tords le sens comme si on t'avait jamais expliqué, comme si on avait jamais rectifié ta muavaise compréhension du dit verset... car oui, je t'avais pourtant déjà expliqué ! Attention Nasser, çà fait donc 2 fois... et à 10 fois je prendrai des mesures.apocalypse: ch 2:23
et je ferai mourir de mort ses enfants
eh bien! dites moi donc... si ce n'est pas pire que tuer ses ennemis cà! tuer des enfants!!!
Il parle des enfants de Jezabel... Or donc Jésus parle donc au premier siècle de faire mourrir les enfants d'une femme qui a existé voilà déjà des siècles avant... Il ne peut donc pas littéralement faire mourrir les enfants de Jezabel qui sont morts depuis longtemps ; il ne peut pas non plus être question d'un peuple descendant de Jezabel, on ne saurait alors absolument pas qui sont les descendants, il n'y a pas eu de descendance distincte de cette femme. Il faut donc lire symboliquement.
Cette parole de Jésus demande donc à être comprise avec prudence.
Voici le contexte historique de Jézabel :
Le royaume "des dix tribus" ou Royaume d'Israël occupait tout le nord et le centre de la Palestine. Son premier roi fut Jéroboam, qui fit de Sichem (dans le pays d'Éphraïm) sa capitale.
Après la scission du royaume en deux, Israël et Juda, afin d’éviter que les hommes en allant prier au temple de Jérusalem n’aillent se soumettre à Roboam, Jéroboam décida d'édifier deux temples dans son propre royaume : l'un au centre du pays, dans la ville de Beth-El, l'autre dans la ville septentrionale de Dan.
L’idolâtrie fût à son comble lorsque dans chaque temple, il plaça un veau d'or, en déclarant que c'était l'image de Dieu qu'il fallait adorer, en se prosternant devant elle, alors que Dieu puis Moïse s’enflammât contre le peuple hébreu lorsque celui-ci fit un veau d’or dans le désert. Cette idolâtrie ouvrit la porte aux idolâtries des pays voisins auxquelles se mêlât le peuple d’Israël.
Le roi d'Israël, Achab, établit sa capitale à Samarie, non loin de Sichem. Samarie, considérablement agrandie, ressemblait à Jérusalem. Dans son enceinte habitaient également des étrangers : Phéniciens et Araméens. La femme d'Achab, Jézabel, était la fille du roi phénicien. Elle introduisit à Samarie les coutumes de sa patrie. La reine s'entourait de prêtres de l'idole Baal, et les classes supérieures l'imitaient, servant en même temps l'Éternel dans les temples, et adorant le Baal phénicien et la déesse païenne Astarté.
Les prophètes, eux, rappelaient au peuple que cela constitue une abomination de servir deux divinités et de se confondre avec les idolâtres. Parmi eux, le prophète Élie déclarait à Samarie que le roi et la reine entraînaient le peuple dans l'erreur. En réponse la reine Jézabel ordonna de punir Élie et ses amis dont beaucoup furent saisis et fustigés. Élie se cacha près du Jourdain ou dans le désert du Sinaï, où Moïse, autrefois, avait donné la Loi au peuple. Mais ne pouvant se résigner au silence et il revint à Samarie crier la vérité à la face d'Achab.
C’est qu’un jour, Achab voulût acquérir la vigne, d’un honnête cultivateur, Naboth, qui se trouvait près du palais royal, pour en faire un Jardin autour du palais. Mais Naboth refusait de vendre sa vigne. La cruelle Jézabel ordonna alors d'inculper Naboth d'outrage envers Dieu et le roi, et soudoya de faux témoins. En conséquence, le tribunal condamna le cultivateur à la peine de mort, et sa belle vigne devint la propriété du roi. Élie vint alors auprès d'Achab et, transporté de colère, et prononçât une prophétie contre eux. Achab était en guerre avec le roi d'Aram et des pays voisins qui voulaient joindre à leurs possessions une partie du royaume d'Israël. Par deux fois, les Araméens envahirent le pays et assiégèrent Samarie, mais ils furent chassés par l'armée d'Achab. La troisième fois, cependant, les ennemis triomphèrent, et Achab tomba dans la bataille. Grièvement blessé, il lut transporté dans un char à Samarie et là, les chiens léchèrent son sang qui s'égouttait du char, à l'endroit même où croissait autrefois la vigne de Naboth. Ainsi se réalisa la prédiction d'Élie. Mais Jézabel continuait de gouverner le royaume avec son fils Joram.
Après la mort d'Élie, Élisée poursuivit la lutte contre la maison royale de Samarie et persuada l'un des chefs de l'armée, Jéhu, de chasser, avec l'aide de ses soldats, les héritiers d'Achab et de se proclamer roi, à condition toutefois qu'il abolît le culte de Baal et qu'il rétablît uniquement celui du Dieu Unique. Jéhu mis à mort toute la famille d'Achab ainsi que les fidèles de Baal. Puis Jéhu continua à guerroyer contre Aram.
Le royaume d'Israël connut alors la paix, un certain temps, rétablie par Jéroboam II, un arrière-petit-fils de Jéhu, dont le règne s’étendit sur plus de cinquante ans. Mais dans cette période de paix, où le commerce avec la Phénicie et avec d'autres pays reprit, où beaucoup de gens s'enrichirent et menèrent grande vie, se construisant de splendides demeures avec des meubles incrustés d'or et d'ivoire, portant des habits en tissus précieux, mangeant des mets recherches, buvant les vins les plus coûteux, l’immoralité croissait de façon galopante. Les femmes s'adonnaient tout particulièrement au luxe, et se conduisaient fréquemment d'une façon répréhensible. Le plus souvent, les riches amassaient leur fortune par des moyens peu honorables : ils exploitaient leurs ouvriers, prêtaient de l'argent à gros intérêts, confisquaient les biens et les terres des pauvres qui ne pouvaient plus payer leurs dettes et les réduisaient même à l’état d’esclavage. Même les prêtres des temples recherchaient l'argent et les plaisirs.
Les Prophètes, eux, dénonçaient et accusaient cette corruption. Le plus grand prophète de ce temps était Amos qui, venu sa bourgade de Judée dans la grande ville de Beth-El, où s'élevait le temple de Jéroboam Ier, vit la débauche des habitants et leur reprocha de ne pas vivre selon les lois de vérité et de charité et prédit qu'ils expieraient leurs péchés. Aux riches, il disait : " Puisque vous piétinez le pauvre, vous construirez des maisons avec la meilleure pierre, mais vous n'y habiterez point. " Aux femmes dissolues, il criait : " Écoutez, vous, vaches grasses qui pillez les pauvres, qui chassez les mendiants et qui dites à vos époux : donne encore, nous allons boire ! Des jours viendront où l'on vous emmènera en exil sur des vaisseaux. " Amos prédit que le peuple serait chassé du pays.
Un des prêtres du temple de Beth-El informa le roi qu'un prophète de Juda parcourait le pays et menaçait le peuple de toutes sortes de malheurs.
Après la mort de Jéroboam II, un grand et puissant royaume asiatique, l'Assyrie, assaillit les petits peuples, et parmi eux, le royaume d'Israël. Le prophète Osée, prédit que le peuple et ses maîtres ne résisteraient pas au conquérant. Les rois de Samarie essayèrent de s'allier aux pays voisins et de livrer bataille mais ils furent vaincus. L'Assyrie commença par s'emparer de la moitié du royaume d'Israël et emmena des milliers de prisonniers qu'il dispersa dans des pays étrangers. Plus tard, ses successeurs, Salmanazar et Sargon, assiégèrent trois années durant la ville fortifiée de Samarie, et finalement s'en emparèrent. Les vainqueurs saccagèrent la capitale et les cités voisines et en chassèrent les habitants dans de lointaines régions de l'Asie Centrale. Dans les villes juives ruinées, ils établirent des Assyriens et des peuples étrangers qui, plus tard, se confondirent avec les éléments d'Israël demeurés dans le pays, et formèrent un peuple connu sous le nom de Samaritains.
Le royaume d'Israël avait subsisté environ 200 ans.
A+,
Dauphin