À tous ceux qui parlent par ignorance
1-
Les femmes en Islam ont des lieux dédiés à la prière
elle est (imam) devant toutes les femmes, tout en accomplissant la prière
2-
Parfois, une femme est en période de menstruation, d'accouchement ou d'allaitement,
Les femmes ne peuvent pas prier pendant ces périodes
3-
Les femmes ne sont pas autorisées à accomplir les prières islamiques en s'agenouillant ou en s'allongeant sur le sol.
Devant les hommes de peur de montrer accidentellement une partie de son corps devant les hommes afin que son esprit soit distrait lorsqu'elle prie devant Dieu.
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1-Les femmes dans le Nouveau Testament
Jésus. Il a dit : La femme est un chien
Quand une femme est venue à Christ et lui a demandé de guérir sa fille
Cette femme n'est pas juive
Jésus répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants, et de le jeter aux petits chiens. »
".
Matthieu 15:26
2-
32 Mais moi, je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour cause d'infidélité, l'expose à devenir adultère, et que celui qui épouse une femme répudiée commet un adultère.
Matthieu 5:32
Pourquoi Jésus a-t-il spécialement choisi la fornication pour que la femme obtienne ses papiers de divorce et se libère de l'esclavage de son mari ?
Il existe de nombreuses raisons de divorcer, autres que l'adultère. Une femme devrait-elle rester prisonnière de la souffrance avec son mari jusqu’à ce qu’elle commette un adultère et divorce ensuite ?
Même si Jésus expliquait le caractère sacré du mariage, pourquoi seulement l’adultère ?
Ceci est un appel aux femmes à commettre l'adultère pour mettre fin au mariage.
Quelle est la faute de la femme divorcée ?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et plus encore dans le Nouveau Testament
3-
Selon la Torah, c’est Ève qui est derrière la tentation d’Adam. Dans la Genèse (III, 12) on peut lire : « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé »
Genèse, 3.
. La femme faisait partie des biens de son époux et devait, de ce fait, céder ses droits humains et matériels. Les Israélites donnaient leurs femmes en offrande en les immolant par le feu pour rentrer dans les grâces de Molok. Ainsi, dans Jérémie 32, il est dit : « Et ils ont construit des hauts-lieux consacrés à Baal dans la vallée de Ben-Hinnom, pour brûler leurs fils et leurs filles en l’honneur de Molok ; c’est là une abomination que je n’avais pas ordonnée ».
Réformez-vous, arrivez au XXle siècle au lieu de vous référer à un passé révolu... Vous avez pas mal de chemin à rattraper...
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Les réalisations des femmes en Islam
À travers son histoire, la femme musulmane a grandement contribué au mouvement scientifique, intellectuel et littéraire. Ainsi, des milliers de femmes ont brillé dans plusieurs disciplines scientifiques et culturelles. Si bien qu’Al Hafid Ibn Jaafar a retracé dans son livre Al Isaaba fi tamyiz assahaba (l’avis pertinent dans la distinction entre les
compagnons du prophète) la biographie de mille cinq cent quarante-trois femmes, dont des docteurs de la loi, des oratrices et des femmes de lettres. Al imam al-Nawawi, dans son livre intitulé Tahdîb al asmâe wa loughât, Al Khatîb Al-Baghdâdi dans son livre Târîkh Baghdâd (L’histoire de Bagdad) et Al Sakhaoui dans son ouvrage Ad- daw’e allami’ li ahli al qarn attasi’ (Les lumières du ixe siècle) et Omar Réda Kahala, un auteur contemporain, dans son Mou’ajam a’alâm annisa’e (dictionnaire des célébrités féminines) et bien d’autres biographes ont consacré des ouvrages aux femmes qui se sont illustrées dans les domaines du fiqh, de l’exégèse, des lettres, de la poésie, de la langue et de la philosophie.
Depuis l’époque du prophète (PSL), la femme a toujours fait montre d’un désir de s’instruire, d’aller à la quête du savoir et d’exceller dans les disciplines qu’elle pratiquait. Aïcha, mère des croyants, était connue pour son érudition en matière de Coran, de sciences de la religion, de poésie et d’histoire. Hicham Ibn Urua la décrit, d’après son père, en ces termes : « Jamais je n’ai vu quelqu’un de plus instruit en matière de fiqh, de médecine ou de poésie que Aïcha. » D’autres femmes comme Fatima bint Hussein, fils de Ali ibn Abi Taleb (que Dieu l’agrée), était l’une des femmes les plus savantes, les plus intelligentes et les plus pieuses de son temps, si bien que Ibn Ishâq et Ibn Hicham l’ont prise comme référence dans la rédaction de la biographie autorisée du Prophète.
Citons également Noufissa bint Al Hassan bin Zayd bin Ali bin Abi Taleb (que Dieu l’agrée), qui assistait aux cours de l’imam Malik à Médine. Elle était connue pour son grand savoir et sa rectitude. Lors de son séjour en Égypte, elle a créé une espèce de cercle académique qui attirait les plus grands savants de l’époque, notamment l’imam Al Châfi’i qui se concertait avec elle en matière de fiqh et de sciences de la religion. Ces consultations se sont poursuivies jusqu’à la mort de ce grand maître. Citons aussi parmi ces femmes savantes, Zaynab fille d’Abbas, originaire de Bagdad, qui faisait partie de l’aréopage des oulémas de l’époque ; c’était une habituée des cercles de savoir tenus par Ibn Taymia. Chahda fille d’Al Abari, elle, était une agrégée des sciences du hadith ; plusieurs oulémas de la stature d’Ibn Al Jaouzi et d’Ibn Qudama l’ont eue comme
professeur. Oum Habiba Al Isbahaniya avait pour disciple le cheikh Al Moundiri qui a obtenu le titre de « alem » après avoir suivi ses cours. Fatima fille de Mohammad Al Samarkandi a tenu son savoir de plusieurs grandes sommités du fiqh, comme elle a, à son tour, transmis son savoir à plusieurs étudiants. Elle a exercé le métier d’enseignante et écrit de nombreux ouvrages sur le fiqh et le hadith. Il lui arrivait même de signaler à son époux Cheikh Ala’e Al Kassani, l’auteur d’Al Bada’i, ses erreurs en matière de fiqh.
Quant à Fatima bint Ahmed bin Yahiya, elle s’est illustrée en tant que grande savante qui élaborait des règles de fiqh et était souvent consultée par son mari Al Imam Al Moutahar lorsque celui-ci préparait les cours qu’il dispensait à ses étudiants.
En Occident islamique, Fatima Al Fihriya Oum Al Banîne construisit la mosquée Al Qarawiyine à Fès, au Royaume du Maroc, au iiie siècle de l’hégire. Cette mosquée a aussitôt fait office d’université, la première du genre dans le monde islamique, voire dans le monde entier. Fatima Al Fihriya était une savante mais aussi une bienfaitrice, tout comme sa sœur Mariam qui, elle, a construit la mosquée Al Andalous à Fès. L’Andalousie a également connu plusieurs femmes savantes, notamment Oum Al Hassan bint Souleïman. Elle aurait tenu sa science d’un rapporteur de hadith originaire d’Andalousie répondant du nom de Baqi Ibn Moukhlid qui lui a transmis sa science aussi bien oralement qu’à travers ses écrits. Elle a accompli le pèlerinage à la Mecque où elle a rencontré les savants du Hijaz qui lui ont transmis le fiqh et le hadith avant de retourner en Andalousie. Elle fit un deuxième pèlerinage et mourut à la Mecque.
L’Occident islamique comptait également, parmi ses femmes savantes, Asmaa bint Assad bin Al Furat, qui tenait son savoir de son père, ami des deux grands imams Abu Hanîfa et Malik Ibn Anass. Elle s’est rendue célèbre par le rapport des hadiths et du fiqh selon l’école hanafite.
Citons aussi, dans le même contexte, Khadija, fille de l’imam Sahnoun. Le grand imam Al Qadi Ayyad dit d’elle dans son ouvrage intitulé : Tartîb al madârik wa takrîb al masâlik li maarifati a’alâmi madhabi mâlik (les grands noms du rite malékite) : « Khadija fut connue pour sa sagesse, sa science et sa piété. Les femmes la consultaient sur les questions de la religion et elle leur servait d’exemple. » Ibn Hazm, dans son célèbre ouvrage traduit en plusieurs langues : Tawq al-hamâma fi al ulfati wa al ulâf (connu en français sous le titre Le collier de la colombe) rapporte que les femmes d’Andalousie exerçaient des professions aussi diverses que la médecine, l’enseignement, le tissage et la confection. Ce grand auteur n’a pas manqué de signaler qu’enfant, il a eu des femmes comme professeurs.
Tamîma, fille du sultan almoravide marocain Youssef Ibn Tachafine, comptait parmi les femmes les plus brillantes en sciences, tout comme Oum Amr Ibn Zohr, sœur du célèbre médecin Abu Bakr Ibn Zohr, qui était, elle, excellente en médecine théorique et pratique. Le Maghreb comptait aussi Bayram, fille de Ahmed Al Diroutiya qui était une grande spécialiste des lectures du Coran ; elle a eu le privilège de lire le Coran à Bayt Al Maqdis devant les grands cheikhs et était connue pour avoir mémorisé plusieurs textes de référence.
À l’époque moderne, et jusqu’au début du xixe siècle, la ville marocaine de Fès a connu Al Aliya, fille du savant émérite At-tayib bin Kirâne. Elle enseignait la logique à la mosquée Al andalous où elle consacrait des séances aux femmes et d’autres aux hommes. C’était aussi le cas en Égypte, en Syrie, en Mésopotamie, en Perse, en Turquie (Transoxiane) et en Inde. Ainsi, le savant Abou Al Hassan Ali Al Hassani An-Nadawi rapporte que des femmes brillantes de sa famille lui avaient enseigné les sciences juridiques musulmanes et la littérature. Ses sœurs aussi comptaient à leur actif une importante contribution à la littérature de leur époque.
À l’époque moderne, plusieurs femmes musulmanes ont excellé dans les domaines des sciences, de la littérature, du droit, de la médecine, de l’administration et bien d’autres champs du savoir. Certaines ont même atteint un très haut niveau d’érudition dans leur spécialité au niveau aussi bien national qu’international. À cet égard, dans les universités du monde islamique, certaines étudiantes se distinguent toujours, par rapport à leurs camarades mâles, en matière de recherche scientifique dans différents pays du monde islamique.
L’histoire islamique retient des brillantes contributions de la femme musulmane dans différents champs de la science et du savoir, au moment où la femme dans les autres sociétés ne comptait à son actif aucun apport à l’activité intellectuelle.
À vrai dire, tous ces faits historiques sont pour nous une source de fierté, car ils témoignent de l’immense apport de la femme musulmane à la civilisation arabo-islamique, et par conséquent à la civilisation humaine. Ils nous incitent à favoriser davantage l’accès de la femme moderne aux différents domaines des sciences et du savoir où elle pourra exceller et mettre ses compétences et ses aptitudes au service du développement global dans nos sociétés islamiques, dans le cadre des valeurs islamiques, afin de répondre aux exigences de développement socioculturel du monde moderne. C’est ainsi que la femme musulmane sera en mesure de reprendre le rôle de premier plan qu’elle a joué naguère dans l’histoire de la civilisation arabo-islamique.
https://www.cairn.info/revue-societe-dr ... age-15.htm