Pourquoi la croyance en l'âme est elle une dualité de la perception ? :
"Dans l'ordre phénoménal , les distinctions sont inévitables . D'ailleurs , si nous étions tous semblables , plus personne ne serait reconnaisable ! Ce qu'il faut éviter de faire , c'est de s'identifier aux apparences . Quand quelqu'un dit " je suis moi même " cela signifie qu'il vie dans la dualité de la perception . Dans l'être , on ne peut se reconnaitre , l'entité susceptible de se reconnaitre étant disparue "
(Dhiravamsa, la voie du non attachement, Editions Dangles ) .
C'est pourquoi à la place de l'âme , dans le Bouddhisme , il est plutôt question de "vide insondable" et que Bouddha s'est opposé à l'idée de l'âme présent à son époque dans l'hindouisme .
Je dis ça parce que le Bouddhiste est une forme d'athéïsme possible et qu'il est question de croyance en l'âme dans l'athéïsme concernant ce sujet .
Ca explique peut être aussi pourquoi la notion d'âme est problématique dans l'athéïsme en général dans le vocabulaire de l'athée .
a écrit :Christabel a dit : En vous lisant on note falicement que vous ne vous fondez que sur votre croyance athée qui elle decoule de vos avis et convictions personnelles sur cette question de l'âme et non sur de l'avis des experts dans les sciences de la vie dont l'un des leaders a dit :
"Je revendique le droit d'appeler âme une entité qui a les quatres proprités suivantes.
- Elle m'accompagne depuis ma conception.
- Elle constitue l'essence de ce qui m'identifie aupres de mes semblables en tant que etre humain.
- Elle se separe de mon corps quand la vie le quitte.
- Elle a la capacité de servivre a la mort."
La citation plus haut de Dhiravamsa répond très bien à ça , la personne qui dit ce que vous citez d'elle semble vivre dans la dualité de la perception si elle croit vraiment aux principes qu'elle cite et à l'âme .
Ajouté 26 minutes 4 secondes après :
spin a écrit : ↑03 oct.21, 06:37
Comment cette illusion a-t-elle bien pu émerger dans un monde où il n'y en avait pas du tout ? Y a-t-il eu une première illusion, comme un premier désir, une première crainte, une première jouissance, une première souffrance, un premier amour, une première haine ? Où tout cela serait-il diffus dans la matière ?
Si l'illusion n'est pas vraiment réelle , elle n'émerge pas vraiment ou pas .
On a plutôt l'impression que l'illusion disparait ou apparait .
Dans le Bouddhisme c'est un peu comme Bouddha confronté à Mara , une sorte de diable qui est en fait une illusion, un mirage si tu veux .
C'est plutôt relatif à nos attachements .
Mais Mara peut aussi être vu comme un miroir de la sagesse puisqu'il permet à Bouddha de s'éveiller et qu'il est son miroir .
De ce point de vue , la frontière entre la réalité et l'illusion devient insondable .
Je ne dis pas que la réalité et l'illusion ne doivent pas être considérés , je dis simplement qu'il est difficile de sonder le point de départ ou leur frontière absolue , puisque ce sont des principes co émergeants .
Dans le fond , à un certain point on ne sait plus très bien ce qui nous défini , les autres , notre environnement ou nous en tant que tel , puisque tout est comme imbriqué . Pour une raison inexpliquée , on cherche à se débattre dans ça , et on dualise tout .Un peu comme si on cherchait à privilégier une thèse plutôt qu'une autre sur la question .Et si on laisse tomber tout ce débat intérieur , alors on a l'impression qu'on va se perdre .
La peur de se trouver face à un vide insondable nous pousse à choisir .C'est là où on retrouve les fameuses religions et leurs croyances .
Peut être que le athée ou un agnostique c'est une personne qui a une propension a mieux gérer cette idée d'un vide insondable.