Quel est le thème de la bible ?
Tout simplement
le royaume de Dieu.
Tous les 66 livres de la bible apportent, chacun à sa façon, des renseignements sur le royaume de Dieu.
Soit en le prophétisant, soit en expliquant la vie de la lignée humaine qui mènerait au roi de ce Royaume, soit en racontant l'histoire d'une nation dont le seul but de son existence était : mener au christ.
L'homme a revendiqué une autonomie complète par rapport à Dieu, il a prétendu réussir lui-même son paradis alors que Dieu lui en offrait un, tout prêt, avec la vie éternelle en plus.
Par cette coupure relationnelle avec Dieu, voulue par l'homme, celui ci s'est aussi coupé de la seule source de vie éternelle possible. Ainsi, comme le dira Paul, la mort est entrée dans le monde..
Devant cette revendication humaine de réussir lui même son paradis, Dieu a dès le départ préparé une alternative: un monde où des hommes dirigeraient aussi la terre, mais en appliquant les lois de Dieu.
La différence est là : d'un coté un monde dirigé par les humains qui choisissent eux même du bien ou du mal (comme Adam a choisi de le faire), et de l'autre un monde nouveau, sur terre aussi, dirigé par un autre fils d'homme, un second Adam, un autre fils premier-né de Dieu, associé à 144000 de ses frères, qui se déterminera selon ce que Dieu décide de ce qui est bien ou mal.
C'est le royaume de Dieu.
Pour que l'humanité toute entière, depuis les origines, puisse choisir, il fallait que les deux projets aillent chacun à leur terme et qu'un bilan soit finalement établi. Avec un choix..
Le monde des humains a donc commencé dès la rébellion d'Eden. Il devait durer jusqu'à ce qu'à l'extrême limite du possible, ce qui signifie qu'une prolongation aurait détruit toute vie sur terre. Voila qui explique que les signes des derniers jours donnés par Jésus soient aussi catastrophiques.
Le projet de Dieu, le royaume de Dieu, confié à Jésus, devait prendre immédiatement la suite. Pour cela, des humains devaient être recrutés pour assister Jésus et constituer avec lui la postérité d'Abraham.
La raison est capitale : l'homme a d'abord affirmé qu'il y arriverait sans Dieu. Dieu doit donc prouver que d'autres hommes peuvent y parvenir avec lui..
Jésus est donc venu sur terre pour rendre possible le pardon des péchés puis pour commencer le rassemblement de ceux qui règneraient avec lui, au ciel, dans ce royaume, un royaume qui durerait le temps qu'il faudrait pour faire ses preuves.
Mais comment en faire profiter tous les humains ayant déjà vécu. Il suffit de les ressusciter, c'est le rôle de la mort de Jésus, de les faire vivre assez longtemps sur terre sous l'autorité du royaume de Dieu, et finalement de leur donner le choix.
Voilà en quelques lignes le projet de Dieu : tout simplement faire ce qu'il avait prévu de faire dès l'origine, les hommes sur la terre, avec les lois de Dieu et la vie éternelle qui va avec..
En quoi cette croyance est elle logique..
1) Dieu n'y change pas d'avis, il a voulu des hommes sur terre éternellement, il y aura des hommes sur terre éternellement.
2) Dieu n'oublie absolument aucun humain. Tous auront un choix éclairé, qu'ils soient vivants ou morts lorsque Dieu donnera le pouvoir à Jésus et aux humains qui l'accompagnent. Ainsi, tous les morts ressusciteront pour choisir en connaissance de cause.
3) Jésus est vraiment mort pour tous les humains, à quelques rares exceptions (péché contre l'esprit).
4) Cela explique pour quelle raison Dieu a laissé du temps aux humains pour qu'ils puissent organiser leur projet.
5) Cela explique pour quelle raison Jésus intervient dans un chaos créé par les humains, ce chaos illustre et démontre leur échec.
6) Cela explique aussi pour quelle raison Dieu ne choisit d'abord que quelques humains, 144000, car ce sont eux, qui, avec Jésus, administreront la terre sous les lois de Dieu pour en démontrer toute la pertinence.
7) Plus besoin d'imaginer un "truc" compliqué avec une âme qui survivrait on ne sait où en attendant de ressusciter un jour pour vivre au ciel. La mort, c'est la mort, et c'est surtout l'absence de vie.. Et quand Dieu dit à Adam qu'il mourra s'il désobéit, c'est à l'individu qu'il parle, pas à son corps seulement. C'est donc l'individu complet qui doit mourir.
8) cela explique la raison d'être de la nation d'Israël depuis Jacob jusque Jésus.
C'est tellement plus simple et logique..
Il va sans dire que ce scénario se doit d'être confirmé et c'est ce que nous allons faire.
Par exemple, il faut absolument que tous les humains puissent avoir le choix entre ces deux mondes possibles.
Et c'est surtout au niveau des morts que la question se pose. En effet, si un mort se voyait jugé sur ses péchés commis avant de disparaître, et avant que le Royaume ne lui offre une alternative, alors Jésus ne serait pas mort pour lui.
Je répète l'idée autrement : la bible affirme avec raison que Jésus est mort pour tous les humains. Or, Jésus meure des milliers d'années après l'apparition de l'homme, et des milliers d'années avant d'intervenir sur la terre comme promis
Seulement, des milliards d'humains sont morts sans même savoir que Jésus existait, soit avant, soit après sa venue.
Voici donc l'équation:
- Comment Jésus peut il être mort pour tous les humains, et donc pour tous les morts aussi, si les morts n'ont pas la possibilité de voir leurs péchés pardonnés, s'ils sont jugés sur leurs actes passés avant leur mort.
Où s'applique le sacrifice de Jésus dans cette hypothèse ?
Les données du problème sont bien connues: pour être sauvé, tout humain doit avoir foi en Jésus et pour cela Paul a établi un principe fondamental:
Car « tous ceux qui feront appel au nom de Jéhovah seront sauvés ». Cependant, comment feront-ils appel à lui s’ils n’ont pas foi en lui ? Et comment auront-ils foi en celui dont ils n’ont pas entendu parler ?
Comment donc sauver les morts autrement qu'en leur parlant de celui qui peut les sauver et en leur donnant ainsi la possibilité d'avoir foi en Dieu et en Jésus ?
Seulement, dans ce cas là, Dieu ne peut pas juger les ressuscités sur leur passé, mais sur ce qu'ils feront après avoir entendu parler de lui.
On comprend donc que Paul ait écrit :
Car celui qui est mort a été acquitté de son péché.
Et oui, cela peut faire s'étrangler quelques uns, mais la mort étant le salaire du péché, dès lors où vous êtes mort, vous avez payé votre dette.
La résurrection est donc la plus importante conséquence du sacrifice de Jésus. Sans lui, la résurrection n'existerait pour personne. La preuve étant qu'avant Jésus, personne n'a jamais été ressuscité (définitivement) et que la résurrection annoncée par Jésus devait attendre sa parousie, bien plus tard.
Il n'y a donc pas de phénomène automatique concernant la résurrection.
Elle est bien possible grâce uniquement à la mort de Jésus.
Si donc c'est le cas, si les morts, une fois ressuscités, devaient être jugés sur les faits qui les ont déjà condamnés à mort, pourquoi les ressusciter dans ce cas. Où serait le pardon promis ?
Il faut donc, comme l'a dit Paul, que la mort et encore plus la résurrection acquitte les morts de leurs péchés..
Comment Jésus peut il être mort pour tous les humains, et donc pour tous les morts aussi, si les morts n'ont pas la possibilité de voir leurs péchés pardonnés, s'ils sont jugés sur leurs actes passés avant leur mort.
Jésus n'est pas venu que pour ceux qui sont vivants quand ils le rencontrent. Cela exclueait de l'amour de Dieu tous les morts, en dehors des justes de l'AT qui eux, selon Hébreux 11: 39-40, seront rendus parfaits.
Seulement, Jésus a promis qu'il y aurait une résurrection des justes et des injustes. Pour les justes, on comprend, mais pourquoi ressusciter les injustes ?
Pour les punir ? Mais s'ils n'ont pas pu connaître Jésus, comme l'immense majorité des morts, sur quelle base les juger ?
Sur leurs péchés commis de leur vivant ? Impossible, s'ils sont ressuscités c'est que leur péché sont annulés pour la simple raison qu'ils ont déjà payé de leur vie ces péchés là . Dieu, pas plus que les tribunaux humains, ne condamne jamais une personne deux fois, ou plus, pour
les mêmes faits.
C'est là qu'il faut comprendre une notion capitale dans la bible.
L'homme a été créé pour vivre éternellement sur la terre. Le péché n'existait pas, et la mort n'était pas prévue.
Quand Dieu dit à Adam "
tu mourras si tu manges du fruit", il lui dit en même temps : "
tu vivras si tu ne manges pas "
Si Dieu avait fait mourir Adam immédiatement, comme une exécution après une sentence, on pourrait argumenter que si Adam n'avait pas péché, il serait mort de vieillesse comme tous les humains depuis et que l'avenir de l'homme était celui que nous connaissons aujourd'hui encore, naitre, grandir, vieillir puis mourir.
Or ce n'est pas ce qui s'est passé. Dieu n'a rien infligé à Adam, il ne l'a pas fait mourir prématurément et appliquant une sentence immédiate. Adam, au final, est mort de vieillesse, tout simplement.
Or comme il n'est pas mort autrement qu'en vieillissant, c'est bien que la punition du péché correspond à cette mort naturelle, celle qui nous touche aujourd'hui encore.
Si donc nous mettons les bons mots aux bonnes places nous trouvons ceci dans le message de Dieu ; "
si tu manges de ce fruit, tu mourras de vieillesse ".
C'est le cas aussi lorsque Paul dit:
- C’est ainsi que par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort, et la mort s’est donc étendue à tous les hommes parce que tous avaient péché.
Tous les hommes meurent donc à cause du péché. Or c'est souvent soit par accident, soit par la simple vieillesse ou la maladie que tous les hommes meurent.
La punition est donc
cette mort là, et l'absence de faute empêchait cette mort là, ce qui indique bien que l'homme disposait de la vie éternelle dès le départ.
Si donc nous savons maintenant que le péché entraîne cette mort là, la mort ordinaire, alors, une fois qu'un humain est mort, il a purgé sa peine. il n'est pas question d'enfer de feu ou de souffrance après la mort en Eden..
Hors mis le péché impardonnable, péché contre l'esprit, pour lequel aucun pardon n'est possible, tous les autres péchés ont pour effet la mort ordinaire, appelée la première mort, en opposition à la seconde mort qui elle, est définitive.
Il n'y a pas dans la bible une autre punition que la mort ordinaire pour les péchés ordinaires et cette mort annule quand elle a été appliquée, toutes les conséquences de ces péchés là.
Si donc un mort est acquitté ou libéré de son péché par le simple fait qu'il a purgé sa peine, ce qui est à la base de la justice de tous les pays civilisés, comment peut on affirmer que Jésus permet le pardon des péchés, même des morts ?
Quand Dieu dit que le péché "ordinaire" entraîne la mort, il s'agit d'une mort définitive. C'est terminé juridiquement pour un mort. Certes il a payé sa dette en mourant , mais il est mort quand même.
Si un condamné à 20 années de prison sort libéré de sa faute après avoir purgé sa peine, un autre condamné , à mort cette fois-ci, a beau être libéré de sa faute en la payant, mais il n'en demeure pas moins qu'il est mort et y reste..
Pour inverser ce qui était ainsi ordinaire, il a fallu un acte extraordinaire, la mort de Jésus.
Ce que la rachat opéré par Jésus permet, c'est à ce condamné libéré de ses péchés de revenir à la vie pour ensuite pouvoir, s'il a foi en Jésus, être pardonné des péchés qu'il commettra inéluctablement encore après sa résurrection sur terre, car cette résurrection ne rend pas immédiatement parfait.
C'est une question de justice, une fois encore.
Un vivant,
quand il a foi en Jésus, voit ses péchés passés pardonnés ou annulés grâce à l'action pleine d'amour de Dieu et de Jésus.
Un mort, qui a payé sa dette, est donc comme un humain vivant qui devra suivre le même cursus: avoir foi en Jésus avec à sa disposition un temps suffisamment long pour y parvenir. Seulement, sa résurrection est considéré comme une nouvelle vie puisque tous les péchés commis avant sa mort ont déjà été jugés avec la peine appliquée, la mort.
Concrètement un mort qui ressuscite démontre déjà, parce que sa résurrection a été possible, qu'il n'a pas commis de péché impardonnable.
Ensuite, comme il ressuscite sur terre, il ne devient pas parfait pour autant, il reste l'homme faillible qu'il était en mourant, mais il va faire l'objet de tout l'amour dont Jésus est capable sous son royaume, pour apprécier tout ce que Dieu a fait pour l'humanité.
Devant ce constat, si cet homme a une parcelle de justice en lui, il ne manquera pas d'avoir foi en Jésus et de devenir chrétien.
Au bout d'un long moment, à la fin des 1000 ans, s'il ne change pas d'avis pour x raisons, il reviendra officiellement à la vie en ce sens où, à ce moment là, il aura la vie éternelle..
Simplifions au maximum pour bien comprendre :
Prenons le cas le plus courant, c'est à dire celui de quelqu'un qui va d'abord vivre plus ou moins longtemps avant de connaître la vérité sur Dieu.
Dans ce cas il y a deux possibilités.
- 1) Celle où c'est au cours de sa vie qu'un individu aura accès à la vérité du Royaume.
2) Celle où cette personne mourra avant d'avec accès à la vérité et devra être ressuscité pour que cela se fasse.
Dans ce dernier cas, la mort n'est qu'un contre temps et pour rétablir la justice, cette personne est ressuscitée pour lui donner l'occasion d'accéder à la vérité.
En effet, y a t'il une différence de responsabilité entre ces deux cas de figures ? Absolument aucune.
Dans ces deux cas, la personne a d'abord une vie où elle agit sans avoir la foi et c'est seulement après avoir trouvé la foi qu'elle est pardonnée de ses péchés.
La mort n'est donc qu'un simple incident de parcours et pour respecter une stricte égalité des chances, Dieu a décidé, grâce au sacrifice de son fils, de ressusciter aussi les injustes pour les remettre exactement dans la même situation qu'ils auraient connue s'il n'étaient pas morts avant de connaître la vérité.
Seulement, ils sont morts et cela change un élément de décision pour Dieu. Comme ils sont morts et que cette mort est le prix à payer pour leurs péchés passés, alors, en acceptant de les ressusciter, Dieu efface ces péchés passés qui ont déjà fait l'objet d'une punition.
Il y a néanmoins un filtre, mais un seul: comme la mort sanctionne tous les péchés, et donc également les péchés contre l'esprit appelés "péchés impardonnables", avant de ressusciter un injuste, Dieu va d'abord vérifier qu'aucun péché de ce type n'a été commis.
Si donc un injuste ressuscite, c'est d'une part parce qu'aucun péché impardonnable n'a été commis, mais c'est également avec la certitude que ses péchés ante-mortem, avant sa mort, n'encourent plus une punition puisque cette punition a déjà été appliquée, c'est à dire la mort de l'individu selon le principe repris par Paul en Romains 6:7:
" Car celui qui est mort a été acquitté (ou libéré) de son péché"
Cette vérité suppose donc un autre élément indispensable.
Si un injuste ressuscite, si ses anciens péchés sont pardonnés ou effacés et si Dieu lui donnait immédiatement la vie éternelle, où serait sa justice puisqu'à un vivant il exigerait la foi alors que pour un mort, injuste en plus, ce serait la vie éternelle sans jugement.
En fait, il y aura bien un jugement car cet injuste ne peut ressusciter qu'en étant injuste toujours, et donc imparfait et pécheur. Et si jugement il y a, et il y en aura un, ce ne pourra être que sur la base de péchés commis après la résurrection qui ne peut donc se faire que sur la terre.
Cela nous éclaire sur une curieuse formulation que nous trouvons en Rév 20.
- C’est là la première résurrection. Heureux et saints tous ceux qui ont part à la première résurrection ; sur eux, la deuxième mort n’a pas de pouvoir
Nous avons ici une première résurrection et vous serez d'accord sur le fait que parler d'une première résurrection indique, de facto, qu'il y en aura au moins une seconde. Il est difficile d'être désigner comme le premier d'une course quand il n'y a qu'un seul participant.
Seulement, et vous le noterez, le texte indique que ceux qui bénéficient de cette première résurrection peuvent s'estimer heureux à juste titre car ils ont à l'abri d'une seconde mort. Ce qui nous apprend logiquement que ceux qui bénéficieront de la seconde résurrection n'auront pas cette chance.
C'est donc qu'ils pourront mourir malgré que Dieu les aura ressuscités eux aussi.
Une petite information nous alerte dans ce texte :
(Les autres morts n’ont pas pris vie avant la fin des 1 000 ans.)
Remarquez le vocabulaire : il n'est pas dit qu'ils n'ont pas été ressuscités avant la fin des 1000 ans, mais qu'ils n'ont pas "repris vie", ce qui comporte une nuance capitale.
En effet, quelle est la définition de la vraie vie dans la bible ? N'est ce pas la vie éternelle ?
Suivez ce raisonnement par un exemple.
Imaginons que vous ayez été condamné à une perpétuité pour divers crimes et qu'une mesure de grâce soit appliquée pour vous avec pour condition que vous ne commettiez plus jamais le moindre délit de ce type sinon ce serait la prison à vie et définitive. .
- Dans notre comparaison, vous subissez la mort pour vos péchés, puis, grâce à Jésus, Dieu vous ressuscite et veut être certain pour valider définitivement cette grâce, que vous ne commettrez plus de crimes.
Vous êtes donc libéré. Peut on dire que vous êtes définitivement sauvé ?
Non puisque, bien que libre, effectivement, il plane encore sur vous la possibilité d'une nouvelle condamnation, cette fois ci définitive, quand votre cas sera à nouveau examiné par un juge qui contrôlera que vous avez été honnête depuis votre libération.
On pourrait donc affirmer, vous concernant, que vous ne serez sauvé que lorsque vous serez définitivement jugé comme étant honnête.
Seulement, si on vous laisse 10 années pour faire vos preuves, même si vous êtes libre pendant ces 10 ans, vous n'êtes pas pour autant sauvé..
Nous trouvons le même raisonnement en Rév 20 où les autres morts sont décrits, dès le début des 1000ans, comme ne devant prendre vie qu'à la fin des 1000 ans.
Mais jusque là, ils doivent ressusciter pendant les 1000 ans, sous l'administration du royaume confié à Jésus et aux 144000.
Pendant ce temps là, ils apprendront tout ce qu'il faut savoir sur Dieu et Jésus, ils aimeront ou non ce projet de Dieu et ils agiront en conséquence.
Et c'est sur ces actions là, commises en connaissance de cause, qu'ils seront jugés à la fin des 1000 ans.
a suivre..