vic a écrit : ↑01 mai22, 06:24
Selon ta propre interprétation , ta propre vision . Ca n'est pas la mienne par exemple .
Pour moi le Coran est un livre essentiellement politique , utilisé comme tel , afin de manipuler des gens .
En utilisant des phrases suffisamment floues , l'auteur du Coran ou les auteurs évitent de faire en sortes qu'on puisse effectivement les contredire . Et ça leur permet d'ajuster leur discours à géométrie variable .Mais c'est très typique des gourous dans les sectes en fait . Ca n'est même pas plus original que ça .A travers des phrases floues , certaines personnes y verront du mystérieux , du poétique etc ...Ce qu'ils décident d'y voir . Ce qui fait tourner en bourrique le croyant très longtemps .
C'est ce qui fait que la croyance en elle même n'est pas très intéressante en fait .
C'est surtout la personne qui croit et la façon dont elle tourne en rond dans son propre manège induit qui est intéressant et la schizophrénie que ça peut parfois comporter .Observons le comportement d'un bon Daeshois par exemple .
L un n empêche pas l autre
le coran est bien plus complexe que tu ne l imagine
Et dans certaine culture être ambigu est la norme
Voir par exemple la pense chinoise
Un chercheur François Jullien a comparé la pense grec et chinoise voilà ce que cela donne voir conférence sur équivoque vs ambigu
https://www.bnf.fr/fr/mediatheque/lequivoque-et-lambigu
oeuvre inachevé ouverte :
d'aprés une conference sur l'esthetisme voici 2 approche complementaire:
approche grec :forme etre (corps/ esprit) achevé (defini determiné) ressemblance presence assignable
approche chinoise : la transformation l'inachevé (indefini indeterminé) résonance pregnance inasignable .
Il oppose aussi
Grec allegoris assignable
Chinois allusif evasif
Le chapitre 16 : ambigu (vs équivoque) qui poursuit cette réflexion sur le langage me parait, pour l’ensemble de l’examen, constituer le temps fort d’une récapitulation, après quoi il ne restera qu’à tirer les conséquences.
Commençant par distinguer deux termes dont nous avons tendance à user indifféremment, F.Jullien maintenant saisit ensemble les deux points de vue (chinois, européen) qu’il s’était jusqu’ici ingénié à opposer. Il parle, si j’ose dire, à la première personne philosophique en formulant ce double mot d’ordre : expulser l’équivoque en même temps qu’explorer l’ambigu. Il en va, insiste-t-il, du sens même du travail de la pensée.
L’équivoque habite le langage, certains excellent à tirer parti, à des fins personnelles, de cette confusion des significations au sein d’un même vocable.
Valéry, à propos du mot « liberté », en a fait une célèbre démonstration dans le passage précédemment cité. F.Jullien prend pour sa part l’exemple d’un autre grand mot : « amour » dont l’équivoque est de renfermer aussi bien le désir avide, rivé au manque et rêvant de possession (eros grec) que la plénitude du don, l’agapé au sens chrétien.
https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/2 ... noise.html