Noonalepsyne a écrit :
C'est de la science-fiction...
Bien sûr que ç'en est!
-----> Mais,
- Comment expliques-tu alors les perceptions à distance, en d'autres lieux très éloignés ou séparés par des murs?
- Comment expliques-tu les effets de zoom, la vision à 360°?
- Comment expliques-tu la précision des détails perçus, très supérieure à celle que nous connaissons même quand on a une très bonne vue?
- Comment expliques-tu le fait qu'il n'y a pas de zone floue périphérique comme dans la vision ordinaire?
- Comment expliques-tu les perceptions tactiles à distance?
- Comment expliques-tu la possibilité d'entendre les pensées des personnes présentes?
..................................
- Et comment expliques-tu le fait que des "expérienceurs" ont décrit avoir vécus des événements extrêmement forts et riches alors que l'on enregistrait des EEG plats pendant qu'il vivaient leurs expériences?
Quand les explications "officielles" ne tiennent plus, ne faut-il pas commencer à entrevoir d'autres explications possibles? Ne faut-il pas commencer à chercher à voir les choses sous un angle différent?
-----> Parfois un changement de paradigme ne peut pas se faire sans idées alternatives qui forcément, au début, seront prises pour de la science fiction...
Noonalepsyne a écrit :
D'après la nature et le fonctionnement du corps humain, des voies de signalisation, de communication cellulaire, de perception, d'intégration de ces perceptions et de leur traitement, je ne vois ni l'effet afférent, ni l'effet efférent qui soit jusqu'ici passé inaperçu dans l'environnement et dans les manifestations humaines et qui vérifie les traits que tu veux lui prêter.
Ce n'est pas parce qu'on ne le voit pas qu'il ne faille pas le chercher. Je pense que ça vaudrait le coup.
Noonalepsyne a écrit :
Supposer qu'il y ait autre chose que l'individu corporel qui soit l'individu revient à introduire une explication non nécessaire, non prouvée et non réfutable. C'est contraire à la méthode scientifique.
Et pourtant c'est une possibilité qu'il ne faut pas exclure a priori. Il faut d'une manière ou d'une autre pouvoir rendre compte de la conscience. Car là tu n'expliques rien cher ami. Tu te contentes de nier ce que tu ne peux pas toi-même expliquer. Si la conscience n'était pas nécessaire, si elle n'avait aucune fonction, comment se fait-il que nous en soyons doté? Selon ce que tu dis, si le cerveau suffit, ce dernier n'aurait pas besoin d'une conscience pour remplir toutes ses tâches. Enfin, la conscience subjective est bien une réalité pour chacun de nous! Il faut donc pouvoir chercher de quoi il s'agit avant de dire qu'elle n'existe pas. La question qui se pose en premier c'est de savoir de quoi l'on parle. C'est la base de la démarche. Définir scientifiquement ce qui fait l'objectivité de la conscience. Les neurosciences elles-mêmes patinent pour en trouver une définition valable.
As-tu déjà lu des articles de référence sur le sujet?
Noonalepsyne a écrit :
L'idée d'une Terre sphérique date de la Grèce antique, donc remonte à assez longtemps. Le fait que l'on ait pensé avant cela que la Terre était plate n'est pas faux : localement, sur une très petite surface, la Terre est plate. C'est lorsque l'on extrapole à une échelle différente de celle de l'observation que l'on prend le risque de faire des erreurs. Mais une Terre n'est que l'approximation locale du modèle plus précis de la Terre sphérique, tout comme le temps constant n'est qu'une approximation à faible écart de vitesse du temps relatif. On recherche toujours des modèles plus précis pour qu'ils soient valables partout, mais ces nouveaux modèles ne changent pas grand chose à l'échelle locale puisqu'elle constitue un cas particulier et simplifié des modèles plus poussés.
La rotondité de la terre était une idée de génie qui n'était pas partagée par la majorité des gens de l'époque. Il a fallu plus que du bon sens commun pour envisager cela. Tout le problème est celui de l'extrapolation à partir d'une vision ou d'une appréhension limitée du réel. Je ne suis pas certain qu'un nouveau modèle doit forcément ne pas changer grand chose à l'ancienne compréhension. La relativité générale, si elle ne change pas grand chose pour rendre compte des trajectoires des planètes (excepté celle de mercure pour laquelle elle fait une différence), elle a néanmoins radicalement changé notre vision classique de l'espace et du temps qui étaient perçus comme des cadres absolus et non reliés dans une même matrice (espace de Riemann). Il a fallu sortir du cadre du bon sens commun pour envisager que l'espace et le temps soient relatifs...
-----> Parfois un changement de paradigme est nécessaire (réfère toi à Thomas Kuhn).
Amicalement.