BenFis a écrit : ↑27 janv.22, 03:37
Par rapport au sens de la justice il y a à priori quelque chose qui cloche.
Est-ce qu'il ne serait pas injuste de laisser une chance à certains de se parfaire après la résurrection puis de figurer dans le livre de vie, tandis que d'autres auraient déjà reçu un jugement défavorable sur terre de leur vivant sans bénéficier d'une 2ème chance ?
Ca ne veut rien dire.
Si vous parlez d'humains qui sont morts avec un jugement défavorable, de leur vivant, alors, pour ne pas avoir de deuxième chance, il faudrait que le péché condamné soit un péché impardonnable.
Dieu ne pardonne pas les péchés impardonnables, c'est pour ça qu'on les appelle comme celà.
Mais tout humain mort sans avoir reçu un tel jugement, relativement rare, ressuscitera et aura cette seconde chance.
donc aucune injustice.
Je réponds à MLP.
Jean 5:22 dit que le jugement revient à Jésus..
Mais Hébreux 10 indique que les élus qui commettront un péché impardonnable seront jugés par Dieu..
C'est comme ça et il faut faire avec. Le problème de MLP n'est donc pas mon explication sur la résurrection car que ce soit Jésus ou Dieu qui juge, ça ne change absolument rien à ma logique.
Jésus, et il l'a dit lui-même, ne fait absolument rien d'autre que ce que son Père lui ordonne de faire. Les lois sur lesquelles Jésus s'appuie sont celles de son Père et c'est ainsi que même si c'est Jésus qui juge, le jugement a celui de Dieu.
Pour revenir à notre discussion, je reviens sur Rév 20.
Nous y avons appris que si Dieu est évidemment capable de juger des individus sur leurs comportements passés, il ne le fait pas avec les humains qu'il ressuscite pendant les 1000 ans. C'est son choix.
Nous avons vu que le tribunal de Dieu se réunit pour savoir si chaque humain doit avoir son nom inscrit dans le livre de vie.
C'est bien ce tribunal qui décide ce qui démontre qu'il ne s'en tient pas à savoir si ce nom était déjà inscrit dans ce livre à la résurrection de l'individu.
Alors, comment ça marche.
Un homme nait et va vivre sa vie. En fonction de sa vie il sera soit un saint, soit un juste, soit un injuste, soit un impardonnable.
Chacun de ces qualificatifs induit un avenir différent.
Un saint est un humain, homme ou femme, qui devient chrétien et que Dieu va mettre à part, par l'opération de son esprit saint, pour en faire un "frère" de Jésus dans le but d'en faire un de ses cohéritier. Un saint sera ressuscité sans aucun jugement à attendre après cette résurrection.
Un juste peut être un saint, mais pas forcément. Jean Baptiste est un juste tout comme les fidèles du passé comme Abraham par exemple. Tant que cet humain se comporte en juste, son nom est écrit dans le livre de vie, mais s'il perd cette réputation de juste, son nom sera effacé et il deviendra injuste.
Un injuste est un humain dont la vie ne correspond pas à celle d'un juste ou d'un chrétien. Un injuste n'est pas forcément un opposant à Dieu, c'est tout simplement un individu qui n'est pas fidèle à Dieu, sans pour autant s'opposer à lui.
L'ignorance peut souvent la raison de sa position. Son nom n'est pas inscrit dans le livre de vie.
Un impardonnable est un individu qui s'est volontairement et définitivement opposé à Dieu. Il ne changera plus jamais et la gravité de sa faute fait que Dieu lui refuse définitivement le bénéfice de la mort de Jésus.
Il n'existe que 2 sortes de résurrection.
1) celle des saints qui ressuscitent sans avoir à être jugés ensuite. Leur jugement par Dieu et Jésus a lieu avant.
2) celle des justes et des injustes annoncée par Jésus et expliquée en Rév 20.
Quand aux impardonnables, c'est "game over" pour eux. Pas de résurrection.
Le fait qu'il faille décider sur la base de rouleaux si les justes et les injustes pourront avoir leur nom inscrit dans le livre de vie, qui est un rouleau différent, démontre que le juge ne se base pas immédiatement sur le rouleau de vie.
Le jugement ne consiste pas à lire immédiatement le livre de vie. Il faut délibérer sur la base d'autres rouleaux.
Cela démontre que le livre de vie ne décide rien avant la délibération du juge sur la base des autres rouleaux.
Seulement, cela induit l'idée que les rouleaux peuvent changer le verdict, soit valider un nom déjà écrit dans le livre de vie, soit l'effacer, soit ajouter le nom d'un injuste devenu juste selon les rouleaux.
Et tout cela ne se comprend que si les faits pris en compte, sur la base des rouleaux, sont postérieurs à la résurrection.
En effet, si le jugement ne se faisait qu'à la lecture du livre de vie, à la résurrection, plus besoin de tribunal ou de jugement, le nom écrit ou absent serait déjà le jugement et rendraient inutile qu'on observe autre chose que le livre de vie. Or ce n'est pas le cas en Rév 20.
Et enfin, au niveau justice, c'est sans commune mesure avec l'autre hypothèse. De tous les morts, combien ont vraiment eu une vraie chance de devenir juste et d'avoir son nom écrit. Par exemple, durant toute la vie du peuple de Dieu issu d'Abraham, tous le reste des humains, sur toute la terre, était forcément injuste. Comment voulez vous qu'un scandinave, un indien ou un russe puisse savoir comment être juste si Dieu ne communiquait qu'avec les Israelites.
Il est donc juste que ces humains ne soient pas jugés sur leurs actions menées en toute ignorance des lois de Dieu.
On va me dire que ces humains ont tué, etc... tous, vraiment tous ? Allons, l'immense majorité des humains depuis l'origine ne faisaient que tenter de survivre sans être différents des israélites.
Jésus est décrit comme étant mort pour tous les humains, et tous, ça veut dre "tous". Il faut bien que Dieu prenne en compte leur impossibilité à savoir ce qu'ils devaient faire pour être "justes".
a suivre