Yvon a écrit :
"pelerincosmique":book2: En fait, très peu de disciples de Nichiren de son vivant reçurent un gohonzon.
Il n'était pas considéré par Nichiren comme étant indispensable
Combien de disciples recurent le Gohonzon ?
Où Nichiren dit que le Gohonzon n'est pas indispensable ?
allez vous renseignez par vous meme, comme l'a fait cet ancien membre sgi, on peut pas faire tout le boulot pour vous !
Anciens membres de SGI
Publié par: Rothaus ()
Date: 22 avril 2009 05:03
J’ai été membre dés l'adolescence en 1986. Avec le recul, j'ai connu quelques personnes merveilleuses pendant mon séjour à SGI. Semblable en cela à certains des postes ci-dessus, j'ai commencé à m’ interroger sur le mouvement après le schisme d'avec la Nichiren Shoshu.
Je me suis posé des questions sur l'interprétation des enseignements de Nichiren Shonin telle que l’enseigne la SGI/NST parallèlement j'avais des doutes sur l'organisation de SGI en tant que telle.
La scission m'a conduit à entreprendre mes propres recherches sur l'histoire du bouddhisme Nichiren qui est plus diversifiée que ce que la SGI ou le NST peuvent nous dire. Principalement, concernant le Dai-Gohonzon (mandala), Nichiren en tant que Bouddha fondamental et la position du grand prêtre, sur lesquelles j'ai réfléchi. Les informations sur ces questions ont toujours été fortement censurées par la SGI et aucune autre opinion alternative n'a jamais pu être exprimée. Au lieu de cela, des rumeurs ont été répandues au sujet de la Nichiren Shu (qui ne considère pas Nichiren comme un Bouddha et qui est généralement considérée comme la plus ancienne école de Nichiren).
Une observation que j'ai faite est que les deux, SGI et NST, s'appuient sur un leader, une personne. Il y a la position suprême du grand prêtre dans la NST qui après la séparation a été remplacée par l'adulation envers Daisaku Ikeda. Ce culte du leader ridiculise la soi-disant relation maître / disciple. Une relation qui est en effet importante dans le bouddhisme mais qui est personnelle. Pas une relation avec un homme vieillissant au Japon qui serait le seul « mentor » valable au monde.
C'est pourquoi la SGI perd un grand nombre de membres en ce moment. Quand je suis devenu membre de l'organisation, il n'était pas question de comprendre « le cœur de Sensei » (Ikeda est souvent appelé un Sensei, un terme que lecteurs pratiquants des arts martiaux japonais peuvent connaitre). Si quelqu’un critique la relation mentor/disciple enseignée par SGI, il sera regardé avec désapprobation. Toute critique d'Ikeda ou de l'organisation en tant que telle est considérée comme une calomnie, pas étonnant que personne ne parle. Quand quelqu'un s'exprime, il part généralement peu de temps après. L'organisation est considérée comme égale au dharma (la loi bouddhiste) pour ainsi dire.
Le soi-disant leadership de SGI devient aussi douteux en termes de structure, les plus élevés dans la hiérarchie sont tout en haut d'une échelle et le processus de prise de décision est loin d'être transparent.
Et puis il y a la pression de ses pairs. On est poussé à se battre, à lutter, et à gagner de manière à faire avancer le mouvement et à montrer une « preuve réelle ». Pour une organisation basée sur la foi, il y a peu d’espace quand on ne réussit pas les choses habituelles de la vie selon le plan prévu. Ca ne fait pas partie du concept. Le Gakkai a également développé une langue martiale et mélodramatique, la plupart du temps complètement exagérée.
Cela devient évident dans le conflit avec l’ancienne prêtrise, des comparaisons ont été faites comme parler de la SGI comme d’une « forteresse de la justice » et assimiler le sacerdoce à un "cancer" C’était/est proche d'un vocabulaire fasciste.
En fin de compte cela a très peu à voir avec Nichiren, il s'agit de la Soka Gakkai et de Daisaku Ikeda, pas du bouddhisme.
J'aimerais que les officiels et les universités examinent de plus près à qui et à quoi ils ont affaire lorsqu'ils remettent des distinctions
Je me vois encore comme un bouddhiste Nichiren et je fais des efforts pour rechercher des liens plus étroits avec la Nichiren Shu, ce qui est difficile quand on vient d'une organisation qui a dominé votre vie privée. En plus de cela, la Nichiren Shu n'a pas d'organisation laïque. D'une certaine manière, cela peut être bon car on est obligé de pratiquer le Bouddhisme pour soi-même et non pas pour une organisation.
Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été pressé pour y rester (ok beaucoup de gens qui auparavant se fichaient de moi ont laissé des messages sur mon téléphone) , mais c'est simplement parce que la SGI a dominé votre existence durant le temps ou vous en avez fait partie. Quand j'ai quitté le mouvement, j'ai perdu la plupart de mes amis, car quand on participe à autant d'activités, il devient naturel que l’on se socialise à travers celle-ci au niveau du privé.
Cela prends aussi du temps pour revoir le monde à travers ses propres yeux et je voudrais donner un encouragement à tous ceux qui le feraient, allez jetez un regard neuf sur le bouddhisme et sur Nichiren !
« La meilleure façon de réaliser vos rêves est de vous réveiller.
Paul Valéry
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