J'm'interroge a écrit : ↑24 août20, 09:38
Une E.M.I. n'a rien à voir avec un rêve. Mais concernant le non souvenir des rêves c'est peut-être un peu à cause de cela, mais c'est surtout parce que les rêves ne sont pas mémorisés de la même manière que les expériences de la vie en veille.
Je me suis rappelé d'un rêve (c'était un rêve lucide) où je me suis rappelé d'une série de rêves sur le même thème, dans le même décor, série de rêves dont je n'avais aucun souvenirs jusque là.
'mazalée' a écrit : ↑25 août20, 07:21
Les gens qui ont vécu des EMI n'acceptent pas qu'on leur disent qu'ils ont ou rêvé ou eu une hallucination. Il y en a pas beaucoup pour douter de ce qu'ils ont vécu comme autre chose qu'une hallucination. Si jamais c'est dû à une substance chimique secrété par le cerveau, il faut absolument découvrir ce que c'est et le fabriquer en série...
Il faut poser la question à ceux qui ont pratiqué les différents psychotropes et qui ont fait une E.M.I.. C'est les mieux placés pour dire si c'est différent ou non et en quoi.
Certaines substances comme la DMT joue très probablement un grand rôle dans les E.M.I.. Mais ce n'est pas la seule.
Or, cette substance est considérée comme hallucinogène et de là on peut facilement extrapoler que les E.M.I. sont des hallucinations, voire des délire comme le suppose dan26.
J'm'interroge a écrit : ↑24 août20, 09:38
Pour ce qui est des E.M.I. et autres expériences de ce genre, le cerveau pourrait être -
c'est hypothétique - dans une toute autre incapacité de mémoriser, si c'est le support non corporel de la conscience se déconnectant du corps, qui enregistre ce qui est vécu dans cet état. Dans ce cas, ces souvenirs autres passeraient dans cerveau en subissant nécessairement des pertes, des altérations, des déformations et des traductions en schèmes exploitables par lui.
'mazalée' a écrit : ↑25 août20, 07:21
Donc la conscience serait quelque part emprisonnée ou victime par son support corporel (1). Et donc aussi la conscience survie à son enveloppe mortelle....(2)
- (1) : Dans certains modèles qui envisagent un autre support de la conscience que le cerveau, celle-ci pourrait être fortement restreinte par l'action inhibitrice de la connexion de son support avec le cerveau, surtout lorsque celui fonctionne comme à l'ordinaire.
- (2) : Selon ce que je sais par contre, le corps ne peut pas être considéré comme une enveloppe ou un contenant de la conscience et celle-ci n'est certainement pas "dans" le cerveau et il n'est pas prouvé que son support soit le cerveau, le fait que la plupart des contenus conscients
(au moins pour ce qui est des contenus et facultés étudiés) sont en lien avec l'activité neurochimique
(dans telle et/ou telles ères cérébrales et parfois à une activité localisée dans de très petites zones en termes de volume), n'est pas une preuve de cela.
Analyse ce modèle théorique (incomplet) que j'ai présenté à dan26 :
a écrit :Prenons ce modèle très hypothétique envisageable bien que métaphysique :
- Considérons vraie à titre d'exercice logique la possibilité toute hypothétique que le cerveau est un émetteur de données aboutissant à des contenus conscients.
- Considérons vraie à titre d'exercice logique la possibilité toute hypothétique que ces contenus conscients sont en lien avec ces données, mais qu'ils résultent d'un autre traitement ayant pour support autre chose que le cerveau et que ce support cognitif autre, appelons le X, soit donc également capable de traiter de l'information et capable de décisions.
- Considérons vraie à titre d'exercice logique la possibilité toute hypothétique que le cerveau pourrait aussi être le récepteur de commandes, voire d'autres informations en provenance de X.
- Considérons vraie à titre d'exercice logique la possibilité toute hypothétique que tant que le cerveau est en activité, quelque soit sont activité, une partie de ses activités informent X par un canal à découvrir, et que cette connexion du cerveau avec X inhibe tout un ensemble de fonctionnalités de X ainsi qu'une connexion avec une autre structure encore, appelons là Y, également capable de traiter de l'information mais beaucoup plus massivement, connectant par elle les autres X entre eux et peut-être aussi à d'autres sources d'informations encore, extérieures à Y.
- Considérons vraie à titre d'exercice logique la possibilité toute hypothétique qu'à la mort physique la connexion du cerveau avec X se rompt, désinhibant alors les autres fonctionnalités de X et la connexion de X avec Y, connectant par là X avec les autres X et peut-être à ces autres sources d'informations.
- Considérons vraie à titre d'exercice logique la possibilité toute hypothétique qu'à la mort physique X et/ou Y prendraient le relais du cerveau organique.
------> L'on comprend que dans le cadre de cette ensemble d'hypothèses, tant qu'une activité cérébrale quelle qu'elle soit existe, constater une altération des contenus conscients liés au cerveau par une action neutralisante sur lui ou dans certaines de ses ères, ne permet que de conclure que X ou sa connexion à Y sont inhibés, en tout cas cela ne permet certainement pas de conclure que la conscience se réduirait à une activité cérébrale ou à un produit de celle-ci, ni que le cerveau serait LA cause nécessaire et suffisante de la conscience, mais tout au plus qu'il serait UNE cause nécessaire de CERTAINS contenus de consciences tant que le cerveau n'est pas complètement hors service.
Analyse déjà ce modèle en détail disais-je, en cherchant à bien comprendre ce qu'il implique et ensuite je t'en proposerai un autre beaucoup plus complet, permettant d'expliquer des choses comme la médiumnité, les transes chamaniques, la vision à distance, les O.B.E. et E.M.I. et plein d'autres choses encore.
J'm'interroge a écrit : ↑24 août20, 09:38
Autre hypothèse qui rejoint plus ce que tu dis : l'expérience serait tellement déconcertante que le cerveau ferait de lui même un gros tri, ne retenant que ce que ses structures neuronales adaptées à traiter les infos utiles à l'expérience ordinaire en partie culturellement conditionnée, ces seules infos qu'il est capable d'intégrer. Les conséquences seraient les mêmes : pertes de contenu, altérations et déformations du contenu de l'expérience, à quoi s'ajouterait des interprétations diverses pas forcément pertinentes.
(Cette hypothèse n'est pas inconciliable avec la première.)
'mazalée' a écrit : ↑25 août20, 07:21
Oui le résultat est le même, ce n'est pas exactement ce qui est vécu lors de l'EMI. Ex le témoignage de Nathalie Saracco qui a connu une EMI où elle voit carrément Jésus en larme pleurer sur la perte de foi de l'humanité. Il faut dire qu'elle était hyper catho. Donc à la limite elle a collé sa croyance à l'EMI. Ce qui est intéressant est l'intensité de ce qui est vécu, et aussi la sensation d'être face à un truc essentiel sans les fioritures terrestres. C'est constant.
Il y a des tas de choses intéressantes dans les E.M.I. quand on se penche sur l'ensemble des témoignages et quand on les recoupe.
J'm'interroge a écrit : ↑24 août20, 09:38
(C'est ce qui se passe aussi dans le cas des transes chamaniques.)
'mazalée' a écrit : ↑25 août20, 07:21
C'est possible, mais pourquoi doit-on se mettre en transe pour accéder à ça
Parce que sans cela l'on en reste à la conscience ordinaire et que celle-ci est très très restreinte.
J'm'interroge a écrit : ↑24 août20, 09:38
C'est le cas notamment pendant une anesthésie générale. L'on rêve, mais l'on ne s'en souvient pas.
En phase de sommeil profond et dans certains états comateux, du point de vue de la conscience le temps subjectif ne s'écoule pas, autrement dit : la conscience sort de ces états comme si de rien, sans avoir subi d'interruption dans son fil (ou continuum).
'mazalée' a écrit : ↑25 août20, 07:21
Oui mais moi ce qui m'intéresse c'est que la conscience soit autonome et se révèle a elle même sans interruption. Si c'est possible
Qu'entends-tu par être autonome ? Voudrais-tu que la conscience soit sans support ?
Elle se présente toujours sans interruption.
J'm'interroge a écrit : ↑24 août20, 09:38
Bien ce n'est pas quelque chose de prouvé.
Le truc c'est que tant que le cerveau est en activité même très réduite, la conscience ne reçoit pas beaucoup d'autres informations et capacités que celles qu'elle doit au fonctionnement du cerveau et donc du corps en activité.
'mazalée' a écrit : ↑25 août20, 07:21
Donc la conscience est parasitée par le cerveau ? Ce sont deux choses différentes.
C'est hypothétiquement envisageable oui. Et dans certains modèles qui envisagent un autre support de la conscience que le cerveau : il est même envisageable qu'elle soit fortement restreinte par l'association de ce support de la conscience avec cerveau.
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dan26 a écrit : ↑25 août20, 08:49
personne ne doute, la seule différence c'est que certains croient à une séparation de l'ame du corps, alors que d'autres explique le phénomène d'une façon purement rationnelle , et scientifique
Certaines explications scientifiques sont données en effet. Certains fait on été prouvés oui. Mais tout n'est cependant pas expliqué ni prouvé, loin de là. Certaines explications ou tentatives d'explication ne sont encore que très hypothétiques.
dan26 a écrit : ↑25 août20, 08:49
rien de plus simple , c'est de l'endorphine ou l'endomorphine , preduit que l'on retrouve dans certains produits hallucinogènes naturels
Tu pourrais me dire lesquels ?
Les substances dites hallucinogènes appartiennent à une autre classe de psychotropes que les opioïdes et les endomorphines.
mazalée a écrit :C'est possible, mais pourquoi doit-on se mettre en transe pour accéder à ça
dan26 a écrit : ↑25 août20, 08:49
c'est simple ce sont des hallucinations, je jamais oublier que els chamans utilises des plantes hallucinogènes , pour faire croire à un lien avec l'au delà ,
Pas tous les chamanes non. Dans certaines formes de chamanisme, les chamanes pratiquent la transe sans la moindre substance. Renseigne-toi.
dan26 a écrit : ↑25 août20, 08:49
pour moi le cerveau crée la conscience , comme le foi la bile
C'est une hypothèse.
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