Ah oui c'est vrai quand le Sûtra du Lotus parle de la fille du roi dragon , vous , vous y voyez un monstre
C'est dire votre niveau de compréhension
Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Règles du forum
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 04:26 "Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
- vic
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Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 04:31Description du soutra du lotus par le centre bouddhiste de paris :
"La scène est typique des soûtras du Mahayana : il y a là des milliers de disciples du Bouddha, des moines et des nonnes, des laïcs, des arahants, des bodhisattvas, avec aussi des êtres non-humains : des dragons, des musiciens célestes, des dieux, et des esprits féroces, en bref la foule habituelle. Toutes sortes d'événements merveilleux se sont déjà produits quand survient quelque chose qui surprend totalement cette assemblée, qui a pourtant fini par s'habituer au miraculeux : tout à coup, des millions de bodhisattvas sortent de la terre.
Quand le Bouddha voit ces millions de bodhisattvas émergeant des fissures de la terre, il dit, s'adressant à ses disciples humains : « Ah oui, voici tous mes disciples. À tous j'ai enseigné et je les ai tous formés ». http://www.centrebouddhisteparis.org/Bo ... akaya.html
C'est pas du conte de fées ça ? On se croirait dans le seigneur des anneaux . Manque plus que les Hobbits
"La scène est typique des soûtras du Mahayana : il y a là des milliers de disciples du Bouddha, des moines et des nonnes, des laïcs, des arahants, des bodhisattvas, avec aussi des êtres non-humains : des dragons, des musiciens célestes, des dieux, et des esprits féroces, en bref la foule habituelle. Toutes sortes d'événements merveilleux se sont déjà produits quand survient quelque chose qui surprend totalement cette assemblée, qui a pourtant fini par s'habituer au miraculeux : tout à coup, des millions de bodhisattvas sortent de la terre.
Quand le Bouddha voit ces millions de bodhisattvas émergeant des fissures de la terre, il dit, s'adressant à ses disciples humains : « Ah oui, voici tous mes disciples. À tous j'ai enseigné et je les ai tous formés ». http://www.centrebouddhisteparis.org/Bo ... akaya.html
C'est pas du conte de fées ça ? On se croirait dans le seigneur des anneaux . Manque plus que les Hobbits
Modifié en dernier par vic le 18 août18, 04:40, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 04:38Comme vous oubliez à chaque fois tout . Et que votre compréhension s'arrête au 1er degrés :
Il faut rappeller :
http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... 16-75.html
Fille du Roi Dragon
Le principe de l'atteinte immédiate de l'Éveil dépasse de beaucoup les principes énoncés dans les autres écrits ; et les affirmations révélant l'Éveil primordial du Bouddha et la durée illimitée de sa vie en tant que Bouddha ne se trouvent dans aucun autre enseignement. C'est ce qui permit à la fille du Roi-Dragon, âgée de huit ans, de sortir des profondeurs de la mer et de donner instantanément la preuve du pouvoir de ce Sutra.
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura ? mars 1263 ? à Nichiji ? )
L'exemple de la bodhéité dès ce corps est celui de la fille du Roi-dragon. L'exemple de l’acceptation patiente dès cette existence est celui de Cunda.
L’ouverture des yeux des images sculptées ou peintes (Kamakura 1264)
La fille du Roi-Dragon, âgée de huit ans, sans quitter son apparence reptilienne, obtint le fruit merveilleux de la bodhéité dans le royaume du Sud. Cela rend donc encore plus vraisemblable la possibilité, pour les femmes, nées dans le monde des humains, de l'obtenir aussi !
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )
Bien que tous les êtres féminins soient ainsi décriés dans divers sutras, le bodhisattva Manjushri n'eut pas plutôt prononcé le seul caractère Myo qu'une femme devint instantanément bouddha. L'événement était si extraordinaire que le bodhisattva Prajnakuta (Chishaku), le meilleur disciple du bouddha Taho dans le monde du Trésor de Pureté, et Shariputra, considéré comme le plus sage des disciples du Bouddha Shakyamuni, protestèrent. Ils dirent que, d'après tous les sutras du Mahayana et du Hinayana enseignés par le Bouddha pendant plus de quarante ans, il était impossible que la fille du Roi-Dragon devienne bouddha. Mais en définitive leur argumentation fut vaine, car elle devint bel et bien bouddha.
[...] "Ni les maîtres ni les disciples n'ont besoin de passer par d'innombrables kalpas de pratique des austérités pour atteindre la bodhéité. Grâce au pouvoir du Sutra du Lotus, ils peuvent y parvenir sans changer d'apparence." Ainsi, il expliqua clairement pourquoi la fille du Roi-Dragon avait pu devenir bouddha. Il semble parfois difficile, pour les femmes de notre époque, d'atteindre la bodhéité sans changer d'apparence. Mais, si elles font confiance au Sutra du Lotus, il ne fait aucun doute qu'après leur mort elles renaîtront dans la Terre pure de la béatitude parfaite.
[...] La fille du Roi-Dragon fit un voeu en disant : "Je révélerai les enseignements du Mahayana et délivrerai les êtres de la souffrance."(réf.)
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)
Dans les sutras du Mahayana autres que le Sutra du Lotus, il semblerait que les femmes puissent atteindre la bodhéité. Mais elles ne pourraient le faire qu'après avoir changé d'apparence. Il ne s'agit donc pas de l'atteinte immédiate de la bodhéité qu'implique le principe d'ichinen sanzen. C'est une possibilité théorique, non concrétisée. La fille du Roi-Dragon est, comme le dit le texte, "un exemple qui vaut pour toutes les autres."(réf.) La fille du Roi-Dragon, en devenant bouddha, rendit possible l'atteinte de la bodhéité par toutes les femmes aux époques ultérieures.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)
Quand le Sutra dit (réf.) : La fille du Roi-Dragon... atteignit la bodhéité, il indique que le monde de l'animalité comporte les dix monde-états.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)
Celui qui reconnaît le pouvoir du Sutra du Lotus a devant les yeux la jeunesse éternelle et l'immortalité. Ma seule crainte est que votre fille meurt jeune, et c'est pourquoi je prie de toutes mes forces les divinités de la protéger. Elevez-la pour qu'elle soit comme Vimaladatta* ou la fille du Roi-Dragon.
Réponse à Kyo'o (Sado, août 1273, à Kyo'o, fille de Shijo Kingo)
De plus, une preuve tangible de l'essence est donnée par l'exemple des trois sortes de bouddha décrits dans le chapitre Hoto* (XI), par les bodhisattvas Surgis de Terre et par l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence de la fille du Roi-Dragon. Pourquoi les bodhisattvas Surgis de Terre en offrent-ils une preuve concrète ?
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)
Les autres sutras ne promettent même pas un aussi grand bienfait au premier, deuxième, au troisième ou dixième auditeur, par conséquent moins encore au cinquantième. Ils ne mentionnent même pas le passé de ichi ni jintengo. Par conséquent, ils ne peuvent rien dire d'un passé encore plus lointain comme gohyaku jintengo* ou sanzen jintengo*. Seul le Sutra du Lotus promet la bodhéité aux personnes des deux véhicules et permet à la fille du Roi-Dragon de devenir bouddha sans changer d'apparence.
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274 ? à Sammi-bo)
Mais, pour sa part, Saemon [Shijo Kingo] est un croyant du Sutra du Lotus, qui n'a pas son égal parmi tous les croyants laïques du Japon. Parce que vous êtes mariée à un homme tel que lui, vous êtes aussi la première de toutes les femmes du Japon. Parce que vous consacrez votre vie au Sutra du Lotus, le Bouddha vous considère sans doute comme l'égale de la fille du Roi-Dragon elle-même.
L'unité de mari et femme (Minobu, le 27 janvier 1275, à Nichigen-nyo)
En premier lieu, la doctrine sokushin jobutsu (devenir bouddha dès ce corps) selon le Sutra du Lotus est attestée par la fille du Roi-Dragon. Le chapitre Daibadatta* (XII) dit : “En l’espace d’un instant réaliser l’Éveil correct”. Il dit encore : “Elle se transforma et devint un homme”. Il énonce encore “elle se dirigea vers le monde immaculé en direction du sud”. Le Grand-maître* Saicho* dit : “La fille du Roi-Dragon qui enseigna, n’avait pas pratiqué pendant des kalpas ; les êtres à qui elle enseigna n’avaient pas pratiqué non plus pendant des kalpas. L’enseignante comme les enseignés n’ont pas pratiqué pendant des kalpas. Le pouvoir du Sutra du Dharma Merveilleux est de permettre de devenir bouddha dès ce corps”.
Réponse à Dame Myoichi (Minobu, mai 1275 à Myoichi)
Mais lorsque Shakyamuni enseigna le Sutra du Lotus à l'Assemblée réunie au Pic du Vautour, le roi Ajatashatru, le plus mauvais fils du monde, était présent, invité à s'asseoir parmi les auditeurs-shravakas. A Devadatta, qui toute sa vie s'était opposé au Dharma, il fut prédit qu'il deviendrait à l'avenir l'Ainsi-Venu Roi du ciel, et à la fille du Roi-Dragon le Bouddha promit que, malgré les cinq entraves, elle deviendrait bouddha, sans changer d'apparence.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)
La fille du Roi-Dragon, bien qu'étant une femme au corps de serpent, devint bouddha en écoutant le bodhisattva Manjushri enseigner le Sutra du Lotus.
La suprématie du Dharma (Minobu, 4 août 1275, à Oto, fille de Nichimyo)
Pourtant, même si elles ne lisent ou ne copient pas le texte de ce Sutra [le Sutra du Lotus], les femmes qui le gardent dans leur coeur, dans leurs paroles et leurs actions, en particulier celles qui récitent à haute voix Namu Myoho Renge Kyo, pourront rapidement atteindre la bodhéité, comme la fille du Roi-Dragon ou Gautami et Yashodhara qui vécurent à la même époque que le Bouddha.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277 ? à Myoho-ama)
Les cinq caractères du Titre du Sutra du Lotus sont inscrits au centre de la Tour aux Trésors, tandis que les quatre Rois du Ciel sont assis aux quatre coins. Les bouddhas Shakyamuni et Taho, ainsi que les quatre guides des bodhisattvas Surgis de Terre, sont en haut sur le même rang. Assis au-dessous d'eux, se trouvent les bodhisattvas Fugen et Manjushri, ainsi que des auditeurs-shravakas parmi lesquels Shariputra et Maudgalyayana. A côté d'eux, se tiennent les divinités Nitten, Gatten, le Démon du sixième Ciel, le Roi-dragon et Ashura ; Fudo et Aizen sont respectivement postés au Sud et au Nord. Le traître et cruel Devadatta et la fille du Roi-Dragon sont également présents. La démone Kishimojin apparaît avec ses dix filles qui sapent la vie des êtres dans tout l'univers.
Le Véritable Aspect du Gohonzon (Minobu, 23 août 1277, à Dame Nichinyo)
Une femme appelée fille du Roi-Dragon est devenue bouddha grâce au Sutra du Lotus, et elle a fait serment de protéger les femmes qui pratiqueraient ce Sutra à l'époque des Derniers jours du Dharma. Se pourrait-il que vous ayez un lien avec elle?
La tortue borgne et le bois de santal flottant (Minobu le 26 mars 1279 à la femme de Matsuno)
Le cinquième volume contient le coeur du Sutra du Lotus, car il révèle que la fille du Roi-Dragon a atteint la bodhéité sans changer d'apparence. Devadatta représente l'aspect spirituel de l'Éveil, et la fille du Roi-Dragon, l'aspect physique. Nulle part ailleurs, dans les enseignements donnés par Shakyamuni de son vivant, on ne trouve de principe comparable à celui-là. [...] C'est le principe le plus important de la doctrine de l'école Tendai, et une partie du Hokke Mongu* a pour titre : "Le principe suprême de l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence". C'est également un élément de controverse entre les écoles Shingon et Tendai. La fille du Roi-Dragon atteignit l'Éveil grâce au pouvoir du Sutra du Lotus.
La persécution par le sabre et le bâton (Minobu, 20 avril 1279 à Nanjo Tokimitsu)
https://www.nichiren-etudes.net/gosho/l ... dragon.htm[/quote]
Il faut rappeller :
http://www.forum-religion.org/mahayana/ ... 16-75.html
Fille du Roi Dragon
Le principe de l'atteinte immédiate de l'Éveil dépasse de beaucoup les principes énoncés dans les autres écrits ; et les affirmations révélant l'Éveil primordial du Bouddha et la durée illimitée de sa vie en tant que Bouddha ne se trouvent dans aucun autre enseignement. C'est ce qui permit à la fille du Roi-Dragon, âgée de huit ans, de sortir des profondeurs de la mer et de donner instantanément la preuve du pouvoir de ce Sutra.
Questions et réponses sur la pratique du Sutra du Lotus (Kamakura ? mars 1263 ? à Nichiji ? )
L'exemple de la bodhéité dès ce corps est celui de la fille du Roi-dragon. L'exemple de l’acceptation patiente dès cette existence est celui de Cunda.
L’ouverture des yeux des images sculptées ou peintes (Kamakura 1264)
La fille du Roi-Dragon, âgée de huit ans, sans quitter son apparence reptilienne, obtint le fruit merveilleux de la bodhéité dans le royaume du Sud. Cela rend donc encore plus vraisemblable la possibilité, pour les femmes, nées dans le monde des humains, de l'obtenir aussi !
Conversation entre un sage et un ignorant (1265 ? à un samouraï ? )
Bien que tous les êtres féminins soient ainsi décriés dans divers sutras, le bodhisattva Manjushri n'eut pas plutôt prononcé le seul caractère Myo qu'une femme devint instantanément bouddha. L'événement était si extraordinaire que le bodhisattva Prajnakuta (Chishaku), le meilleur disciple du bouddha Taho dans le monde du Trésor de Pureté, et Shariputra, considéré comme le plus sage des disciples du Bouddha Shakyamuni, protestèrent. Ils dirent que, d'après tous les sutras du Mahayana et du Hinayana enseignés par le Bouddha pendant plus de quarante ans, il était impossible que la fille du Roi-Dragon devienne bouddha. Mais en définitive leur argumentation fut vaine, car elle devint bel et bien bouddha.
[...] "Ni les maîtres ni les disciples n'ont besoin de passer par d'innombrables kalpas de pratique des austérités pour atteindre la bodhéité. Grâce au pouvoir du Sutra du Lotus, ils peuvent y parvenir sans changer d'apparence." Ainsi, il expliqua clairement pourquoi la fille du Roi-Dragon avait pu devenir bouddha. Il semble parfois difficile, pour les femmes de notre époque, d'atteindre la bodhéité sans changer d'apparence. Mais, si elles font confiance au Sutra du Lotus, il ne fait aucun doute qu'après leur mort elles renaîtront dans la Terre pure de la béatitude parfaite.
[...] La fille du Roi-Dragon fit un voeu en disant : "Je révélerai les enseignements du Mahayana et délivrerai les êtres de la souffrance."(réf.)
Le Daimoku du Sutra du Lotus (1266 à une femme d'Amatsu)
Dans les sutras du Mahayana autres que le Sutra du Lotus, il semblerait que les femmes puissent atteindre la bodhéité. Mais elles ne pourraient le faire qu'après avoir changé d'apparence. Il ne s'agit donc pas de l'atteinte immédiate de la bodhéité qu'implique le principe d'ichinen sanzen. C'est une possibilité théorique, non concrétisée. La fille du Roi-Dragon est, comme le dit le texte, "un exemple qui vaut pour toutes les autres."(réf.) La fille du Roi-Dragon, en devenant bouddha, rendit possible l'atteinte de la bodhéité par toutes les femmes aux époques ultérieures.
Traité pour ouvrir les yeux (Sado, février 1272 à Shijo Kingo)
Quand le Sutra dit (réf.) : La fille du Roi-Dragon... atteignit la bodhéité, il indique que le monde de l'animalité comporte les dix monde-états.
Le véritable objet de vénération (Sado, avril 1273 à Toki Jonin)
Celui qui reconnaît le pouvoir du Sutra du Lotus a devant les yeux la jeunesse éternelle et l'immortalité. Ma seule crainte est que votre fille meurt jeune, et c'est pourquoi je prie de toutes mes forces les divinités de la protéger. Elevez-la pour qu'elle soit comme Vimaladatta* ou la fille du Roi-Dragon.
Réponse à Kyo'o (Sado, août 1273, à Kyo'o, fille de Shijo Kingo)
De plus, une preuve tangible de l'essence est donnée par l'exemple des trois sortes de bouddha décrits dans le chapitre Hoto* (XI), par les bodhisattvas Surgis de Terre et par l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence de la fille du Roi-Dragon. Pourquoi les bodhisattvas Surgis de Terre en offrent-ils une preuve concrète ?
L'ainsité du Dharma Merveilleux (Sado, 1273 ? à Sairen-bo)
Les autres sutras ne promettent même pas un aussi grand bienfait au premier, deuxième, au troisième ou dixième auditeur, par conséquent moins encore au cinquantième. Ils ne mentionnent même pas le passé de ichi ni jintengo. Par conséquent, ils ne peuvent rien dire d'un passé encore plus lointain comme gohyaku jintengo* ou sanzen jintengo*. Seul le Sutra du Lotus promet la bodhéité aux personnes des deux véhicules et permet à la fille du Roi-Dragon de devenir bouddha sans changer d'apparence.
Enseignement, pratique et preuve (Minobu, 1274 ? à Sammi-bo)
Mais, pour sa part, Saemon [Shijo Kingo] est un croyant du Sutra du Lotus, qui n'a pas son égal parmi tous les croyants laïques du Japon. Parce que vous êtes mariée à un homme tel que lui, vous êtes aussi la première de toutes les femmes du Japon. Parce que vous consacrez votre vie au Sutra du Lotus, le Bouddha vous considère sans doute comme l'égale de la fille du Roi-Dragon elle-même.
L'unité de mari et femme (Minobu, le 27 janvier 1275, à Nichigen-nyo)
En premier lieu, la doctrine sokushin jobutsu (devenir bouddha dès ce corps) selon le Sutra du Lotus est attestée par la fille du Roi-Dragon. Le chapitre Daibadatta* (XII) dit : “En l’espace d’un instant réaliser l’Éveil correct”. Il dit encore : “Elle se transforma et devint un homme”. Il énonce encore “elle se dirigea vers le monde immaculé en direction du sud”. Le Grand-maître* Saicho* dit : “La fille du Roi-Dragon qui enseigna, n’avait pas pratiqué pendant des kalpas ; les êtres à qui elle enseigna n’avaient pas pratiqué non plus pendant des kalpas. L’enseignante comme les enseignés n’ont pas pratiqué pendant des kalpas. Le pouvoir du Sutra du Dharma Merveilleux est de permettre de devenir bouddha dès ce corps”.
Réponse à Dame Myoichi (Minobu, mai 1275 à Myoichi)
Mais lorsque Shakyamuni enseigna le Sutra du Lotus à l'Assemblée réunie au Pic du Vautour, le roi Ajatashatru, le plus mauvais fils du monde, était présent, invité à s'asseoir parmi les auditeurs-shravakas. A Devadatta, qui toute sa vie s'était opposé au Dharma, il fut prédit qu'il deviendrait à l'avenir l'Ainsi-Venu Roi du ciel, et à la fille du Roi-Dragon le Bouddha promit que, malgré les cinq entraves, elle deviendrait bouddha, sans changer d'apparence.
Le choix en fonction du temps (Minobu, 10 juin 1275 ; adressé à Yui)
La fille du Roi-Dragon, bien qu'étant une femme au corps de serpent, devint bouddha en écoutant le bodhisattva Manjushri enseigner le Sutra du Lotus.
La suprématie du Dharma (Minobu, 4 août 1275, à Oto, fille de Nichimyo)
Pourtant, même si elles ne lisent ou ne copient pas le texte de ce Sutra [le Sutra du Lotus], les femmes qui le gardent dans leur coeur, dans leurs paroles et leurs actions, en particulier celles qui récitent à haute voix Namu Myoho Renge Kyo, pourront rapidement atteindre la bodhéité, comme la fille du Roi-Dragon ou Gautami et Yashodhara qui vécurent à la même époque que le Bouddha.
Parvenir directement à la bodhéité grâce au Sutra du Lotus (Minobu, mars 1277 ? à Myoho-ama)
Les cinq caractères du Titre du Sutra du Lotus sont inscrits au centre de la Tour aux Trésors, tandis que les quatre Rois du Ciel sont assis aux quatre coins. Les bouddhas Shakyamuni et Taho, ainsi que les quatre guides des bodhisattvas Surgis de Terre, sont en haut sur le même rang. Assis au-dessous d'eux, se trouvent les bodhisattvas Fugen et Manjushri, ainsi que des auditeurs-shravakas parmi lesquels Shariputra et Maudgalyayana. A côté d'eux, se tiennent les divinités Nitten, Gatten, le Démon du sixième Ciel, le Roi-dragon et Ashura ; Fudo et Aizen sont respectivement postés au Sud et au Nord. Le traître et cruel Devadatta et la fille du Roi-Dragon sont également présents. La démone Kishimojin apparaît avec ses dix filles qui sapent la vie des êtres dans tout l'univers.
Le Véritable Aspect du Gohonzon (Minobu, 23 août 1277, à Dame Nichinyo)
Une femme appelée fille du Roi-Dragon est devenue bouddha grâce au Sutra du Lotus, et elle a fait serment de protéger les femmes qui pratiqueraient ce Sutra à l'époque des Derniers jours du Dharma. Se pourrait-il que vous ayez un lien avec elle?
La tortue borgne et le bois de santal flottant (Minobu le 26 mars 1279 à la femme de Matsuno)
Le cinquième volume contient le coeur du Sutra du Lotus, car il révèle que la fille du Roi-Dragon a atteint la bodhéité sans changer d'apparence. Devadatta représente l'aspect spirituel de l'Éveil, et la fille du Roi-Dragon, l'aspect physique. Nulle part ailleurs, dans les enseignements donnés par Shakyamuni de son vivant, on ne trouve de principe comparable à celui-là. [...] C'est le principe le plus important de la doctrine de l'école Tendai, et une partie du Hokke Mongu* a pour titre : "Le principe suprême de l'atteinte de la bodhéité sans changer d'apparence". C'est également un élément de controverse entre les écoles Shingon et Tendai. La fille du Roi-Dragon atteignit l'Éveil grâce au pouvoir du Sutra du Lotus.
La persécution par le sabre et le bâton (Minobu, 20 avril 1279 à Nanjo Tokimitsu)
https://www.nichiren-etudes.net/gosho/l ... dragon.htm[/quote]
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 04:42Yvon a dit : Comme vous oubliez à chaque fois tout . Et que votre compréhension s'arrête au 1er degrés :
Et votre compréhension de ce que j'expose sur l'idée de spiritualité de star wars , elle ne s'arrête pas au 1er degrès elle ?
Comme par hasard ? Vous n'y voyez que des Jeidis ,de la magie conte de fée , pour mieux occulter l'intêret de fond
En sommes vous faites exactement la même chose que ce que vous dénoncez chez les autres.
Dans le fond , en dehors de vos copiés collés du site de la secte soka gakkaÏ , votre réflexion personnelle est assez limitée .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 04:52Parcequ'il y a plusieurs degrés de compréhension dans Star Wars ?
Les divinités représentent les fonctions positives de l'univers , les démons les pulsions destructrices .
La fille du roi dragon réprésent toutes les femmes .
Les boddhisattva sortis de la terre représentent les disciples du bouddha qui apparaissent par milliers pour propager son enseignement . (Le SDL)
Annonce :
Boddisattva sorti de la terre cherche douche et savon
Le SDL parle aussi de la Tour au Trésor , de la cérémonie dans les airs , autres concepts qui vous échappent
Les citations que je mentionne n'ont rien à voir avec la Soka Gakkai elle viennent du site indépendant Nichiren Etude
Les divinités représentent les fonctions positives de l'univers , les démons les pulsions destructrices .
La fille du roi dragon réprésent toutes les femmes .
Les boddhisattva sortis de la terre représentent les disciples du bouddha qui apparaissent par milliers pour propager son enseignement . (Le SDL)
Annonce :
Boddisattva sorti de la terre cherche douche et savon
Le SDL parle aussi de la Tour au Trésor , de la cérémonie dans les airs , autres concepts qui vous échappent
Les citations que je mentionne n'ont rien à voir avec la Soka Gakkai elle viennent du site indépendant Nichiren Etude
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 04:59Très honnêtement j'étais entrain de rire en moi même et de me poser la même question sur votre mantra magique et votre soutra du lotus qui ressemble à une parodie des seigneurs des anneaux . Si vous arrivez à trouver plusieurs degrès de compréhension dans votre soutra lotus seigneurs des anneaux on doit aaussi pouvoir le faire avec star wars , ça ne peut pas être pire en tous cas .En tous cas Star Wars se revendique une histoire imaginaire , alors que votre soutra du lotus non , c'est très drôle .Yvon a dit : Parcequ'il y a plusieurs degrés de compréhension dans Star Wars ?
Modifié en dernier par vic le 18 août18, 05:12, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 05:11Commentaires sur Le Sûtra du Lotus Par : Gene Reeves
Gene Reeves a étudié et donné des conférences sur le Sutra du Lotus à travers le monde pendant plus d'un quart de siècle. Il fut Professeur associé à l'Université de Pekin et Professeur à l'Université Renmin de Chine, dans la province de Beijing, jusqu'à son départ à la retraite en 2012. Il exerce la fonction de conseiller international aux éditions du Rissho Kosei-kai. Ses travaux récents comprennent "Le Sutra du Lotus" et "Les histoires du Sutra du Lotus" (Wisdom Publications, 2008 et 2010).
La fille du Roi-Dragon
Il ne fait pas de doute que la figure centrale de l'histoire relatée au chapitre XII (Devadatta) n'est pas un être humain et de surcroit, ce personnage féminin vit au fond de la mer. Qu'est-ce qui pourrait être plus bas ? Mais la question n'est pas là et peu importent ses particularités puisque cette fille-dragon est presque toujours décrite comme un être humain.
Cette histoire traite davantage de deux protagonistes : un éminent shravaka et un bodhisattva, plus que de ladite fille-dragon. Le bodhisattva Manjushri, interrogé pour savoir si au cours de ses voyages il avait rencontré des êtres "capables d'obtenir rapidement l'état de bouddha", répond qu'il a effectivement rencontré la fille du Roi-Dragon "sage et de facultés aiguës capable de devenir bouddha très rapidement". Personne ne s'étonne de ce qu'il s'agit d'un animal, d'un dragon. En revanche, le shravaka Shariputra est choqué d'entendre qu'il s'agit d'une femme, puisqu'un corps de femme, dit-il, est trop grossier pour recevoir et garder le Dharma, même s'il s'y est éveillé. Prajnakuta* quant à lui refuse de croire que l'on puisse atteindre l'Éveil si rapidement alors qu'il a fallu un temps incommensurable à Shakyamuni.
Laissons pour l'instant de côté la question de la rapidité pour nous intéresser à celle du genre. La question récurrente (et pourtant futile) est pourquoi le personnage féminin doit, dans cette histoire, comme dans beaucoup d'autres, devenir un mâle avant de parvenir à l'Éveil. C'est oublier la raison pour laquelle cette scène fut de toute évidence racontée et transmise au cours de l'histoire du bouddhisme dans l'Asie de l'Est, à savoir l'affirmation par Shakyamuni que les femmes peuvent devenir des êtres Éveillés, des bouddhas.
Cette histoire présente un autre aspect intéressant. Après que le Bouddha eut accepté le présent offert par la fillette, celle-ci se tourne, vers les deux contradicteurs pour leur dire : « J'ai offert une perle précieuse et le Vénéré du monde* l'a acceptée; cela s'est-il passé rapidement ou non?» Ils répondirent que cela avait été très rapide." La fillette reprend : «Regardez, avec les yeux de l'esprit combien je réaliserai plus rapidement encore l'état de bouddha.» Alors les deux hommes, ainsi que d'autres personnes présentes, virent la fillette se transformer en "un bouddha assis sur une fleur de lotus, exposant le Dharma Merveilleux à l'ensemble des êtres partout dans les dix directions. [...] Les deux hommes, gardant le silence, crurent et acceptèrent."
En d'autres termes, ces deux hommes de condition élevée, l'éminent shravaka et l'éminent bodhisattva, furent instruits par une fillette et purent accepter d'elle un enseignement,.progressant ainsi sur leur propre chemin spirituel. Elle leur montra en quelque sorte un point de vue d'en bas, les faisant descendre du haut de leur position, pour leur permettre de voir le potentiel qu'a une fillette de devenir bouddha.
https://www.nichiren-etudes.net/article ... -lotus.htm
Gene Reeves a étudié et donné des conférences sur le Sutra du Lotus à travers le monde pendant plus d'un quart de siècle. Il fut Professeur associé à l'Université de Pekin et Professeur à l'Université Renmin de Chine, dans la province de Beijing, jusqu'à son départ à la retraite en 2012. Il exerce la fonction de conseiller international aux éditions du Rissho Kosei-kai. Ses travaux récents comprennent "Le Sutra du Lotus" et "Les histoires du Sutra du Lotus" (Wisdom Publications, 2008 et 2010).
La fille du Roi-Dragon
Il ne fait pas de doute que la figure centrale de l'histoire relatée au chapitre XII (Devadatta) n'est pas un être humain et de surcroit, ce personnage féminin vit au fond de la mer. Qu'est-ce qui pourrait être plus bas ? Mais la question n'est pas là et peu importent ses particularités puisque cette fille-dragon est presque toujours décrite comme un être humain.
Cette histoire traite davantage de deux protagonistes : un éminent shravaka et un bodhisattva, plus que de ladite fille-dragon. Le bodhisattva Manjushri, interrogé pour savoir si au cours de ses voyages il avait rencontré des êtres "capables d'obtenir rapidement l'état de bouddha", répond qu'il a effectivement rencontré la fille du Roi-Dragon "sage et de facultés aiguës capable de devenir bouddha très rapidement". Personne ne s'étonne de ce qu'il s'agit d'un animal, d'un dragon. En revanche, le shravaka Shariputra est choqué d'entendre qu'il s'agit d'une femme, puisqu'un corps de femme, dit-il, est trop grossier pour recevoir et garder le Dharma, même s'il s'y est éveillé. Prajnakuta* quant à lui refuse de croire que l'on puisse atteindre l'Éveil si rapidement alors qu'il a fallu un temps incommensurable à Shakyamuni.
Laissons pour l'instant de côté la question de la rapidité pour nous intéresser à celle du genre. La question récurrente (et pourtant futile) est pourquoi le personnage féminin doit, dans cette histoire, comme dans beaucoup d'autres, devenir un mâle avant de parvenir à l'Éveil. C'est oublier la raison pour laquelle cette scène fut de toute évidence racontée et transmise au cours de l'histoire du bouddhisme dans l'Asie de l'Est, à savoir l'affirmation par Shakyamuni que les femmes peuvent devenir des êtres Éveillés, des bouddhas.
Cette histoire présente un autre aspect intéressant. Après que le Bouddha eut accepté le présent offert par la fillette, celle-ci se tourne, vers les deux contradicteurs pour leur dire : « J'ai offert une perle précieuse et le Vénéré du monde* l'a acceptée; cela s'est-il passé rapidement ou non?» Ils répondirent que cela avait été très rapide." La fillette reprend : «Regardez, avec les yeux de l'esprit combien je réaliserai plus rapidement encore l'état de bouddha.» Alors les deux hommes, ainsi que d'autres personnes présentes, virent la fillette se transformer en "un bouddha assis sur une fleur de lotus, exposant le Dharma Merveilleux à l'ensemble des êtres partout dans les dix directions. [...] Les deux hommes, gardant le silence, crurent et acceptèrent."
En d'autres termes, ces deux hommes de condition élevée, l'éminent shravaka et l'éminent bodhisattva, furent instruits par une fillette et purent accepter d'elle un enseignement,.progressant ainsi sur leur propre chemin spirituel. Elle leur montra en quelque sorte un point de vue d'en bas, les faisant descendre du haut de leur position, pour leur permettre de voir le potentiel qu'a une fillette de devenir bouddha.
https://www.nichiren-etudes.net/article ... -lotus.htm
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 05:15Désolé ,mais il n' y a pas qu'un dragon dans la fable soutra du lotus , mais bien d'autres créatures magiques .Des dragons, des musiciens célestes, des dieux, et des esprits féroces. IL n'y a pas que la fille du dragons , mais des dragons au pluriel de plus . Effectivement le problème de la gène c'est que les spécialistes qui défendent ce texte se trouvent confrontés au ridicule de croire à une fable , donc ils essaient de trouver des parades symboliques pour faire diversion .
Star Wars au moins c'est affiché comme étant une fiction , à contrario le soutra du lotus qui se revendique une scène de la réalité alors que c'est complètement un truc conte de fée . Bouddha sous extasy ?
Et vos copiés collés continuent ?
Star Wars au moins c'est affiché comme étant une fiction , à contrario le soutra du lotus qui se revendique une scène de la réalité alors que c'est complètement un truc conte de fée . Bouddha sous extasy ?
Et vos copiés collés continuent ?
Modifié en dernier par vic le 18 août18, 05:32, modifié 1 fois.
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Star wars , vers une forme de spiritualité universelle ?
Ecrit le 18 août18, 05:32Désolé mais vous n'êtes pas apte à comprendre le SDL c'est évident :
Histoire de Siences Fiction autrement Spirituelle :
DUNE
Dune, le livre mythique de Frank Herbert, célèbre cette année ses 53 ans. L’occasion de revenir sur un roman visionnaire, qui a engendré de nombreuses adaptations et tentatives cinématographiques, des jeux, des suites plus ou moins réussies, mais surtout dont l’influence a marqué plusieurs générations de lecteurs. S’il est peut-être moins connu que d’autres univers de science fiction comme Star Wars ou Star Trek, Dune est pourtant tout aussi riche et peut-être même encore plus important pour comprendre notre époque.
Frank Herbert, créateur de mondes
Né dans l’Etat de Washington en 1920, Herbert est un libre penseur qui s’intéresse à beaucoup de choses mais assez peu à ses études. Il ne finira pas l’université et deviendra journaliste free-lance, son épouse qui travaille dans la publicité lui permettant d’avoir du temps pour réfléchir à ses projets.
Inspiré par le travail de Carl Jung sur la mythologie, mais aussi par le zen bouddhiste et les romans de science fiction de H.G. Wells, Robert Heinlein ou Jack Vance, Herbert s’inspire d’un reportage sur les dunes de l’Oregon pour commencer son grand œuvre, Dune, l’histoire d’une planète qui produit l’Epice, matière la plus précieuse de l’univers, nécessaire à la navigation interstellaire mais aussi à la transe spirituelle. Il faudra six ans à Herbert pour achever son livre, qui engendrera plusieurs suites d’abord écrites par lui, puis par son fils Brian. Dune recevra en 1966 les deux prix les plus prestigieux de la science-fiction, le Hugo et le Nebula. Ses ventes ont dépassé les 12 millions d’exemplaires, ce qui en fait le best-seller le plus vendu de la science fiction.
Une saga des étoiles
Créer des mondes est fréquent en science-fiction, mais Herbert a imaginé une cosmogonie qui n’a peut-être d’égal que, dans le genre de la fantasy, Tolkien et son Seigneur des anneaux. Dans Dune, plusieurs maisons aristocratiques, certaines remontant à la Grèce antique, se disputent l’Epice, et Herbert décrit ces querelles militaires et diplomatiques complexes en y rajoutant de nombreuses organisations aux intérêts divers comme la CHOM, Compagnie des Honnêtes Ober Marchands, désireuse de contrôler le marché de l’Epice, la Guilde spatiale, qui possède le privilège du transport interstellaire, et surtout le Bene Gesserit, un ordre religieux qui travaille depuis des générations à l’avènement du Kwisatz Haderach, le sauveur-prophète qui dirigera l’univers.
Herbert est précis dans ses descriptions mais jamais pesant. Il introduit également de nombreux personnages féminins forts, dans un genre souvent macho, et invente une science-fiction plus spirituelle qu’attachée au progrès technologique, ce qui le différencie de manière spectaculaire des poids lourds du genre comme Isaac Asimov et ouvre la voie à des auteurs comme Philip K. Dick. Frank Herbert rafraîchit la science fiction en rappelant que le plus important dans le genre reste l’imaginaire, et souligne que «science sans conscience n’est que ruine de l’âme». Il remet l’homme au centre du récit de science-fiction au détriment de la machine, qui reprend sa place accessoire.
Le meilleur film de l’univers
Cet aspect hautement spirituel n’a pas échappé au chilien Alejandro Jodorowsky. Réalisateur surréaliste, «Jodo» décide d’adapter Dune en 1975 alors même qu’il ne l’a jamais lu. Le récit de la production d’un film qui ne sera hélas jamais produit est relaté dans un documentaire captivant sorti en 2013, Jodorowsky's Dune. Selon le documentaire, Jodorowsky avait réuni le casting le plus impressionnant qui soit, rassemblant tous les «guerriers» dont le réalisateur iconoclaste avait besoin pour concrétiser sa vision.
L’Empereur aurait été joué par Salvador Dali, poussé à accepter le rôle par sa muse de l’époque, Amanda Lear, qui aurait incarné la fille de l’Empereur, la Princesse Irulan. Le Baron Harkonnen aurait eu les traits d’Orson Welles, charmé par la promesse d’avoir son cuisinier attitré pendant le tournage. La musique aurait été conçue par Pink Floyd et le groupe français Magma. Enfin, le storyboard aurait été dessiné par le génial dessinateur Moebius/Jean Giraud, épaulé par l’artiste suisse Giger. Une telle combinaison de talents ne pouvait que convaincre les producteurs, dont le français Michel Seydoux, enthousiasmé par le génie tourbillonnant de Jodorowsky. Malheureusement, le film ne se fera pas, les quelques millions manquants étant refusés par des studios hollywoodiens convaincus du casting «all stars», mais effrayé par la personnalité du réalisateur chilien d’El Topo ou de La Montagne sacrée.
Le documentaire s’achève sur une extraordinaire impression de gâchis devant cette ambition de réaliser un film qui aurait «surpassé même 2001: l’odyssée de l’espace». Star Wars, en 1977, donnera tort à ceux qui pensaient que la science-fiction n’était pas rentable, et le film de George Lucas emprunte nombre d’éléments au film maudit de Jodorowsky.
Dune se fait lyncher
Dune continue de fasciner en tant que projet cinématographique. Le producteur italien Dino De Laurentiis en acquiert les droits en 1976 et charge le britannique Ridley Scott de diriger le film en se basant sur un scénario écrit par Frank Herbert lui-même. Scott ne réalisera pas le film pour raisons personnelles et préférera diriger son propre film de science fiction en 1982, Blade Runner, son chef-d’œuvre, considéré par beaucoup comme le plus grand film de science-fiction avec 2001 de Kubrick, sorti en 1968.
Dune est un univers riche, et le livre regorge de trésors qui passent mal à l’écran
Dune se fera finalement sous la direction de David Lynch en 1984. Le résultat n’est pas à la hauteur des attentes des fans de Dune ou même de Lynch, mais l’atmosphère baroque et très datée eighties n’est pas le désastre que Jodorowsky a décrit dans le documentaire consacré au récit de son échec. Le chanteur Sting y joue un Harkonnen roux et arrogant, Kyle MacLachlan commence sa carrière en campant un Paul Atréides convaincant et on trouve même Patrick Stewart en Gurney Halleck, alors même que l’homme de théâtre britannique commence à se faire connaître du grand public par son personnage de Jean-Luc Picard dans Star Trek: The Next Generation. L’acteur suédois Max von Sydow est le seul véritable poids lourd de cette production, bien qu’il joue le rôle secondaire du planétologiste impérial Liet Kynes.
Le groupe Toto fournit une bande originale honnête, les décors et les costumes sont audacieux mais la critique ne suit pas, tout comme le public. Le Dune de Lynch est un échec et le réalisateur américain ne dirigera pas ses nombreuses suites prévues initialement. Dune est un univers riche, et le livre regorge de trésors qui passent mal à l’écran.
Revoir le Jihad
Si on peut faire l’économie de revoir le Dune de Lynch, il est passionnant de relire Dune en 2015. L’histoire d’hommes du désert qui partent à la conquête de l’univers au nom du Jihad possède une connotation différente de nos jours par rapport à l’époque où Frank Herbert a décrit leur expansion depuis leur planète d’origine. Herbert utilise de nombreux mots empruntés à l’arabe et l’on devine sans peine qu’il s’est inspiré de plusieurs pays moyen-orientaux et des touaregs pour imaginer ses «fremens», les hommes des sables conquérants de l’univers sous la houlette de leur messie.
A l’heure où parler de djihad fait peur, alors que l’Etat islamique menace la civilisation, la fable de Herbert apparaît comme prophétique ou blasphématoire. Il faut surtout se concentrer sur la formidable analyse de la religion que Herbert fournit, notamment avec la Missionaria Protectiva, le bras armé du Bene Gesserit, chargé d’implanter des superstitions qui se transformeront en prophéties autoréalisatrices. Herbert démontre comment la religion peut être exploitée à des fins politiques, et son propos n’est une fois encore pas de prôner la domination des «peuples du désert» sur le reste de l’univers, mais bien d’avertir des dangers de se laisser aller sans aller de l’avant.
La science-fiction possède cette capacité de faire réfléchir en avertissant des dangers qui menacent notre monde à court et long terme. Les Fremens triomphent et dominent l’univers, non pas parce qu’ils sont menés par un messie, mais parce qu’ils rejettent toute facilité liée à un monde pseudo-moderne. Ce sont les barbares, au sens grec du terme, réjuvénant la civilisation, devenue trop molle en restant sur ses acquis et où les relations dominant-dominé sont acceptées depuis des siècles comme des conventions inaltérables.
La fin programmée des machines pensantes?
Frank Herbert évoque également dans Dune un «Jihad Butlérien» qui a anéanti les machines pensantes. Les commandements de la Bible Catholique Orange, religion dominante de Dune, indiquent clairement que «Tu ne feras point de machine à l’esprit de l’Homme semblable», et les tâches réservées aux ordinateurs de nos jours sont effectuées par des humains spécialement choisis et entraînés afin de devenir des «mentats». On n’apprend véritablement les raisons du Jihad Butlérien que dans les livres publiés par le fils de Frank Herbert, Brian: l’assassinat de Manion Butler par le robot pensant Erasme, qui conduit à la rébellion des humains réduits jusque-là en esclavage.
Frank Herbert a repris un thème cher à la science fiction, où les machines dépassent l’homme et deviennent son adversaire, que ce soit dans Colossus: The Forbin Project, WarGames, Terminator ou Matrix. On peut également émettre l’hypothèse qu’un homme comme Herbert, sensible à l’écologie et à la place de l’homme dans l’environnement, se soit méfié de machines qui éloigneraient l’humanité de sa nature. Herbert rejoint ainsi de nombreux experts actuels, comme Elon Musk ou Stephen Hawkins, qui estiment que l’intelligence artificielle est une menace pour l’humanité.
Selon Ashlee Vance, biographe d’Elon Musk, le génial entrepreneur, que l’on compare souvent au fictionnel Tony Stark, était un fervent lecteur de science fiction, y compris Dune. Musk développe aujourd’hui toute une série de projets extrêmement audacieux, de la colonisation de Mars aux voitures électriques en passant par les lanceurs spatiaux et les trains à très haute vitesse. Pourtant, le milliardaire se méfie des machines pensantes et a récemment donné 7 millions de dollars à 37 équipes de recherches afin de parer aux dangers potentiels de l’intelligence artificielle. Elon Musk n’est qu’un des nombreux lecteurs des œuvres de Frank Herbert, mais il prouve avec brio que la science-fiction est un genre qui peut sauver le monde. Ou tout du moins, contribuer à le remettre en question et à le transformer.
Dune mérite un film à sa hauteur, qui le placerait dans les étoiles, au même niveau que Star Wars, Blade Runner ou 2001. En regardant Jodorowsky’s Dune, on se prend à espérer que cette version reprendra vie un jour. Nicholas Winding Refn, présent dans le documentaire, consacre en ce moment un documentaire à Jodorowsky, qui lui aurait expliqué en détail son projet pour l’adaptation au cinéma de Dune. Peut-être, devant l’enthousiasme débordant de Refn, Dune sera porté à l’écran dans le futur par le génial réalisateur danois? Et pourquoi pas produit par Elon Musk? Lui saura trouver les millions manquants pour permettra l'aboutissement du «plus grand film jamais réalisé»
Histoire de Siences Fiction autrement Spirituelle :
DUNE
Dune, le livre mythique de Frank Herbert, célèbre cette année ses 53 ans. L’occasion de revenir sur un roman visionnaire, qui a engendré de nombreuses adaptations et tentatives cinématographiques, des jeux, des suites plus ou moins réussies, mais surtout dont l’influence a marqué plusieurs générations de lecteurs. S’il est peut-être moins connu que d’autres univers de science fiction comme Star Wars ou Star Trek, Dune est pourtant tout aussi riche et peut-être même encore plus important pour comprendre notre époque.
Frank Herbert, créateur de mondes
Né dans l’Etat de Washington en 1920, Herbert est un libre penseur qui s’intéresse à beaucoup de choses mais assez peu à ses études. Il ne finira pas l’université et deviendra journaliste free-lance, son épouse qui travaille dans la publicité lui permettant d’avoir du temps pour réfléchir à ses projets.
Inspiré par le travail de Carl Jung sur la mythologie, mais aussi par le zen bouddhiste et les romans de science fiction de H.G. Wells, Robert Heinlein ou Jack Vance, Herbert s’inspire d’un reportage sur les dunes de l’Oregon pour commencer son grand œuvre, Dune, l’histoire d’une planète qui produit l’Epice, matière la plus précieuse de l’univers, nécessaire à la navigation interstellaire mais aussi à la transe spirituelle. Il faudra six ans à Herbert pour achever son livre, qui engendrera plusieurs suites d’abord écrites par lui, puis par son fils Brian. Dune recevra en 1966 les deux prix les plus prestigieux de la science-fiction, le Hugo et le Nebula. Ses ventes ont dépassé les 12 millions d’exemplaires, ce qui en fait le best-seller le plus vendu de la science fiction.
Une saga des étoiles
Créer des mondes est fréquent en science-fiction, mais Herbert a imaginé une cosmogonie qui n’a peut-être d’égal que, dans le genre de la fantasy, Tolkien et son Seigneur des anneaux. Dans Dune, plusieurs maisons aristocratiques, certaines remontant à la Grèce antique, se disputent l’Epice, et Herbert décrit ces querelles militaires et diplomatiques complexes en y rajoutant de nombreuses organisations aux intérêts divers comme la CHOM, Compagnie des Honnêtes Ober Marchands, désireuse de contrôler le marché de l’Epice, la Guilde spatiale, qui possède le privilège du transport interstellaire, et surtout le Bene Gesserit, un ordre religieux qui travaille depuis des générations à l’avènement du Kwisatz Haderach, le sauveur-prophète qui dirigera l’univers.
Herbert est précis dans ses descriptions mais jamais pesant. Il introduit également de nombreux personnages féminins forts, dans un genre souvent macho, et invente une science-fiction plus spirituelle qu’attachée au progrès technologique, ce qui le différencie de manière spectaculaire des poids lourds du genre comme Isaac Asimov et ouvre la voie à des auteurs comme Philip K. Dick. Frank Herbert rafraîchit la science fiction en rappelant que le plus important dans le genre reste l’imaginaire, et souligne que «science sans conscience n’est que ruine de l’âme». Il remet l’homme au centre du récit de science-fiction au détriment de la machine, qui reprend sa place accessoire.
Le meilleur film de l’univers
Cet aspect hautement spirituel n’a pas échappé au chilien Alejandro Jodorowsky. Réalisateur surréaliste, «Jodo» décide d’adapter Dune en 1975 alors même qu’il ne l’a jamais lu. Le récit de la production d’un film qui ne sera hélas jamais produit est relaté dans un documentaire captivant sorti en 2013, Jodorowsky's Dune. Selon le documentaire, Jodorowsky avait réuni le casting le plus impressionnant qui soit, rassemblant tous les «guerriers» dont le réalisateur iconoclaste avait besoin pour concrétiser sa vision.
L’Empereur aurait été joué par Salvador Dali, poussé à accepter le rôle par sa muse de l’époque, Amanda Lear, qui aurait incarné la fille de l’Empereur, la Princesse Irulan. Le Baron Harkonnen aurait eu les traits d’Orson Welles, charmé par la promesse d’avoir son cuisinier attitré pendant le tournage. La musique aurait été conçue par Pink Floyd et le groupe français Magma. Enfin, le storyboard aurait été dessiné par le génial dessinateur Moebius/Jean Giraud, épaulé par l’artiste suisse Giger. Une telle combinaison de talents ne pouvait que convaincre les producteurs, dont le français Michel Seydoux, enthousiasmé par le génie tourbillonnant de Jodorowsky. Malheureusement, le film ne se fera pas, les quelques millions manquants étant refusés par des studios hollywoodiens convaincus du casting «all stars», mais effrayé par la personnalité du réalisateur chilien d’El Topo ou de La Montagne sacrée.
Le documentaire s’achève sur une extraordinaire impression de gâchis devant cette ambition de réaliser un film qui aurait «surpassé même 2001: l’odyssée de l’espace». Star Wars, en 1977, donnera tort à ceux qui pensaient que la science-fiction n’était pas rentable, et le film de George Lucas emprunte nombre d’éléments au film maudit de Jodorowsky.
Dune se fait lyncher
Dune continue de fasciner en tant que projet cinématographique. Le producteur italien Dino De Laurentiis en acquiert les droits en 1976 et charge le britannique Ridley Scott de diriger le film en se basant sur un scénario écrit par Frank Herbert lui-même. Scott ne réalisera pas le film pour raisons personnelles et préférera diriger son propre film de science fiction en 1982, Blade Runner, son chef-d’œuvre, considéré par beaucoup comme le plus grand film de science-fiction avec 2001 de Kubrick, sorti en 1968.
Dune est un univers riche, et le livre regorge de trésors qui passent mal à l’écran
Dune se fera finalement sous la direction de David Lynch en 1984. Le résultat n’est pas à la hauteur des attentes des fans de Dune ou même de Lynch, mais l’atmosphère baroque et très datée eighties n’est pas le désastre que Jodorowsky a décrit dans le documentaire consacré au récit de son échec. Le chanteur Sting y joue un Harkonnen roux et arrogant, Kyle MacLachlan commence sa carrière en campant un Paul Atréides convaincant et on trouve même Patrick Stewart en Gurney Halleck, alors même que l’homme de théâtre britannique commence à se faire connaître du grand public par son personnage de Jean-Luc Picard dans Star Trek: The Next Generation. L’acteur suédois Max von Sydow est le seul véritable poids lourd de cette production, bien qu’il joue le rôle secondaire du planétologiste impérial Liet Kynes.
Le groupe Toto fournit une bande originale honnête, les décors et les costumes sont audacieux mais la critique ne suit pas, tout comme le public. Le Dune de Lynch est un échec et le réalisateur américain ne dirigera pas ses nombreuses suites prévues initialement. Dune est un univers riche, et le livre regorge de trésors qui passent mal à l’écran.
Revoir le Jihad
Si on peut faire l’économie de revoir le Dune de Lynch, il est passionnant de relire Dune en 2015. L’histoire d’hommes du désert qui partent à la conquête de l’univers au nom du Jihad possède une connotation différente de nos jours par rapport à l’époque où Frank Herbert a décrit leur expansion depuis leur planète d’origine. Herbert utilise de nombreux mots empruntés à l’arabe et l’on devine sans peine qu’il s’est inspiré de plusieurs pays moyen-orientaux et des touaregs pour imaginer ses «fremens», les hommes des sables conquérants de l’univers sous la houlette de leur messie.
A l’heure où parler de djihad fait peur, alors que l’Etat islamique menace la civilisation, la fable de Herbert apparaît comme prophétique ou blasphématoire. Il faut surtout se concentrer sur la formidable analyse de la religion que Herbert fournit, notamment avec la Missionaria Protectiva, le bras armé du Bene Gesserit, chargé d’implanter des superstitions qui se transformeront en prophéties autoréalisatrices. Herbert démontre comment la religion peut être exploitée à des fins politiques, et son propos n’est une fois encore pas de prôner la domination des «peuples du désert» sur le reste de l’univers, mais bien d’avertir des dangers de se laisser aller sans aller de l’avant.
La science-fiction possède cette capacité de faire réfléchir en avertissant des dangers qui menacent notre monde à court et long terme. Les Fremens triomphent et dominent l’univers, non pas parce qu’ils sont menés par un messie, mais parce qu’ils rejettent toute facilité liée à un monde pseudo-moderne. Ce sont les barbares, au sens grec du terme, réjuvénant la civilisation, devenue trop molle en restant sur ses acquis et où les relations dominant-dominé sont acceptées depuis des siècles comme des conventions inaltérables.
La fin programmée des machines pensantes?
Frank Herbert évoque également dans Dune un «Jihad Butlérien» qui a anéanti les machines pensantes. Les commandements de la Bible Catholique Orange, religion dominante de Dune, indiquent clairement que «Tu ne feras point de machine à l’esprit de l’Homme semblable», et les tâches réservées aux ordinateurs de nos jours sont effectuées par des humains spécialement choisis et entraînés afin de devenir des «mentats». On n’apprend véritablement les raisons du Jihad Butlérien que dans les livres publiés par le fils de Frank Herbert, Brian: l’assassinat de Manion Butler par le robot pensant Erasme, qui conduit à la rébellion des humains réduits jusque-là en esclavage.
Frank Herbert a repris un thème cher à la science fiction, où les machines dépassent l’homme et deviennent son adversaire, que ce soit dans Colossus: The Forbin Project, WarGames, Terminator ou Matrix. On peut également émettre l’hypothèse qu’un homme comme Herbert, sensible à l’écologie et à la place de l’homme dans l’environnement, se soit méfié de machines qui éloigneraient l’humanité de sa nature. Herbert rejoint ainsi de nombreux experts actuels, comme Elon Musk ou Stephen Hawkins, qui estiment que l’intelligence artificielle est une menace pour l’humanité.
Selon Ashlee Vance, biographe d’Elon Musk, le génial entrepreneur, que l’on compare souvent au fictionnel Tony Stark, était un fervent lecteur de science fiction, y compris Dune. Musk développe aujourd’hui toute une série de projets extrêmement audacieux, de la colonisation de Mars aux voitures électriques en passant par les lanceurs spatiaux et les trains à très haute vitesse. Pourtant, le milliardaire se méfie des machines pensantes et a récemment donné 7 millions de dollars à 37 équipes de recherches afin de parer aux dangers potentiels de l’intelligence artificielle. Elon Musk n’est qu’un des nombreux lecteurs des œuvres de Frank Herbert, mais il prouve avec brio que la science-fiction est un genre qui peut sauver le monde. Ou tout du moins, contribuer à le remettre en question et à le transformer.
Dune mérite un film à sa hauteur, qui le placerait dans les étoiles, au même niveau que Star Wars, Blade Runner ou 2001. En regardant Jodorowsky’s Dune, on se prend à espérer que cette version reprendra vie un jour. Nicholas Winding Refn, présent dans le documentaire, consacre en ce moment un documentaire à Jodorowsky, qui lui aurait expliqué en détail son projet pour l’adaptation au cinéma de Dune. Peut-être, devant l’enthousiasme débordant de Refn, Dune sera porté à l’écran dans le futur par le génial réalisateur danois? Et pourquoi pas produit par Elon Musk? Lui saura trouver les millions manquants pour permettra l'aboutissement du «plus grand film jamais réalisé»
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
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