C'est pas bien de meubler pour faire croire qu'on a répondu..
Dans l'hypothèse calviniste, il ne peut pas y avoir de différence entre les leçons de l'AT et celles du NT.
En effet, Dieu ne peut pas déterminer l'avenir des humains nés après Jésus et avoir laissé un libre-arbitre total à ceux qui auraient vécu avant sa venue.
Un texte de l'AT a autant de valeur qu'un texte du NT sur ce sujet.
Ezechiel 3:18-21.
- Si je dis au méchant : “Tu vas mourir”, et si tu ne l’avertis pas, si tu ne parles pas au méchant pour le mettre en garde contre sa mauvaise conduite, afin qu’il vive, il mourra de son péché mais c’est à toi que je demanderai compte de son sang. Si un juste se détourne de sa justice et commet l’injustice, je le ferai trébucher : il mourra – c’est parce que tu ne l’auras pas averti qu’il mourra de son péché ; on ne se souviendra plus de la justice qu’il avait pratiquée ; mais c’est à toi que je demanderai compte de son sang. En revanche, si tu avertis un juste pour que ce juste ne pèche pas, et qu’effectivement il ne pèche pas, il vivra car il a été averti, et toi, tu auras la vie sauve. »
Déjà, on remarque que Dieu veut sauver tout le monde, en tout cas prévenir tout le monde, même le méchant, pour lui permettre de changer. Ce texte est clair sur ce point ==> au moment où la question d'avertir le méchant se pose, Dieu n'a encore rien décidé pour cet individu
Vous notez la démarche : un méchant va mourir, Dieu veut le faire prévenir pour qu'il évite cette punition, il demande au juste de le faire.
De ce processus naissent 3 hypothèses pour le méchant .
- Le juste ne fait rien et le méchant meurt.
Le juste agit, le méchant ne l'écoute pas et meurt.
Le juste agit, le méchant l'écoute et change, le méchant ne meurt plus.
- Le juste agit et quelque soit la réaction du méchant, le juste sauve sa vie.
Le juste n'agit pas, le méchant meurt, le juste meurt aussi.
Le juste n'agit pas, un autre juste prévient le méchant qui change, le premier juste sauve sa vie quand même.
Jacques reprendra cette idée . Jacques 5:19-20.
- Mes frères, si quelqu'un parmi vous s'égare loin de la vérité et qu'un autre la ramène, sachez que celui qui ramène un pécheur de l'erreur de sa voie sauvera son âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.
Que dit Jacques ? Il indique que parmi les frères (parmi vous) quelqu'un peut s'égarer loin de la vérité et perdre sa vie.
Il explique également qu'un autre frère peut éviter cette extrémité et ramener l'égaré à la raison.
L'égaré était-il un appelé ?
Déjà il est appelé "frère" par Jacques. Ensuite si jacques explique que cet égarement produit la mort de l'égaré et qu'elle est évitée par son retour, c'est qu'il avait la vie avant son faux pas. Et enfin, le texte utilise le mot "ramener" pour décrire le retour de cet égaré. Or "ramener" c'est amener à nouveau à la même situation que précédemment: ainsi cet égaré était bien un frère à part entière.
Et enfin Jacques emploie le conditionnel. C'est un mode qui donne deux possibilités et donc un choix.
De façon absolument évidente, le sort de l'égaré n'est pas scellé au début de ce texte, il peut évoluer et même s'inverser complètement.
De plus, il dépend de la volonté (libre-arbitre) d'un autre frère de lui venir en aide.
Pour terminer, Jacques, que les déterministes n'aiment pas beaucoup, indique qu'un appelé, un frère, peut être condamné à mort par Dieu suite à son renoncement.
Donc tu nous dis que Dieu propose le salut à tous les humains.. Et ben voilà !Thomas a écrit :Agécanonix, ne joue pas au plus idiot. Je n'ai pas dit que Dieu ne proposait pas le salut à tous les humains. Je t'ai demandé ce qui empêchait Dieu de rendre réceptif à l'évangile tous les humains comme il l'a fait pour Lydie ? Est-ce que Dieu a violé le libre-arbitre de Lydie en influant sur elle ? Est-ce que Lydie a pris la décision de croire en toute liberté selon toi ?
C'est quoi proposer ? Synonymes : conseiller, offrir, présenter, soumettre, suggérer.
Cela sous-entend un libre choix et un libre arbitre de celui à qui ont propose le salut.
Si tu entends par cette expression que tout le monde peut faire le choix d'accepter ce salut moyennant la foi et une fidélité que Dieu impose, alors bravo !
Tu inverses le sens d'une phrase. Dire que Dieu ouvre le coeur de Lydie, ce n'est pas dire qu'il ferme celui des autres..
Tu veux y voir une influence sur la volonté de Lydie, j'y vois une influence pour l'aider à choisir. Mais c'est quand même Lydie qui choisit.
Reprend le texte de Jacques cité plus haut. Il pouvait arriver la même chose à Lydie. Soit elle pouvait renoncer, soit elle pouvait perdre la vie parce qu'elle n'aiderait pas un frère en difficulté. Tu veux une littéralité du texte, j'y vois une belle image..